mardi 29 novembre 2011

Pouvons-nous arrêter le train fou?

Le compromis à la Belge consiste à faire juste l'effort nécessaire pour ne pas permettre la sanction souveraine. Alors que les citoyens sont en droit après avoir fait leur devoir d'avoir une gestion optimale, ils profitent des pouvoirs qui leurs sont donnés pour essentiellement garantir leurs avantages. C'est la loi du plus fort. Sauf que... nous devrions être en démocratie. Tremblant, ils s'attèlent à satisfaire les grands pour espérer garder leur part du gâteau. Et pourtant, ils se trompent tous pour avoir négligé une gestion juste d'un état qui aurait du exister par définition pour assurer la gestion de la chose publique. A force de transformer juste ce qu'il faut pour ne pas risquer disparaître par simple incurie, impunité, ils manipulent en attirant les citoyens sur des débats qui ne devraient quasiment pas exister.

La gestion étant normalement et par définition soumise aux projets politiques. Il s'agit d'un outils et pas d'une finalité. La gestion devrait-être optimale. C'est pour cela non seulement qu'ils sont élus mais de plus qu'ils choisissent d'y faire carrière. Ils arrivent à inverser les valeurs. Quoi d'étonnant lorsqu'ils élèvent la traitrise et le reniement à titre de valeur cardinale de notre société. Il faut continuer à faire un travail pédagogique afin de donner des voies qui peuvent nous affranchir de ces prédateurs. Celle de la France, réfléchissez y, en est une. La tactique est rodée. Saucissonnage des accords permettant d'engranger des accords. Cependant, relisez les accords précédent en les mettant en perspective avec le budget. Ce n'est pas seulement un bain de sang social qui se préfigure.

"Elio Di Rupo a appelé l'ensemble des Belges à participer à l'effort". Les efforts, nous les fournissons depuis des décennies par une gestion au plus juste et une optimisation de nos budgets alors qu'ils se pavanent dans un euphorie remplie de cynisme, fiers d'avoir encore une fois réussit à maintenir leurs portefeuilles. Notre mandat, nous l'avons choisi en devenant parents et notre rôle est d'apporter à nos enfants l'environnement nécessaire pour qu'ils soient libres et responsables. Leusr mandats qu'ils ont choisi de proposer et qu'il ont reçu de notre devoir, apporte-t-il cette liberté? Plutôt que de rendre responsable, ils nous soumettent à l'économie, confondant l'espoir de justice avec la soif des prédateurs. Véritable négation de nos efforts. Oui, ils ont sauvé leur chose!

Qui sont ceux qui achètent les OLO? Les banques étrangères nous rendant dépendant d'intérêts à verser et en s'assurant de plus en plus la main mise par des économies qui n'ont pas la possibilité de s'acheter directement nos têtes mais qui ici, se paient graduellement le contrôle de notre avenir. Mais de cela, personne ne parle. L'important pour nos politiciens est de maintenir juste assez l'impression d'un travail au profit des citoyen que pour rester en place. La perspective à long terme ne les intéressent pas.

Un travail journalistique digne de ce nom devrait mettre en perspective les différents accords avec : 1) La note de BDW 2 )La note de Van Delanote 3) Les dispositions déjà mises en place et avortées ou rendues inopérantes par le passé. Pourquoi nos journalistes ne peuvent-ils pas proposer leurs grille. Exercice qu'ils ne peuvent ou ne veulent faire de peur de montrer la motivation de nos élus et leurs manques de visions politiques.
Il faudrait surtout mettre en perspectives l'impact des réformes institutionnelles et des transferts de compétences sur ce budget afin de montrer l'impact sur les budgets régionaux si rapidement conclus. Pensez-vous sérieusement que la conclusion de ces accords donne crédibilité à l"objectif réel de leurs travaux. A force de ne voire que le guidon, il n'y a guerre plus d'option que de rejoindre la France afin d'éviter cette récupération constatée dans ces accords et aussi d'éviter l'institutionnel qui s'invitera d'ici peu.

Tous vilipendent la NVA (parfois avec raison). Mais essayez d'imaginer l'envergure des accords s'il n'y avait pas eu la pression (toujours présente) de la NVA. Croyez-vous sincèrement que le déficit démocratique de ce pays aurait reçu la moindre réponse. Et de plus, croyez-vous que ce déficit est rencontré avec le travail qu'ils effectuent? Déjà qu'ils confondent économique et vision politique et démocratique, ils auraient accouchés non pas d'un rat mais d'une souris. Relisez les accords et mesurez l'intention qui consiste à faire juste l'effort nécessaire pour ne pas permettre la sanction souveraine. Alors que les citoyens sont en droit après avoir fait leur devoir d'avoir une gestion optimale, ils profitent des pouvoirs qui leurs sont donnés pour essentiellement garantir leurs avantages. C'est la loi du plus fort. Sauf que... nous devrions être en démocratie. Tremblant, ils s'attèlent à satisfaire les grands pour espérer garder leur part du gâteau.

Alors qu'il n'y a pas d'information sur ces accords, les commentaires de félicitations, de congratulations ne prouvent-ils pas la cécité, le manque de vision et de remise en question? Pourquoi commenter sur une information vide laissant croire que quoiqu'il soit décidé, l'accord est bon. N'est-ce pas une indication? Pourquoi participer à ces forums si l'unique objectif est la con-sensualité. Est-ce logique de faire l'effort d'écrire si cela ne sert à rien? N'est-ce pas l'exemple même d'une volonté d'imposer ou de manipuler? Pour terminer, des accords qui se font sous le couvert de la discrétion, comme depuis le début de ces négociations, ne montrent-ils pas une volonté bien peu démocratique d'une gestion pourtant déjà catastrophique depuis des décennies. L'illusion continue et pourtant il ne faut pas faiblir dans l'effort d'une lecture différente sous peine de rester recommencer à force de traitrises et de reniements.

Faudrait-il, parce qu’il y a des abus, ne pas avoir de réaction parce qu’il s'agit d'immigrés? Les espaces de non droit à Bruxelles, créés par des personnes venant des pays de l'Est qui en toute impunité, terrorisent les habitants vous semblent respecter l’État de Droit. Lorsque vous avez un retard dans l'introduction de votre TVA, vous n'avez d'autre option que de payer l'amende. Pourquoi n'y at-il pas poursuite lorsqu'un responsable, sur un plateau de TV, se vante de faire des mariages sans passage devant la commune ou polygames. Négation de l'état de droit sans suite. Mais comment voulez donner des leçons lorsque ceux qui sont censés nous représenter pratiquent la traitrise, le reniement et sont les premiers à frauder. Le futur premier n'a pas eu de geste fort pour montrer ses qualités. Tout est à l'avenant, y compris la manipulation.

"renforcer les mesures contre le surendettement" (dixit accords gouvernementaux). Pantalonnade qui frise l'indécence. L’État endetté par la faute de qui? Des pressions extérieures? Ils arriveraient presque à dire de la faute de la NVA. Ne prenons que Dexia dont ceux qui ne sont pas client doivent payer l'incurie de ceux qui se retrouveront bientôt à la tête de ce pays. La solidarité, oui mais remettre ceux qui sont la cause des problèmes aux commandes, c'est quoi? Être responsable... Incapables de faire leurs mea culpa (ils diront que cela ne sert à rien, qu'il faut avancer tout en restant dans l'impunité), ils nous imposent les recommencements. Quelle crédibilité leur donner? S'ils ne poussent pas des centaines de milliers de personnes dans la précarité, c'est bien pour avoir confondu l'économie et la démocratie, la compromission et le compromis, le consensus et la trahison. Où est la logique de pousser les citoyens dans le surendettement tout en annonçant le combattre. Électoralisme?

D'un côté, une population qui déjà rencontre beaucoup de difficultés à nouer les deux bouts et qui suite aux accords plébiscités devra ajouter à la dette, de nombreuses fois payées par ses impôts mal utilisés, des dettes pour simplement vivre. D'un autre côté, une particratie héréditaire (on peut le comprendre d'ailleurs) déconnectée de la réalité, prévaricatrice qui annonce s'occuper du surendettement qu'elle a elle même créé par des impôts dont elle profite en premier lieu.  Machiavel n'aurait pas fait mieux. La chute du gouvernement, essentiellement créée par l'incurie de ceux, faut-il le rappeler qui sont à la cause de l'état de notre pays et cela depuis des décennies, a pour conséquence d'y remettre les mêmes. Masochisme! Non, brillante manipulation et récupération. A qui profite le crime? Voudriez-vous qu'ils soient sanctionnés? Regardez l'histoire des 50 années passée pour vous rendre compte de l'impossibilité. Un changement de régime est nécessaire.

La preuve flagrante de la difficulté d'un changement de régime, c'est le travail de récupération qu'il faut reconnaître est de haut vol :-). A force d'essayer différents scénarios, celui qui tend à éviter une instabilité nocive pour les citoyens et permet également de s'affranchir de ce système qui va jusqu'à modifier les lois fondamentales afin de juste faire l'effort nécessaire pour maintenir sa main mise, c'est de rejoindre la France. Ils n'ont pas hésité à protéger leurs intérêts dans l'affaire DEXIA et les convergences peuvent permettre des effets d'échelles et une masse critique plus grande afin de résister aux pressions. Faire un choix pareil, c'est aussi avoir une force qui peut nous permettre une opposition constructive contre les extrêmes et renouer avec la sanction électorale. Peut-être une première étape vers un autre paradigme qui sera indispensable face aux défis de la mondialisation.

