samedi 28 mai 2011

La tactique du formateur

Réduire le débat politique en faisant appel à l'éternelle dichotomie entre famille politiques. Remettre en place un fonctionnement qui fait appel à la résurgence de la dualités des sensibilités politiques en tentant de reconstruire le ron-ron qui a conduit à la situation actuelle où, une formation politique excentrée, vient mettre un grain de sable. Tentative de mettre de côté cet ovni de la politique bien rodée et particulièrement au sein d'un parti qui a fait de ce fonctionnement, une machine, un rouleau compresseur dont nous commençons seulement à dévier la course folle.

Calcul intelligent où dans ses derniers retranchements, la particratie héréditaire de surcroit, tente de répéter l'histoire uniquement pour entretenir ses prérogatives. Tactique habile  où la nécessité d'une révolution copernicienne est assujettie à la nécessité de perpétuer un fonctionnement qui a montré et qui nous montre toutes ses limites. Bonne analyse, où l'homo particratis tente de succéder au Sapiens sapiens. Oserons-nous notre "automne occidental" qui serait bien nécessaire pour éviter cette glissade graduelle vers une parodie de démocratie où l'establishment ne se rend plus compte qu'il est devenu esclave d'un modèle de société dont les intérêts ne sont plus ceux des citoyens mais de citoyens. Les gestes forts seraient-ils encore suffisants pour crédibiliser ceux qui volent l'esprit des Lumières? Malheureusement non et ce qui augure des soubresauts qui risquent d'être violents.

A force de sentir le boulet passer de plus en plus près, la crédibilité de certains n'est toutefois pas liée à des déclarations qui, de prime abord, ne semble pas très sincère, surtout en regard aux pratiques encore actuelles (Charles Michel et les gaspillages). Alors que le monde politique devient de plus en plus éloigné de la réalité, assujetti aux grands, aux détriment des petits, notre démocratie héréditaire, où le carnet d'adresse est plus important que l'avenir d'un pays, le citoyen ne mesure pas encore la duplicité de ses élus. L'intérêt ici est de constater que tous ceux qui se trouvent aux commandes depuis belle lurette, ne s'émeuve de ces gaspillages singalés par Charles qu'après coup alors qu'une saine gestion implique un contrôle à posteriori. Preuve, n'est-il pas que ces prévaricateurs n'ont pas l'intelligence d'être simplement honnêtes. Séparons-nous, une des seules solution pour améliorer, sinon l'honnêteté, au moins la chance d'éviter les recommencements.

Le gouvernement en affaires courantes prenant des libertés vis-à-vis de la constitution et surtout de l'esprit de notre démocratie donne dangereusement la justification pour certains de prendre également des libertés. Glissement graduel et indolore vers une situation explosive à plus d'un titre.