Alain Mathot inculpé (laissons lui la présomption d'innocence, comme pour d'autres comme Anne Marie, Jean-Claude, etc...). Comment EDR peut-il réclamer la direction d'un pays alors qu'il n'arrive pas à montrer de geste fort, de pas de côté (souvenez-vous de sa COM, d'autant plus quand vous regardez les accords). Tous, partis confondus, ont suivi et se dépêchent pour conclure car le boulet est passé très près. Celui de leur disparition. Mais il n'est pas trop tard! Remarquez la vitesse lorsqu'il s'agit de traiter des problèmes des gens alors qu'ils pinaillent sur le bien être des... riches. Et cela se dit socialiste? Combien sont-ils encore, dans les intercommunales, au sein des provinces, dans les parastataux qui profitent de leur noyautages? Vouloir montrer l'effort, c'est d'abord faire en premier l'effort plutôt que de faire faire l'effort par les petits et même les grands d'ailleurs.

Cependant, lorsqu'il s'agit par ex. de la loi spéciale de financement qui a un effet domino sur les budgets, biens vites bouclés, je m'interroge sur le bien fondé des mesures prises et surtout sur les implications réelles au niveau des entités fédérées. Par contre, je ne suis pas d'accord sur le postulat d'une discrétion qui empêche une réelle sanction souveraine responsable. En quoi,  la transparence serait-elle néfaste puisque de toute façon, le train fou ne peut être arrêté puisqu'il suit la logique de la représentativité (dont le mode est d'ailleurs critiquable). La relecture du passé mise en perspective avec le résultat actuel ne montre-t-elle pas que la technique de négociation est pathogène et ne sert finalement qu'à maintenir le poid d'une particratie prévaricatrice.

Merci côté santé pas de problème actuellement. Mais plus tard, au vu de l'évolution, c'est pas certain. Le résultat du noyautage des décennies passées rend notre système de plus en plus inégalitaire. Et il serait assez malhonnête (comme ils essayent d'ailleurs de nous faire croire le contraire) de dire que l'évolution de la situation en Belgique est le résultat d'une gestion optimale, d'un soucis de l'être, d'une vision politique de cohérence citoyenne et d'égalité populaire. Pour pratiquer des PME Françaises, même des TPE, la couverture est actuellement moins favorable, je vous l'accorde. Ce n'est pas pour cela qu'il faut s'abandonner au satisfecit d'une situation qui est en train d'évoluer. Prenez par exemple la séparation du culte et de l'état. Prenez en d'autres mais l'essentiel est ailleurs. Associez la vicacité de la vie politique à l'esprit de consensus Belge pour en faire un plus. En tout cas, à la lecture du passé, il vaut mieux pouvoir infléchir qu'être nié.

lundi 28 novembre 2011

Changement de régime

C'est incroyable cette réaction des syndicats. Ils attendent un résultat pourtant bien prévisible pour le combattre. C'est comme attendre que la voiture soit en panne d'essence pour penser aller chercher du carburant. Mais ici, c'est pire, l'huile et le liquide de refroidissement se sont évaporés et le moteur est cassé. La voiture immobilisée, il ne reste plus qu"à changer de moteur. Il ne sert plus à rien de remettre de l'huile. Plutôt que de faire des entretiens, nos responsables (le conducteur), roule tant et plus sans se préoccuper de l'état du véhicule et le propriétaire doit un jour faire d'autres choix. Changer le moteur et surtout prendre un autre pilote. Regagnons la France pour que notre voiture puisse nous conduire vers nos destinations.

Amusante critique du budget de la région Flamande alors que le budget de la région Wallonne, bouclé en 24h,  trouve des milliards qui montre que, non seulement les budgets des années précédentes étaient assez peu crédibles mais de plus que celui de l'année se base sur des taux irréalistes. Si pour des raisons électoralistes, les traitres et parjures de la famille libérale n'avaient pas signalé l'idiotie (qu'ils pratiquaient allègrement par ailleurs), le calcul et l'accord se serait fait sur des bases bien ridicules. Or, la BNB, le BP évaluent régulièrement ces taux. L'ampleur démultiplicatrice de l'importance de la dette ne pouvait être ignoré. Cependant, sans ce calcul électoraliste, ce budget aurait été accepté par tous. L'important n'étant pas d'être optimal mais vouloir convaincre d'être optimal. Regardez les 100 millions de dérapage transformés en écriture comptable.

@lesaphir: Vous préférez probablement être nié, ignoré et maintenu dans l'illusion de débats qui n'existent plus depuis des décennies en Belgique où l'on confond le compromis à la compromission, où le consensus est assimilé au fait accompli. Nous aurions au moins la possibilité d'avoir une action grâce à l'alternance et au référendum mais aussi pouvoir mettre l'empreinte d'une volonté légitimée par une décision de rejoindre la France où nous pourrions apporter nos voix contre l'émergence d'une droite radicale incarnée par Le Pen et Sarkosy. Toute tentative d'alternative ici en Belgique est systématiquement récupérée et altérée si pas éliminée. Ne pas regarder l'histoire est l'assurance des recommencement et le refus des responsabilités de notre particratie est preuve d'une impossible rédemption. L'impunité est devenue le trait commun de nos élus par hérédité. Il faut oser regarder plus loin.

@lesaphir : Votre expérience est importante mais la mienne et celle de beaucoup d'autres est différente. Mon expérience n'est pas uniquement basée sur des considérations économiques, financières ou encore de bien être matériel mais aussi sur les potentialités démocratiques nécessaires à l'épanouissement des autres. Oui, l'herbe n'est pas nécessairement plus verte mais le potentiel est différent et l'inertie face aux pressions exogènes bien plus grande. Regardez DEXIA. Lorsque vous constatez les recommencements, les crises perpétuelles liées à la négation des fondamentaux de l'égalité des Hommes en Belgique, la construction de notre futur ne passe pas par cet abandon perpétuel. Il ne s'agit pas de se battre contre mais d'éviter de devenir ennemis. Or, les changements qui vont devenir nécessaire (mes relations intenses avec des pays du BRIC ne laissent pas de doute) permettent de se rendre compte que nous DEVONS faire une mutation de notre société pour le bien de ceux qui suivent.

Vous trouvez que vous êtes entendu avec les accords qui vous sont imposés. Pensez-vous, alors que les implications sont graves, qu'ils vont faire amende honorable. Votre espoir d'un changement, même subtil, est le signe qu'il y a encore des forces vives. Ces dernières doivent-être utilisées au mieux car le monde change, vite et pas dans notre intérêt. Le cynisme constructif étant d'essayer le changement de paradigme pour nous permettre d'assurer un avenir qui ne peut être dans ce qui nous imposé, aujourd'hui. Or, le système politique dans lequel nous vivons ne permet plus la moindre impulsion vers une prise en main de notre destin mais le soumet à des prédateurs qui n'ont plus d'objectif humaniste. Lorsque c'est constitutionnalisé, l'espour d'un changement suffisament rapide s'évapore. Je ne m'y résigne pas et c'est pour avoir cette crédibilité donnée par le choix véritable que je propose de rejoindre la France.

Nous avons une expérience vécue des recommencements et des visions différentes, ce qui est bien. Initialement convaincu de l'importance que la mutation nécessaire pouvait se faire dans un royaume et dans une démocratie j'ai commencé au début de la crise actuelle à avoir une autre grille de lecture où finalement la réduction à une monarchie et à ce système politique ne pouvait qu'amener au recommencement au regard de l'impossibilité de notre particratie héréditaire à se remettre en question et à donner une impulsion au changement nécessaire. Malgrès un attachement à notre façon de vivre, je suis arrivé, en essayant toutes les pistes, à proposer ce qui fait mal à notre Belgitude et consiste à au moins évaluer sérieusement la réunion à la France. Plus j'avance dans ma lecture, plus je suis convaincu de la nécessité d'une scission contrôlée plutôt qu'une soumission incontrôlée.

Et j'irai même jusqu'à dire une soumission contrôlée. Tous ceux qui se trouvent aux négociations sont coupables de ne pas avoir osé se mettre en péril pour le bien de tous, ni d'avoir donné une véritable révolution copernicienne à notre modèle. Il ne s'agit pas d'une vulgaire addition de chiffres mais avant tout d'établir (ou rétablir) les fondements de notre démocratie et de notre société. Car sans elle, nous aurons beau additionner, nous n'arriverons pas à donner un sens à notre passage. Refuser d'oser un futur différent en pensant que l'amère succès du présent nous garantira le bien être est une illusion entretenue. Qu'ils soient de gauche ou de droite, ils ne peuvent faire l'économie d'une intrespection salvatrice et d'un projet à long terme. Or ici que voyez-vous sinon une parfaite manipulation. Choisir de rejoindre la France, c'est un signal fort qui donne beaucoup de légitimité aux citoyens. C'est aussi utiliser leurs règles.

J'ose espérer que à la suite de cette formidable tromperie où nos droits (et particulièrement ceux qui furent vendus dans l'accord institutionnel) sont niés et renforcés par cette manipulation rendant la conclusion de cet accord budgétaire inique, le FDF puisse envisager d'autres scénarios et ce y compris l'évaluation et le gestion responsable d'une scission. Mais jusqu'à présent, les prédateurs se sont employés à rendre impossibles les actions du FDF. A la lecture de la situation, il ne s'agit plus de tergiverser et s'abandonner à l'angélisme qui aboutit , regardez les décennies passées, à l'érosion de plus en plus complète de la démocratie où le compromis s'apparente à la compromission, le consensus à la traitrise et au parjure. Mais il est fort probable qu'ils prendrons l'option de laisser faire, en espérant continuer à entretenir leurs avantages plutôt que d'oser risquer une réelle vision d'avenir. Et ils veulent faire apparaître cette soumission comme responsable alors que depuis des décennies, ils trafiquent les comptes, modifient les lois pour s'approprier la souveraineté des citoyens.

Il ne faut pas justifier sa médiocrité par celle des autres ni rejeter ses fautes sur des causes exogènes.Trop facile et infantilisant. L'alternance politique et le référendum restent des outils qui tempèrent certains excès mais dont le corollaire est une culture et un intérêt pour la chose publique. Or, ceux qui sont aux commandes font tout pour que les citoyens ne puissent agir, ni même comprendre. Ils modifient et compliquent les lois, nient la souveraineté du peuple, gardent jalousement leurs avantages, pratiquent la politique de la terre brûlée. Quand la machine n'est plus et ne peut plus être au service, il faut oser un changement de régime, redessiner les contours de notre démocratie, remettre les fondements en place. Le budget issu de ces accords montre à souhait qu'ils se trompent tous d'objectif pour l'avoir galvaudé au fils des décennies passées et font tout pour que le citoyen reste  en dépendance C'est bien pour cela que je propose de rejoindre la France.

Essayez  avec honnêteté une relecture de cette crise (et des autres, d'ailleurs). Le besoin de faire table rase des errements passés garantissant l'impunité de prédateurs parfois idiots, la négation des responsabilités assurance des recommencements, la dramatisation et le rejet sur les autres pour mieux s'approprier la chose publique. Ce besoin de dramatiser, de compliquer, d'infantiliser les citoyens n'ont pour objectif que de faire croire à l'indispensable nécessité d'avancer pour le bien de tous. Or, au regard des dispositions prises, l'objectif n'est pas de renforcer la souveraineté des citoyens. La subtile mais capitale différence s'est étalée lors de l'affaire Dexia où il n'y a pas eu d'hésitation de la France et une totale reddition de notre côté. Il ne faut pas confondre compromis et compromission.

Et certains critiquent le budget Flamand. Lors du dérapage de quelques 100 millions, justifiés par une écriture comptable, une estimation bien trop optimiste des taux de croissances, de l'effort supplémentaire dû aux transferts de compétences, d'une gestion plus qu'hasardeuse de certains fonds et opérations qui ne profitent qu'aux cabinets, un budget bouclé en 24h, montrant à tous le peu de sérieux de l'optimisation des budgets précédents et la crédibilité d'une gestion qu'elle soit de crise ou pas. En effet, ils arrivent à nous faire croire que la crise obligeant, il faut de la rigueur. Laissant croire qu'en d'autres moments, il n'est pas nécessaire d'optimiser. La gestion de la chose publique demande une rigueur de tout instant. Relisez avec un autre point de vue ces crises pour vous rendre compte de leurs manipulations et profits. Il faut préparer un changement de régime. Nous n'avons plus le choix.

samedi 26 novembre 2011

Budget bouclé, politiciens comblés, citoyens niés.

Voilà, le budget est bouclé. Les milliards demandés semblent engrangés. Cela ne faisait aucun doute, grâce à une occultation totale de leurs travaux et à nouveau une démarche rendant impossible l'action légitime de la souveraine sanction des citoyens. Attendons un joli tableau mettant en vis-à-vis les nouvelles recettes et leurs modes de perceptions, les réductions des dépenses et leurs répartitions. Où sont les gestes forts, montrant que nos politiciens rétablissent un équilibre juste entre leurs avantages et les efforts consentit par la plupart des citoyens. Laissons ces prédateurs s'enfoncer dans ce que nous constatons depuis des décennies, cad un vol et un viol de nos droits et l'utilisation opportuniste de nos devoirs et préparons l'indispensable scission nécessaire pour nous affranchir de leurs reniements.

Le consensus d'une population via ses représentants n'est légitime qu'à partir du moment où la majorité participe à son élaboration. Or, nous constatons depuis des décennies, dont cette crise est un exemple concret, qu'il est d'abord bien facile de maquiller la réalité, de transformer de plus en plus les fondements de nos sociétés pour arriver à s'assurer de garder le pouvoir mais en plus qu'ils pratiquent la traitrise, le reniement, parjure sans vergogne et ouvertement avec un cynisme qui devrait nous motiver à vouloir reprendre un minimum de souveraineté. Mais, dans l'ignorance bien entretenue, d'un confort de plus en plus illusoire, nous oublions la douce et constante érosion de nos droits et nos devoirs élémentaires.

Comment pourrions attendre autre chose qu'une solution uniquement prédatrice et économique de ces partis capables de traitrises et de reniements et qui depuis des décennies, pourtant au pouvoir, vont arrivez  à ce soulagement bien préparé de la conclusion de ce budget et à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Les gestes forts sont pour ceux qui peuvent leur permettre de garder leurs prérogatives au détriment de la majorité des citoyens. Ces derniers, volés de leur souveraine sanction, par manque d'alternative et par maquillages, vols et viols de l'essence même de nos droits. Affranchissons-nous d'eux en préparant une réunion plutôt que d'entretenir un système qui nous soumet de plus en plus.

Comment voulez-vous qu'ils soient crédibles puisqu'ils ont participé à galvauder les fondements en élevant non seulement le reniement et le parjure comme valeur cardinale mais surtout en renforcant les différences entre les citoyens, véritable clou enfoncé dans ce qui déjà ne ressemblait plus à une démocratie. Et pourtant! Certains feraient la comparaison avec l'italie. Faut-il, parce que d'autres dénaturent la politique, accepter d'avancer vers un viol de l'idée démocrate et humaniste qui donne une certaine primauté à l'individu, aidée dans sa réalisation par la juste gestion de la chose publique? Non, la démocratie n'est pas négociabble.

Souvenez-vous lorsque vous déposerez votre vote qu'il était possible d'éviter cette soumission totale et que leur gloire présente se fait sur le dos de la majorité pour permettre la continuité d'un système qui ne veut que se perpétuer. C'est Utopique probablement d'oser imaginer l'apparition d'une alternative. Néanmoins, il faut continuer à proposer des solution inovantes, originales, créatives et surtout suffisament différentes que pour éviter cette récupération dont nous devons avouer notre impuissance à juguler.Déjà maintenant, Le choix de la facilité maintenant ne fait qu'hypothéquer de plus en plus le futur de ceux qui nous suivent.

Qu'un budget soit voté est une chose. Lorsqu'on découvre qu'il y a eu un dérapage de 100 millions et de rétorquer qu'il s'agit d'une écriture comptable, cela donne la mesure de la crédibilité du travail budgétaire. Quand, en 24h, des millions sont trouvés, cela montre que les budgets n'ont de valeur que pour endormir le citoyen. Quelle crédibilité à apporter à une gestion aussi peu réaliste? Ils étaient d'ailleurs prêt à régler ce budget sur des taux illusoires comme depuis des décennies, montrant que l'objectif n'est pas la rigueur mais bien la justification d'un vol collectif. Les ventes de fleurons, le maintient illusoire d'outils plutôt que des plans originaux et créatifs montrent que l'intention est de maintenir un contrôle  pour mieux garder leurs mains mises. Cela ne vous dérange pas d'être nié dans votre soif de justice et d'éthique? Moi, si!

Ce que vous payez par l'IPP (presque 50%), ajoutés à la TVA sur les biens (21%), le revenu cadastral sur votre bien, le prix que tous nous payons pour Fortis, Dexia, Arco, KB que cela soit par la garantie d'état ou les milliards investit. Que reste-t-il au bout du compte. Ils ajoutent encore et encore et depuis de décennies, gaspillent encore et encore. Il ya d'autres solutions remettant l'espoir du citoyen à plus de justice, justice sociale volée par ceux qui devaient la défendre, justice économique volée par ceux qui étaient censés la réaliser, justice humaine par ceux qui ont fait passer l'élémentaire prudence après leurs intérêts électoraux, justice humaine par tous qui renient, trahissent et mentent en maquillant, manipulant ceux qui les honorent par leur confiance. Honte!

Ils se trompent TOUS en mettant la soumission à l'économie avant les fondements de la démocratie. Ces fondements demandent d'informer, de montrer au minimum la force avec laquelle ils défendent ceux qui les honorent de leur confiance. Non seulement, ils ne le font pas, mais en plus ils nous trompent par leurs manipulations, leurs mensonges, leurs dramatisations honteuses. Alors, prétendre rencontrer les peurs des citoyens c'est dingue, c'est inique. Vous rendez-vous compte que cette ... ferait passer ce budget non seulement comme la meilleure chose à faire mais qu'il serait l'unique solution alors qu'ils ne font même plus l'effort d'un geste fort. Ils font les gestes à la place des autres, se substituant à leur rôle qu'ils oublient volontiers lorsqu'il touche à leurs prébendes. Ils n'hésitent pourtant pas à vous prendre le fruit de votre travail. La solidarité, oui! La naïveté, Non. suffit! Pour leur retirer leur nocivité et sauver le peu qui reste, regagnons la France.

mardi 22 novembre 2011

Crise de régime

Mais où sont les gestes forts? Juste le nécessaire, ce qu'ils appellent l'équilibre, pour continuer à pouvoir garantir leur main mise sur toutes les fonctions de l'Etat. Cette situation actuelle est une dramaturgie bien préparée pour justifier ce qui va être consenti aux pressions extérieures qui nient la souveraineté des citoyens de ce pays. L'échec de leurs soumissions, n'est-elle pas la preuve d'une impossible remise en question. Comment s'en étonner de ceux qui nient leurs responsabilités. Plutôt que de faire des efforts au plus juste, surtout ne mettant pas en péril leurs prébendes, nous attendons de véritables gestes forts (lisez la note de BDW). Mais plus fondamentalement, au fil des décennies, ils ont rendu impossible tout changement que nous devrons faire par nous même. Allons vers la France, par choix plutôt que de subir encore et encore leurs manipulations. Ils ne pourrons rien y faire et nous, apporter notre opposition au FN, vu qu'ici, nous sommes ignorés.

Ils s'accrochent tous et beaucoup pensent qu'en espérant reconduire ceux qui ne représentent plus qu'eux mêmes, ils vont résoudre notre déficit démocratique et économique. Et pourtant, le mieux sera une crise de régime sous peine d'inévitablement recommencer les problèmes communautaires et socio-économiques liés à leurs incapacités d'accepter leurs responsabilités, d'entretenir leurs impunités. Eyskens propose ce qui se fait en France. La masse critique de la France est bien plus grande. Pourquoi ne pas la rejoindre, raccourci intéressant car le risque d'une récupération, même dans le cas d'un changement de régime n'est pas négligeable vu qu'ils ont totalement noyauté le pays. L'irresponsabilité serait de ne pas essayer de s'affranchir de leurs droits de cuissage. Pour éviter le retour des tentations impérialistes, la France nous permet de rester amis.

Habile tactique que de jeter l'éponge, instrumentalisant le Roi, diabolisant les autres. Bien facile de rejeter la faute sur les autres lorsque leurs débats sont rendus invisibles. Il faut avoir une lecture un peu critique de cette dramatisation démagogique. Le face à face de deux conceptions de l'évolution de notre pays. Engoncés dans un modèle qui rencontre ses limites, ils sont incapables de créativité, tentant encore une fois de maintenir un système qui les justifient. Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une véritable et profonde mutation où la croissance n'est pas celle à laquelle on veut soumettre les citoyens. L'occident n'a pas conscience des forces qui animent le monde. Devons-nous subir cette fuite en avant à laquelle tous nos politiciens se plient par vénalité ou par habitude? Choisissons une autre voie, opposée aux nationalismes. Notre force est le choix délibéré d'aller vers la France puisqu'ici il n'est plus possible de le réaliser, tellement empêtrés.

Dramatisatio, comédie et

Je suis assez dubitatif devant la solution de donner à une équipe de "technocrate", la responsabilité du budget. D'une part, les outils qui devraient-être au service des citoyens (puisqu'ils sont payés par nos soins et choisis pour leurs compétences) ne sont pas utilisés. Est-ce l'exemple d'une utilisation rationnelle, équitable, optimale de nos deniers qui induit de plus une démotivation. Au lieu de cela, ils utilisent des bureaux d'études qui ne peuvent être indépendants, des consultants. D'autre part, remettre le budget dans des mains technocrates, c'est faire l'aveux que notre démocratie n'est plus représentative des citoyens, laissant notre avenir à la merci d'une vision réductrice de la vie des Hommes. Aveux d'impuissance qu'il faut refuser. La politique est confondue avec l'économie et cela depuis des dizaines d'années.

Pourquoi devrions-nous encore payer ces fonctionnaires si nous les remplaçons par des d'autres. Leur demander de faire leur boulot n'est même plus d'actualité car, les années et décennies passées nous ont montré qu'ils ne le faisaient pas. La seule solution est de trouver le moyen de rendre inopérants ces prédateurs tout en essayant d'éviter de pénaliser les citoyens. Rejoindre la France c'est un choix qui ne pourrait être interprété, ni récupéré. Geste fort donnant aux Wallons une force politique et démocratique très grande et un signe que la souveraineté des peuples reste moteur de progrès.

2%, quel effort! Et encore, ce n'est pas une réduction mais stopper l'augmentation. Alors que nos taxes déjà bien élevées vont augmenter au delà de 10%, il propose, sans rougir, d'abandonner les 2% d'indexation. La bonne gouvernance veut une gestion optimalisée. C'est pour cela qu'ils sont bien payés. Faire croire que cette optimisation est un effort revient à dire que manger permet de vivre. Boucler un budget en 24 heures et trouver des fonds de budget aux ministères prouve le manque de recherche de l'optimal? Cela montre que tant qu'il n'y a pas de risque, ils profitent. Et ici, ce n'est pas la faute des prédécesseurs. Restez un peu décent. Est-ce le rôle de nos élus que d'optimiser leurs prébendes plutôt que d'essayer de faire au mieux avec ce qu'ils ont pour leurs citoyens. Enfin, je n'ai peut-être pas bien compris....

Petite précision : Le fédéral à reçu une augmentation de 5% durant l'exercice 2011 et peut-être une diminution de 5% proposée par les accords qui sont en train d'être négociés. L'indécence de nos députés n'a pas de limite et celle des ministres est inqualifiable. Par la pratique des petits mensonges, ils arrivent à transformer la perception des citoyens. En 2011, les députés reçoivent cependant 5% de plus sans oublier les ministres d'état issus des accords de précédant gouvernenemt qui continuent à percevoir leurs salaires et les aides (personnel et dotations) alors que ce gouvernement est en affaires courantes. Ce gouvernement d'ailleurs à géométrie variable qui applique ce qui lui convient au nom de la nécessité qui fait loi. Un réel dé-cumul, une réduction de 30 à 40% de leurs salaires, rétablissant l’égalité des citoyens qui sont, eux taxés à 50%.

Pendant plus de 500 jours, ils ont pu tourner, retourner les chiffres, affuter leurs propositions, faire tourner les modèles. Et maintenant pour s'étonner d'une baisse de la croissance, juste pendant les négociations? Voilà 500 jours qu'ils ont demandé l'aide à la BNB, le BP et des universitaires. Habitués à utiliser des taux qui leurs sont favorables; d'élever la traitrise, le parjure et le reniement comme valeurs, ils ont en face une part substantielle de la population qui a trouvé un, peut-être deux partis qui ne s'embarrassent pas d'entretenir leur magouillent. Même si la couleur Brune en terni les objectifs il ne faut toutefois pas oublier la dramaturgie, les efforts honteux et cyniques qu'ils octroient, les pressions des syndicats, l'instrumentalisation des tensions qui ne sont qu'artifices pour tenter de reprendre cette lente et inexorable prise de conscience des citoyens.

Nous constatons la confusion des intérêts personnels et de la politique, de l'économie et de la démocratie durant des dizaines d'années. Non, c'est trop facile de taxer toutes les idées de populistes lorsqu'elles contreviennent aux intérêts de ces prédateurs. Il s'agit de choisir le moyen de remettre la volonté des citoyens au centre des fondements sans que ces derniers n'en subissent trop les effets. Par ce choix délibéré, les citoyens montrent qu'ils comptent mais aussi qu'ils choisissent d'être acteurs tout en continuant à pouvoir garder leurs facultés de donner les directions de leurs destins. Rejoindre la France, c'est garantir d'être entendu en optimisant les chances de réussir une véritable révolution copernicienne.

Voilà plus d'un an, une certaine note refusée en quelques heures était à 90% acceptable. Alors pourquoi ne pas reprendre cette note? Les 10% inacceptables sont ceux qui nettoie notre pays d'une particratie héréditaire et prédatrice? La pression, les tensions, cette fantastique dramaturgie vieille à faire oublier qu'il a fallu quelques heures pour refuser ce qu'ils essayent de nous faire avaler maintenant. La différence, c'est qu'eux seraient légitimes, laissant croire que les autres ne le seraient pas. A la lecture du passé, la seule légitimité qu'ils ont, c'est la responsabilité de la situation actuelle. Ne subissons plus ces éternelles crises. Un chat retombe toujours sur ses pattes. Soyons un exemple au sein de l'Europe. Rejoignons la France, forts de notre choix.

Que proposez-vous puisque ceux qui sont censés gérer ne proposent que de vous saigner un peu plus au fil du temps? Reconnaissez que ceux qui sont payés mais en plus qui se mettent en politique délibérément ne se risquent pas, et cela depuis des lustres, à respecter votre demande. Comment les juger s'ils renient leurs paroles et de plus manipulent tellement bien qu'il est impossible de juger leurs résultats. C'est certain qu'il n'est pas possible d'aboutir à toutes les demandes. Mais lorsque les essentielles ne sont même plus atteintes, il faut changer ce système qui ne donne plus satisfaction. Je propose une solution qui a toutes les chances d'éviter le pire. Rester dans l'attentisme d'une solution, c'est l'assurance de voire continuer ce holdup d'abord démocratique et ensuite économique. Je place cela dans cet ordre car le bien vivre ensemble n'est possible qu'avec une démocratie en bonne santé. Le contraire est illusoire et nous le constatons.


ON reproche au MR d'exprimer son avis alors qu'il fut invité à participer. Probablement pour jouer la chandelle?  Non surtout pour mieux justifier soit l'échec, soit le combat difficilement gagné par EDR. Dans les deux cas de figures, c'est un bon calcul pour le PS. Mais pour les citoyens, ce n'est pas leur problèm! Technique similaire vis-à-vis de la NVA et du FDF qui ont quitté pour ne pas servir à justifier une manipulation bien conçue. Imaginez ces deux là aux négociations? Quel serait le résultat après ces quelques mois? La note de BDW à 90% acceptable n'indique-t-elle pas, contrairement à ce qui est laissé entendu, que la crise actuelle  n'est pas uniquement du chef des libéraux. L'occultation de la volonté de chacun montre aussi l'intention de rester caché, rendant la sanction électorale impossible.

Nous avons donné de nombreuses chances pour remettre la souveraineté des citoyens comme principe fondamental de notre système politique. Les fondamentaux de notre société, basés sur des valeurs de respect de la parole, du don de soi pour le bien être commun ont été galvaudés, détourné. N'oublions pas que, non seulement ils sont payés pour gérer la chose publique mais qu'ils ont choisi d'y travailler. Lorsqu'un contrat est signé, les contractant signent pour une mission. Ici, celle d'optimaliser le bien être commun. Ne devons nous pas maintenant profiter de ceux qui n'ont pas peur de risquer leurs disparitions pour réactualiser les termes du contrat ou du moins les repréciser. Et pour cela, nous devons accepter et donc préparer la scission. A force de nier leurs responsabilités, ils ne peuvent évoluer. Continuer à plébisciter ces prédateurs, c'est l'assurance des recommencements. Mais ils vont faire tout pour éviter cela afin de garantir leurs prébendes, soyez-en sûr!

dimanche 20 novembre 2011

Reconstruire les fondements et oser choisir plutôt que de subit

Certes, il faut bien constater l'incurie de ceux qui négocient, n'hésitant pas à demander des efforts aux communes sans respecter l'élémentaire "Prévoire, Organiser, Contrôler" (POC). Ce qui est surtout remarquable c'est qu'il s'agit pour la plupart des mêmes personnes. En effet, les communes sont souvent (mal) gérées par ceux là qui se trouvent à la tête des négociations. Et ces mêmes personnes qui ont dernièrement poussé les communes à investir en actions au rendement pourtant bien suspects se retrouvent aussi aux régions. La vitesse de bouclages des budgets, les erreurs transformées en jeux d'écritures, les choix de taux de croissances destinés à rendre les budgets conformes, préfigurent le futur d'une éthique galvaudée, véritables graal de notre particratie héréditaire. Combien de temps faudra-t-il encore pour que les citoyens décident de s'affranchir de ces prédateurs qui, il faut le constater, n'ont pas apporté de bien être au fils des décennies passées.

Et il faudrait croire à une rédemption alors que les gestes forts furent et sont des paroles sans suites? Nous, électeurs souverains, avons pourtant suffisamment donné des chances à cette rédemption. Et chaque fois, cette confiance est brisée par la traitrise, le reniement, la négation des erreurs passées, le plus sûr moyen du recommencement. Véritables coups dans les fondements de notre société, construite sur l'idée généreuse de l'égalité des hommes, notre démocratie est vidée de sa substantifique moëlle pour ne laisser que soumission à l'économie, négation d'une aspiration à l'humanisme et trahie par les mensonges de ceux qui pourtant veulent faire croire à leurs intentions socialistes. La seule opportunité reste de quitter ce système et d'adhérer à un autre, peut-être guère meilleur mais où néanmoins, l'alternance, le referendum et la vitalité politique qui en découlent, restent le maigre espoir d'infléchir notre avenir et celui de nos enfants.

S'il faut que cela soit par l'entremise de mouvements syndicaux, pourquoi pas! Cependant,le problème pour moi c'est la continuité. En effet, les syndicats n'ont pas pour vocation de faire de la politique et le relais politique est ensuite donné à ceux qui sont responsables de la situation actuelle et qui  n'apportent (plus) aucune réponse, au contraire, à cette soif de justice. La proximité entre une volonté d'éthique est trop grande avec ceux qui la renient. Le mouvement syndicaliste n'a pas, ces dernières années, été attentif ou même a toléré ces pratiques qui sont reprochées. Le noyautage par des partis qui se prétendent au service des petits est tel qu'il y a certitude d'une récupération assurant la main mise de ces parjures. Au final, la situation ne sera pas meilleure, au contraire. Il faut redessiner non seulement l'économie (petites cellules, insensibles aux pressions extérieurs, autonomes, socialement responsables) mais aussi et avant tout le paradigme de notre démocratie. Le citoyen n'a plus l'occasion d'exprimer sa sanction souveraine. Il me semble quasi impossible de revenir en arrière car le système et ce y compris les syndicats, à la lecture des actions passées, ne peut plus s'amender. Le point de non retour a été atteint voilà quelques dizaines d'années. La seule issue raisonnable tant pour l'esprit démocrate que pour l'économie est de rejoindre la France. Seule une vision globale, ce que s'interdit (les négociations actuelles, comme elles sont menées, en sont la preuve), permet de regarder en face cette mutation qui heurte notre Belgitude.

Ce que tente de faire EDR c'est de faire oublier à la population que l'institutionnel s'invitera rapidement à la table de festin et que le honteux compromis négocié ne tiendra pas longtemps. Nous pourrions même imaginer que ce budget soit "équilibré", son équilibre sera mis à profit pour accentuer les mains mises des partis héréditaires. Tactique du saucissonnage utilisée pour l'institutionnel mais en plus, par la dramaturgie, elle fait oublier ce qui est avant tout essentiel, la cohésion et l'égalité des citoyens. Or, cette égalité est niée depuis des décennies. Belle stratégie effectivement où EDR présente ces négociations comme le sacrifice ultime, le don de soi. En lisant bien, à qui profite le crime? Il n'y a pas besoin pourtant d'être savant pour comprendre ses mensonges, ses manipulations. Mais les médias sont devenus des caisses de résonances de ces prédateurs.

Apparemment EDR voudrait nous faire croire qu'il exige la protection des petits salaires? Qu'il exige aussi la réduction des salaires des députés et pas ces 5% qui sont un véritable affront à la majorité des citoyens. Qu'il exige un minimum de déontologie et d'éthique, en commençant par son parti pour avoir un minimum de crédibilité. Qu'il exige de ses collègues et surtout de ses coreligionnaires de la cohérence et le soucis du service et pas de se servir. Mais cela est impossible tant pour EDR que pour les autres, trop avides d'être au pouvoir, oubliant d'être au service. Il suffit de constater dans toutes les initiatives citoyennes l'empressement qu'ils prennent pour s'y faire un foyer viral. Ces partis sont devenus de véritables virus pathogènes. Ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'à s'entretenir, ils tuent leur hôte.

Fondamentalement, ne trouvez-vous pas étrange, alors que cela fait des dizaines d'années que ces problèmes structuraux existent, qu'ils faut, seulement maintenant, réagir rapidement et soit disant avec force. Pourquoi devrions-nous croire à cette soudaine rédemption. Ces partis traditionnels, responsables par définition, de la situation actuelle voudraient nous faire croire à une saine prise de conscience. L'évolution de la défiance des citoyens face à une gestion destinée à entretenir leurs prébende, a été pour tous LA motivation. Il ne s'agit pas du bien être des citoyens mais de modifications, d'évolutions démagogiques. Signe de leurs actions cosmétiques, ils occultent leurs débats, incapables de rencontrer le citoyen et de lui donner la possibilité d'une sanction souveraine. Au lieu de cela, ils tentent de manipuler les chiffres.

Qui seront les victimes? Pas eux sinon des mesures symboliques comme ces 5% de réductions du salaire des députés. Regardez bien, en vous débarrassant de cette dramaturgie. Le saucissonnage vise à rendre acceptable des mesures qui auraient dû être prises tant au Fédéral qu'à la Région, graduellement. Ils essayent par tous les moyens d'éviter d'être rendu responsables. Ayant la main mise totale sur les organes de l'Etat, ils peuvent, comme cela est constaté par le passé (commission déontologie), prendre les mesures destinées à tromper le citoyen et continuer sans vergogne à se servir. Une des solution est de partir vers la France même si à priori, pour certain, cela n'améliorera pas la situation. En faisant honnêtement l'exercice, ce ne semble pourtant pas le cas.

Effectivement, réduire les problèmes à un partis, même s'il est au pouvoir depuis longtemps et réduire le problème à une famille politique est trop simple. Cette réduction est bien trop facile alors que nous constatons l'empressement des négociateurs à focaliser l'opinion sur des pressions extérieures (alors que leurs responsabilités partagées n'ont pas été sanctionnées) pour essayer de s'affranchir. Les valeurs de notre société sont galvaudées par la traitrise, le parjure où le reniement. L'exemple d'une classe politique qui s'abandonne aux notations en paupérisant sa population n'est-il pas explicite et se traduit par une démagogie nécessaire au forfait. C'est comme de reprocher aux Français d'avoir vidé DEXIA et ainsi vouloir se soustraire à la critique de leurs véritables responsabilités. Alors que les Français font ce pour quoi ils furent élus, nos partis adaptent les budgets pour garder la main sur une gestion catastrophique. Mais qui sont ceux qui ont géré de cette façon. CQFD

Relisez la note de BDW. Toute la dramaturgie actuelle vise à faire écran de fumée pour éviter l'effort de mémoire, en justifiant leurs actions par des pressions exogènes. A la manoeuvre depuis des décennies, les partis aux négociations n'ont pas l'excuse de ne pas savoir, bien au contraire puisque devenus héréditaires. Réductions du nombre de niveaux de pouvoirs et de ses membres, réductions des salaires (pas les misérables 5%, honte aux citoyens), simplifications et optimisation, sanctions, etc. A 90% acceptable. Effectivement, les 10 % étant leurs prébende et on peut comprendre leur refus. Certes, on peut traiter la NVA de populistes. Toutefois, il faut reconnaître qu'ils ne s'embarrassent pas de garantir leurs acquis et ceux des membres de leur partis. Même si les thèses aux couleurs abjectes ne sont pas acceptables, contrairement à ces prédateurs aux négociations, ils ne doivent pas tout faire et n'importe quoi, pour essayer de garder le butin acquis au détriment de la démocratie.

Je n'ai aucun doute sur la conclusion de ce budget qui entérine la prédominance de l'économique sur la démocratie. Vous n'avez de toute façon eu rien à dire, ni même, élémentaire respect de l'esprit de la démocratie, de suivre les débats, vous permettant d'apporter votre sanction souveraine. Ils justifient et tentent de nous faire croire que leur "sacrifice" est la conséquence de pressions exogènes et pour imposer la nécessité d'une austérité qui étrangement ne touche que les citoyens moyens. Alors qu'ils sont à la manoeuvre depuis tant d'années, ils ne peuvent justifier le délabrement de notre pays qu'en faisant croire à leur innocence. Noyauté, phagocyté par ces partis, traitres et parjures, il n'y a d'autre solution que de s'affranchir de ces prédateurs en quittant le système qu'ils nous imposent. Essayez de trouver le moyen de s'extraire de cette dynamique et vous trouverez que l'une des seules solution est de rejoindre la France afin d'éviter la récupération, le recommencement.

Compliquer jusqu'à ne plus rien comprendre est aussi une tactique visant à éviter une lecture qui par sa simplicité pourrait mettre en péril leurs arrangements, leurs stratégies. Le citoyen a besoin d'une lecture simple de son environnement. C'est pourtant élémentaire. Cette simplicité est gage d'une efficacité que nos partis ne veulent pas. Certains crieront au populisme alors qu'il s'agit de revenir aux fondements d'une société dont certaines valeurs vont jusqu'à être inversées. Le sommet étant d'arriver, malheureusement, à transfomer la traitrise, le parjure en valeurs normales d'une démocratie. VOus verrez, à l'issue de ce budget odieux qu'ils arriveront à faire prendre des vessies pour des lanternes. L'expérience de ces mois d'attentes a été pour moi un véritable chemin initiatique où une lecture attentive et différenciée m'ont permis d'arriver à la difficile conclusion que rejoindre la France est la solution la plus optimale.

Quoique nous fassions, le modèle actuel porte en lui sa fin. Le modèle essaye de survivre en imposant un postulat de croissance qui en matière de physique n'est déjà pas correct. La seule façon de s'affranchir d'une irrémédiable déchéance de nos conditions de vie, alors que nous avons encore une infrastructure est de changer de paradigme et de revenir à une économie favorisant de petites cellules socioéconomiques plus insensibles aux tensions exogènes. Mais nous ne sommes pas prêt car ceux qui sont au pouvoir ne le permettent pas, préférant continuer la préemption sur tout. Ceux qui nous gouvernent sont incapables d'oser organiser la transition inféodés aux sirènes de l'économie de marché. L'étape nécessaire à ce nouveau paradigme étant de rejoindre la France pour y développer les synergies propices à donner le temps de cette mutation.

Rester dans le contexte Belgo-Belge hypthèque les chances déjà minces de tendre vers un changement dont nous pourrions être le moteur. Au lieu d'engager de vrais réformes, nos hommes politiques, totalement soumis aux dictats qui se font de plus en plus pathogènes. Considérations bien générales dont nous ne pouvons plus faire l'économie. Ainsi, que le budget arrive sous peu ne doit pas nous empêcher de mettre en place les outils et surtout d'arriver à nous affranchir de cette particratie qui a décidé de maintenir la politique qu'elle mène depuis des décennies. Cette particratie tente par tous les moyens (et vous constatez qu'ils sont nombreux) de faire des réformes qu'ils veulent nous faire prendre comme importantes alors qu'ils ne font que perpétuer sous l'apparence de sacrifices qui ne changent en rien la nécessité d'évoluer vers un schéma assurant différemment le bien être des citoyens. Faut-il pour autant accepter ce qu'ils vont nous imposer sous la bonnière d'une impossible remise en question et en niant tous leurs responsabilités évidentes. Cette négation preuve qu'il ne peut y avoir de révolution copernicienne.

La faute aux flamands, la faute à la FGTB, la faute à la finance,... N'avons-nous pas la fierté de prendre notre destin en main plutôt que de rejeter la faute alors que ceux qui sont élus pour gérer ce destin n'ont pas eu la dignité de respecter leurs engagements. Le système mis en place, au fil des années, à rendu la sanction inopérante sous l'apprence trompeuse du compromis. Le compromis n'est valable que quand le fond travaille pour le cohérence, le bien commun. Or, au regard du passé, ce qui est vérifiable, c'est l'évolution, les traitrises, les impunités, les reniements, les parjures de nos représentants. Que faire alors? Pour donner une meilleure probabilité de réussite il serait peut-être judicieux de rejoindre la France.

Et il y a aussi d'autres solutions. Non pas de succomber au dictat d'une vision mettant la chose publique à la merci de groupes dont l'intérêt n'est pas souveraineté des peuples mais leurs soumissions. Ouvrir les yeux en revenant à des questions fondamentales. En étant la tête dans le guidon, comment pourrions-nous réaliser la moindre révolution copernicienne. S'échiner à vouloir continuer à entretenir un système qui a préféré une vision pathogène au dépend de la souveraineté des citoyens n'a plus sa place. Le rejet de la faute sur l'autre, c'est accepter d'être victime. C'est aussi abandonner l'idée que tout est possible.C'est refuser les leçons du passé, le meilleur moyen de s'enfoncer dans ce cul de sac. Mettons les meilleures chances de réussir en rejoignant la France. Pourquoi. Déjà parce que cela sera un choix et pas une contrainte. Ensuite par cette petite possibilité qu'offrent l'alternance, le referendum. Certes ce n'est pas rose mais ici c'est impossible.

A force de vouloir être consensuel, le poil à gratter progressiste est devenu la chose "jetable" d'un système qui n'arrive et n'arrivera pas au changement copernicien de notre société. Changement éminemment nécessaire dont nous ressentons seulement les prémices. A vouloir exister dans un système soumis à des acteurs exogènes, niant la souveraineté des peuples, les verts ont voulu se diluer dans une mécanique qui ne peut supporter ce compromis encensé par ceux qui sont au pouvoir et qui n'est finalement qu'un levier démagogique pour ancrer une conception prédatrice et pathogène. En rejoignant la France, il s'agit d'un choix et non plus d'une contrainte, décidant de notre avenir avec la plus grande probabilité de réussir même si ce n'est certes pas rose. Ici, le Brun ou le Noir règnent et tout, naturellement, nous invite à y réfléchir. C'est l'assurance que les frustrations qui ont naturellement mené la division de ce pays, depuis des décennies, reviennent ou continuent. Pourquoi cela se serait il passé alors?

Comme le disait Coluche : "Compromis, chose due". Regardez l'évolution du monde et toutes les gesticulations sont et seront vaines si nous ne changeons pas le paradigme de notre économie et si nous n'avons pas le courage de faire cesser cette soumission de la souveraineté des peuples face au dictat d'une économie. Beaucoup diront qu'il s'agit de s'occuper des gens et pas des idées. Et bien, non! Voilà des décennies que  nous avons galvaudé les idées pour aboutir à une totale dépendence des gens. Pour avoir pratiqué le comprimis sans consensus, ceux qui avaient et sont à la charge d'organiser, régler la vie en commun se sont enfoncés dans la traitrise , la reniement, le parjure et l'impunité. Comment pouvoir s'occuper des gens lorsque leurs égalités est mise en péril? Comment apporter le bien être quand la maison est bâtie sur du sable? 

Que risquons-nous de plus que d'être niés, vampirisés. Forcer le vrais changement, en refusant le dictat n'est pas une mince affaire! Cependant, ceux qui risquent de perdre sont ceux qui ont depuis des décennies galvaudé les forces des citoyens. En étant pragmatique, la preuve la plus simple étant qu'un gouvernement en affaires courantes fait l'affaire. Il faut refuser et arrêter cette soumission, où les élus se soumettent plus volontiers à l'extérieur qu'à leurs cotoyens. Ne faut-il pas constater qu'à force de confier à ces prédateurs la gestion de nos intérêts, ces derniers sont phagocytés et utilisés pour leurs permettre de continuer à sévir. Quel meilleur moyen que de stopper net ces pressions (FGTB, PS, MR, CDH, ...) destinées à nous faire croire que nous perdrions tout alors qu'ils peuvent-être les seuls à perdre. Que mettre à la place? Partons vers la France. Première étape.

Ils dessinent les catastrophe pour mieux nous les faire subir. Osons dire non! Pas le non destiné à faire pression pour mieux récupérer ensuite. Pour rendre ce non effectif, il faut rendre impossible les mensonges, les transformations machiavélique, les mutations destinées à assurer le contrôle et la main mise, confiée finalement à d'autres. Autres qui  n'ont cure du bien être, de la pérennité d'une démocratie. Je n'ai trouvé que la réunion à la France comme première étape. Etape nécessaire à rendre une partie de cette souveraineté. Assumer un choix et toujours mieux que de subir une décision. Je suis certain que les citoyens, forts de cette responsabilité, apporteraient le meilleur alors qu'ils savent qu'ils ne peuvent plus rien apporter puisque depuis des décennies, leurs soif n'est plus écoutée, transformée aux intérêts d'entités insensibles à leur bien-être.

Facile de taxer toute simplification, optimisation, régulation comme populiste. Remarquez que dès qu'une mesure ne convient pas, elle est populiste. Pourtant ce n'était pas la note de BDW, à 90% acceptable qui était populiste mais bien son rejet. D'un côté, le MR qui doit faire de la musculation pour continuer à exister jusqu'à pratiquer la traitrise et de l'autre le PS qui fait croire que la faute c'est l'autre pour pouvoir continuer à exister et donner l'illusion d'une solidarité là où s'agit de la démagogie habituelle. Entre les deux, le CDH véritable sangsue et écolo qui essaye d'exister au prix de son âme. Mais qui est populiste. Choisissons plutôt que de subir. Serions-nous incapable de  nous affranchir d'un système incapable d'accepter la responsabilité qu'il a et donc d'avancer vers un meilleur. Simple et populiste évidemment.

Le calcul du PS et l'orientation qu'il insuffle machiavéliquement est intéressant. Il forme le gouvernement, il reçoit le plébiscite du peuple (de courte durée). La presse, véritable caisse de résonance y sera utilisée et ce qui restera dans les esprits, c'est le rôle volé par le PS. I ce dernier échoit, la faute sera due aux calculs électoraux, à la conjoncture, aux autres. Et ainsi, il reçoit encore la palme du protecteur des citoyens, défenseur de la solidarité. Ces calculs ont permis le noyautage, la main mise sur l'Etat depuis des décennies. VOus pensez que j'exagère? Parcourez notre histoire avec cette grille de lecture. Le poisson pilote de la FGTB utilise la peur pour renforcer le résultat expliqué ci-dessus. Si nous avions une alternative, cela ne poserait pas problème. Ils pratiquent tous la designation de l'autre comme source de tout mal. Preuve d'une impossibilité d'évoluer et de changer. Stop et choisissons plutôt que de subir. Allons vers la France.

Prenons un simple exemple : Tous, pour faire croire à leurs bonnes intentions, leur rédemption, la fin de leurs impunités, ils ont voté la mise en place d'une commission parlementaire de déontologie et de bonne gouvernance. Elle n'a jamais vu le jour. Un autre exemple avec la réduction des cumuls demandée et pourtant vidée de son sens. En effet, les ténors, gavés de mandats (regardez EDR, DR,...) sont ceux qui continueront tout à fait légalement ces cumuls. Ils s'arrangeront pour que seuls les seconds couteaux ne puissent cumuler. Ces deux exemples (parmi tant d'autres) montrent qu'ils n'hésitent pas à étouffer ce qui ne leur convient pas et à légaliser habillement ce qui les arrangent. Et comment voulez-vous sortir de cette véritable anguille qu'est notre particratie qu'ils onit rendu héréditaire sinon en la rendant caduque, inefficace. Une, si pas l'unique façon de le faire, est de partir vers la France sans oublier les avantages qui en résulteraient.

Nous vous protégerons, ferons remparts contre ceux qui vous veulent du mal. Ah bon! Depuis des décennies, c'est le mensonge... qui ne s'est jamais concrétisé. Ne laissons plus d'autres décider à notre place. Ne laissons plus nos espoirs être récupérés, à la merci d'une particratie, d'une Europe, elle même à la merci de personnes pour qui je n'ai pas donné ma confiance. Idées simplistes, populistes? Non, trop facile de taxer toutes les idées de populistes lorsqu'elles contreviennent aux intérêts de ces prédateurs. Il s'agit de choisir le moyen de remettre la volonté des citoyens au centre des fondements sans que ces derniers n'en subissent trop les effets. Par ce choix délibéré, les citoyens montrent qu'ils comptent mais aussi qu'ils choisissent d'être acteurs tout en continuant à pouvoir garder leurs facultés de donner les directions de leurs destins. Rejoindre la France, c'est garantir d'être entendu en optimisant les chances de réussir une véritable révolution copernicienne.

dimanche 13 novembre 2011

Comment sortir de cette spirale infernale?

Depuis des dizaines d'années, lorsque nous avons rencontré des problèmes causés par ceux qui étaient à même et qui auraient dû trouver des solutions, nous n'avons pas eu la possibilité ni ,il faut le dire, le courage de les sanctionner. Le Belge est un citoyen qui fait volontiers confiance. De peur d'avoir à rencontrer la sanction souveraine des citoyens, nos politiciens se sont construit un bastion pour résister à une évolution dont ils ne veulent plus prendre la responsabilité sinon celle de perpétuer leurs acquis, les avantages. Nous pourrions penser qu'un retour en arrière puisse balayer l'incurie dont une des expressions significative est l'hérédité électorale. Qu'aurions-nous à mettre à la place sans être récupéré par ces prédateurs qui ont, au fil du temps, construit un tissu si dense qu'il est impossible de remettre la démocratie sur le métier. Comme la république a su se remettre en question, quels sont les chemins qui peuvent nous aider à reconstruire une confiance?

Au regards des différentes crises vécues depuis le début de la Belgique, il faut constater qu'à chaque fois, nos politiciens ont réussi à faire croire à une rédemption salutaire. Que constatons-nous aujourd'hui sinon qu'ils avancent cachés, évitant toujours cette sanction par des artifices qui au fil du temps, en deviennent grotesques? Après chaque rebondissement, à force de traitrises, de reniements, de parjures, de manipulations des chiffres, d'écritures comptables plus que douteuses, nous ne constatons pas une amélioration pour la majorité des concitoyens. Quelles sont alors les voies qui s'offrent à nous, citoyens malmenés, niés dans leur soif de justice, d'équité, d'éthique? Il ya probablement diverses voies mais celle que j'essaye d'au moins faire évaluer, c'est de rejoindre la France. Même si cette solution ne semble pas acceptable pour certains, il me semble qu'il ne faut pas en écarter la possibilité.

Loin d'être parfaite, et pour ne pas avoir trouvé d'autre solution plus favorable à tous, cette idée au fil du temps prend consistance au point de vouloir la partager sans faiblir et d'avoir une autre lecture des actions ou omissions de nos représentants. Lorsqu'une issue semble bonne, pourquoi ne pas essayer de la faire partager par le plus grand nombre. Le résultat de cette nouvelle gabegie qu'ils vont nous faire avaler comme indispensable et nécessaire, ne résoudra pas l'essentiel problème de notre civilisation et de nos sociétés. La chance de pouvoir changer les paradigmes de notre culture n'est pas dans ce système qui arrive à nier l'essence même de l'humanisme. L'institutionnel s'invitera rapidement car il est maintenant ancré dans la structure même des relations.

Nous avons l'opportunité de porter notre soif dans un contexte, difficile certes, mais toutefois rempli de possibles. Notre construction nous a amené cependant à construire sur des bases bien difficiles, gage d'une place importante au sein de la République. Aujourd'hui nous devrons toutefois boire le bouteille jusqu'à la lie et supporter le  triomphalisme des négociateurs. N'oublions par le sacrifice demandé de nous rappeler l'impunité dont ils se sont garantis.

samedi 12 novembre 2011

Un budget qui sera accepté. Il faut continuer à expliquer...

Certes, il faut bien constater l'incurie de ceux qui négocient, n'hésitant pas à demander des efforts aux communes sans respecter l'élémentaire "Prévoire, Organiser, Contrôler" (POC). Ce qui est surtout remarquable c'est qu'il s'agit pour la plupart des mêmes personnes. En effet, les communes sont souvent (mal) gérées par ceux là qui se trouvent à la tête des négociations. Et ces mêmes personnes qui ont dernièrement poussé les communes à investir en actions au rendement pourtant bien suspects se retrouvent aussi aux régions. La vitesse de bouclages des budgets, les erreurs transformées en jeux d'écritures, les choix de taux de croissances destinés à rendre les budgets conformes, préfigurent le futur d'une éthique galvaudée, véritables graal de notre particratie héréditaire. Combien de temps faudra-t-il encore pour que les citoyens décident de s'affranchir de ces prédateurs qui, il faut le constater, n'ont pas apporté de bien être au fils des décennies passées.

Et il faudrait croire à une rédemption alors que les gestes forts furent et sont des paroles sans suites? Nous, électeurs souverains, avons pourtant suffisamment donné des chances à cette rédemption. Et chaque fois, cette confiance est brisée par la traitrise, le reniement, la négation des erreurs passées, le plus sûr moyen du recommencement. Véritables coups dans les fondements de notre société, construite sur l'idée généreuse de l'égalité des hommes, notre démocratie est vidée de sa substantifique moëlle pour ne laisser que soumission à l'économie, négation d'une aspiration à l'humanisme et trahie par les mensonges de ceux qui pourtant veulent faire croire à leurs intentions socialistes. La seule opportunité reste de quitter ce système et d'adhérer à un autre, peut-être guère meilleur mais où néanmoins, l'alternance, le referendum et la vitalité politique qui en découlent, restent le maigre espoir d'infléchir notre avenir et celui de nos enfants.

S'il faut que cela soit par l'entremise de mouvements syndicaux, pourquoi pas! Cependant,le problème pour moi c'est la continuité. En effet, les syndicats n'ont pas pour vocation de faire de la politique et le relais politique est ensuite donné à ceux qui sont responsables de la situation actuelle et qui  n'apportent (plus) aucune réponse, au contraire, à cette soif de justice. La proximité entre une volonté d'éthique est trop grande avec ceux qui la renient. Le mouvement syndicaliste n'a pas, ces dernières années, été attentif ou même a toléré ces pratiques qui sont reprochées. Le noyautage par des partis qui se prétendent au service des petits est tel qu'il y a certitude d'une récupération assurant la main mise de ces parjures. Au final, la situation ne sera pas meilleure, au contraire. Il faut redessiner non seulement l'économie (petites cellules, insensibles aux pressions extérieurs, autonomes, socialement responsables) mais aussi et avant tout le paradigme de notre démocratie. Le citoyen n'a plus l'occasion d'exprimer sa sanction souveraine. Il me semble quasi impossible de revenir en arrière car le système et ce y compris les syndicats, à la lecture des actions passées, ne peut plus s'amender. Le point de non retour a été atteint voilà quelques dizaines d'années. La seule issue raisonnable tant pour l'esprit démocrate que pour l'économie est de rejoindre la France. Seule une vision globale, ce que s'interdit (les négociations actuelles, comme elles sont menées, en sont la preuve), permet de regarder en face cette mutation qui heurte notre Belgitude.

Ce que tente de faire EDR c'est de faire oublier à la population que l'institutionnel s'invitera rapidement à la table de festin et que le honteux compromis négocié ne tiendra pas longtemps. Nous pourrions même imaginer que ce budget soit "équilibré", son équilibre sera mis à profit pour accentuer les mains mises des partis héréditaires. Tactique du saucissonnage utilisée pour l'institutionnel mais en plus, par la dramaturgie, elle fait oublier ce qui est avant tout essentiel, la cohésion et l'égalité des citoyens. Or, cette égalité est niée depuis des décennies. Belle stratégie effectivement où EDR présente ces négociations comme le sacrifice ultime, le don de soi. En lisant bien, à qui profite le crime? Il n'y a pas besoin pourtant d'être savant pour comprendre ses mensonges, ses manipulations. Mais les médias sont devenus des caisses de résonances de ces prédateurs.

Apparemment EDR voudrait nous faire croire qu'il exige la protection des petits salaires? Qu'il exige aussi la réduction des salaires des députés et pas ces 5% qui sont un véritable affront à la majorité des citoyens. Qu'il exige un minimum de déontologie et d'éthique, en commençant par son parti pour avoir un minimum de crédibilité. Qu'il exige de ses collègues et surtout de ses coreligionnaires de la cohérence et le soucis du service et pas de se servir. Mais cela est impossible tant pour EDR que pour les autres, trop avides d'être au pouvoir, oubliant d'être au service. Il suffit de constater dans toutes les initiatives citoyennes l'empressement qu'ils prennent pour s'y faire un foyer viral. Ces partis sont devenus de véritables virus pathogènes. Ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'à s'entretenir, ils tuent leur hôte.

Fondamentalement, ne trouvez-vous pas étrange, alors que cela fait des dizaines d'années que ces problèmes structuraux existent, qu'ils faut, seulement maintenant, réagir rapidement et soit disant avec force. Pourquoi devrions-nous croire à cette soudaine rédemption. Ces partis traditionnels, responsables par définition, de la situation actuelle voudraient nous faire croire à une saine prise de conscience. L'évolution de la défiance des citoyens face à une gestion destinée à entretenir leurs prébende, a été pour tous LA motivation. Il ne s'agit pas du bien être des citoyens mais de modifications, d'évolutions démagogiques. Signe de leurs actions cosmétiques, ils occultent leurs débats, incapables de rencontrer le citoyen et de lui donner la possibilité d'une sanction souveraine. Au lieu de cela, ils tentent de manipuler les chiffres.

Qui seront les victimes? Pas eux sinon des mesures symboliques comme ces 5% de réductions du salaire des députés. Regardez bien, en vous débarrassant de cette dramaturgie. Le saucissonnage vise à rendre acceptable des mesures qui auraient dû être prises tant au Fédéral qu'à la Région, graduellement. Ils essayent par tous les moyens d'éviter d'être rendu responsables. Ayant la main mise totale sur les organes de l'Etat, ils peuvent, comme cela est constaté par le passé (commission déontologie), prendre les mesures destinées à tromper le citoyen et continuer sans vergogne à se servir. Une des solution est de partir vers la France même si à priori, pour certain, cela n'améliorera pas la situation. En faisant honnêtement l'exercice, ce ne semble pourtant pas le cas.

Effectivement, réduire les problèmes à un partis, même s'il est au pouvoir depuis longtemps et réduire le problème à une famille politique est trop simple. Cette réduction est bien trop facile alors que nous constatons l'empressement des négociateurs à focaliser l'opinion sur des pressions extérieures (alors que leurs responsabilités partagées n'ont pas été sanctionnées) pour essayer de s'affranchir. Les valeurs de notre société sont galvaudées par la traitrise, le parjure où le reniement. L'exemple d'une classe politique qui s'abandonne aux notations en paupérisant sa population n'est-il pas explicite et se traduit par une démagogie nécessaire au forfait. C'est comme de reprocher aux Français d'avoir vidé DEXIA et ainsi vouloir se soustraire à la critique de leurs véritables responsabilités. Alors que les Français font ce pour quoi ils furent élus, nos partis adaptent les budgets pour garder la main sur une gestion catastrophique. Mais qui sont ceux qui ont géré de cette façon. CQFD

Relisez la note de BDW. Toute la dramaturgie actuelle vise à faire écran de fumée pour éviter l'effort de mémoire, en justifiant leurs actions par des pressions exogènes. A la manoeuvre depuis des décennies, les partis aux négociations n'ont pas l'excuse de ne pas savoir, bien au contraire puisque devenus héréditaires. Réductions du nombre de niveaux de pouvoirs et de ses membres, réductions des salaires (pas les misérables 5%, honte aux citoyens), simplifications et optimisation, sanctions, etc. A 90% acceptable. Effectivement, les 10 % étant leurs prébende et on peut comprendre leur refus. Certes, on peut traiter la NVA de populistes. Toutefois, il faut reconnaître qu'ils ne s'embarrassent pas de garantir leurs acquis et ceux des membres de leur partis. Même si les thèses aux couleurs abjectes ne sont pas acceptables, contrairement à ces prédateurs aux négociations, ils ne doivent pas tout faire et n'importe quoi, pour essayer de garder le butin acquis au détriment de la démocratie.

Je n'ai aucun doute sur la conclusion de ce budget qui entérine la prédominance de l'économique sur la démocratie. Vous n'avez de toute façon eu rien à dire, ni même, élémentaire respect de l'esprit de la démocratie, de suivre les débats, vous permettant d'apporter votre sanction souveraine. Ils justifient et tentent de nous faire croire que leur "sacrifice" est la conséquence de pressions exogènes et pour imposer la nécessité d'une austérité qui étrangement ne touche que les citoyens moyens. Alors qu'ils sont à la manoeuvre depuis tant d'années, ils ne peuvent justifier le délabrement de notre pays qu'en faisant croire à leur innocence. Noyauté, phagocyté par ces partis, traitres et parjures, il n'y a d'autre solution que de s'affranchir de ces prédateurs en quittant le système qu'ils nous imposent. Essayez de trouver le moyen de s'extraire de cette dynamique et vous trouverez que l'une des seules solution est de rejoindre la France afin d'éviter la récupération, le recommencement.

Compliquer jusqu'à ne plus rien comprendre est aussi une tactique visant à éviter une lecture qui par sa simplicité pourrait mettre en péril leurs arrangements, leurs stratégies. Le citoyen a besoin d'une lecture simple de son environnement. C'est pourtant élémentaire. Cette simplicité est gage d'une efficacité que nos partis ne veulent pas. Certains crieront au populisme alors qu'il s'agit de revenir aux fondements d'une société dont certaines valeurs vont jusqu'à être inversées. Le sommet étant d'arriver, malheureusement, à transfomer la traitrise, le parjure en valeurs normales d'une démocratie. VOus verrez, à l'issue de ce budget odieux qu'ils arriveront à faire prendre des vessies pour des lanternes. L'expérience de ces mois d'attentes a été pour moi un véritable chemin initiatique où une lecture attentive et différenciée m'ont permis d'arriver à la difficile conclusion que rejoindre la France est la solution la plus optimale.

Peut-être mais je ne crois pas car cela dépend aussi de nous. Cela fait au minimum 50 ans que la Belgique a perdu son âme. Ceux qui se sont battus pour garder leur liberté ne voulaient certainement pas que notre démocratie soit autant galvaudée. Ils respectaient les valeurs de nation, de souveraineté parce qu'elles représentaient des hommes debout à l'opposé de la traitrises, des reniements, des parjures et la soumission des hommes à une minorité de prédateurs aux commandes de l'économie. La dictature de l'économie n'est pas tolérable et la démocratie non négociable. La France justement nous donne une chance pour que nous puissions infléchir l'orientation de notre société en s'opposant aux extrémismes par un vote d'opposition par exemple au FN et au BlingBling. C'est proposant la réunion, en l'évaluant que nous ferons face à l'obscurantisme. Ne pas être capable de reposer les questions fondamentales est le signe que nous ne pouvons pas sauvegarder l'essentiel de notre société dont la démocratie est l'émanation. Il faut parfois se faire violence et essayer d'avoir un minimum d'intelligence de ne pas s'arrêter à des habitudes ou la consensualité. Or nous n'avons pas nécessairement le temps au regard de l'évolution des autres continents. Il faut parfois sortir de sa bulle et avoir confiance dans la créativité humaine.

L'illusion est de croire à une quelconque rédemption alors que la preuve de la volonté à continuer à entretenir leurs avantages est inscrite dans le résultat de ces négociations. Il y a tellement de façons d’annihiler la volonté des citoyens à plus d'éthique et de justice. La commission "déontologie" de la chambre n'a jamais rendu un avis. Il est facile de rendre des actions inopérantes. Tout comme le dé-cumule des mandats qui fut vidé de son sens. Les élus cumulards pouvant continuer avec l'aide de la loi et l'impression donnée aux citoyens d'une déontologie enfin rétablie. Les bonnes intentions sont utilisées pour tromper les citoyens. Les gestes forts ne sont même plus donnés face à l'impossibilité de la sanction souveraine des électeurs. L'impunité est le cancer de notre pays. Pensez à rejoindre la France est une des solutions les plus optimale.

mardi 1 novembre 2011

Qui est la manoeuvre, finalement?

On ne pas dire effectivement que l'IEV soit indépendant. Alors que nous avons une des administration les plus pléthoriques, nous n'aurions pas de services compétents. Je ne pense pas! Pour le PS comme pour les autres, ils ne sont pas tous inféodés aux partis. Quoique, vu la noyautage patiemment construit au fils des décennies, il ne doit plus y avoir beaucoup de fonctionnaires sans leurs cartes de partis. C'est bien cela le problème. Une révolution copernicienne n'est probablement plus possible. Les 300 M€ en 24h trouvés ne prouvent-ils pas la mauvaise gestion? D'autant que le budget de la région devra être remis sur le métier vu qu'ils utilisent depuis des décennies des estimations qui leurs conviennent. La France permet de s'affranchir d'une grande partie de ces prédateurs tout en permettant la continuité, débarrassés des problèmes communautaires et de renouer avec l'alternative, le référendum. Les fonctions régaliennes étant déjà toutes au Nord.

Enfin concernant la sortie du nucléaire, il faut évidemment économiser. Regardez la conquête de la Lune et la créativité humaine qui en quelques années à amené des solutions et des avancées technologiques dont nous profitons encore aujorud'hui. Il faut prendre des décisions claires sinon de voire les lobbies récupérer les financements phagocytant les autres voies de développements industriels d'alternatives. Ainsi sont les humains. Que pourrions-nous développer avec les milliards investit pour faire 100% des 15% que vous avancez. L'unique voie est celle d'un projet fort. Quelle raison serait suffisamment valable pour justifier de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Faisons de l'arrêt du nucléaire notre conquête de la Lune. C'est non seulement un projet porteur mais surtout l'une des seules solutions pour que l'occident puisse s'affranchir de ses démons. Regardez l'hypocrisie dans les pays arabes. Sans cette volonté de garantir 'notre' pétrole, notre message humaniste serait enfin cohérent.

L'allemagne a bien compris. Merkel n'est-elle pas physicienne? Décider maintenant la sortie du nucléaire, c'est assurer que les moyens soient mis pour diversifier, insensibiliser nos sources d'énergies. C'est pourtant élémentaire et pourtant nombreux sont ceux qui, même à la lecture des décennies passées, continuent à croire que sans message clair, la transition se fera naturellement. La France n'envisage pas actuellement cette sortie. La contagion de sortie du nucléaire permettra à cette dernière de sortir de cette voie qu'elle protège au détriment de populations entières en Afrique, gràce aux techniques développées chez ses voisins. La France donnant du temps à l'industrialisation mais garantissant aussi à l'occident une opportunité de perpétuer l'esprit des lumières. Ils sont cyniques ceux qui ne veulent aucun changement juste pour éviter de changer leurs habitudes.