samedi 19 février 2011

La seule solution possible serait-elle de revenir à la situation datant d'avant 1960?

Il serait naïf de croire que la division de la Belgique soit un hasard ou une erreur momentanée et que depuis plus de 50 ans, les tribulations et crises ne sont qu'une succession de décisions imputables aux seuls politiciens. Les "co-friteurs", même si leurs désirs sont légitimes, ne prennent pas la mesure du travail, lent et insistant, d'une histoire déjà pliée dès le départ. Qu'ils soient bleu, vert, orange, rouge ou coloré de brun, il n'y a pas de place à l'improvisation, ne nous leurrons pas. Rendons ce pays aussi insensible que possible aux biens réelles pressions d'un modèle économique et social iniques et imposés aux citoyens. Séparons-nous avant de devenir des ennemis.

"Un bon divorce plutôt qu'une mauvaise réconciliation". La plupart des interventions s'acharnent "contre" sans proposer de solution. La plupart des forums se remplissent effectivement de retour futiles à l'histoire interprétée, d'une critique uniquement négative. Enfin, toutes les frustrations générées par une incompréhension du jeu des nos représentants mais surtout par cette furieuse sensation que les citoyens ne sont plus entendus, n'aboutissent à rien. En revenant sur la réconciliation, les propositions que j'avance et que j'aimerais pouvoir être évaluées, partent du principe que lors d'une négociation, il ne faut pas arriver avec des des arguments "contre" mais aussi avec des arguments "pour". De plus, la négociation n'est envisageable, par définition, qu'à partir du moment où il y a possibilité d'échanger, d'équilibrer. Ainsi, il faut pouvoir apporter de éléments et surtout, ne pas être "demandeur de rien" ou même plus grave "être contre".

Je pense  sérieusement, que le rattachement à la France a deux vertus. La première étant de rendre inefficaces ces potentats qui ont subtilisé la démocratie et la deuxième, d'éviter ces querelles incessantes créées par une peur irraisonnée des Flamands et aussi des pressions extérieures que seuls, les politiques, par décisions peuvent rendre inefficaces? Or ces mêmes politiciens sont inféodés à ces groupes de pressions et ont galvaudé leurs responsabilités face aux citoyens. Le divorce, tel qu'envisagé permet d'éviter cette subordination qui génère et génèrera toujours des frustrations. La région Bruxelloise élargie, également devenue insensible aux tentations "nationalistes" permet de rendre ce moteur de bien être indépendant du jeu des prévaricateurs et enfin d'incarner une réelle Europe des régions tout en optimisant l'institution Européenne. Enfin, la Flandre, face à ses peurs, dans un divorce mutuellement consenti, peu, même si c'est une chimère, prendre son destin en main.

L'intérêt étant que in fine, la flandre ne risque pas trop de perdre ses atouts car intégrée à l'Europe, le tissus économique n'est pas détruit et elle est mise en face de ses responsabilités vis à vis de ses démons séculaires. C'est le meilleur cadeau des Wallons. L'idée des 4 régions, n'est qu'un calcul, qui consiste à déplacer stratégiquement des sphères d'influences donnant dans un futur proche, des possibilités de mieux encore imposer certains "dictats" Flamands, un simple renforcement du déséquilibre. Quand à la réunion de Bruxelles et de la Wallonie, elle n'apporte pas d'élément suffisamment significatifs pour permettre une négociation "équilibrée", ni une masse critique suffisante (sans penser à la reconduction du système politique).

L'indépendance pure et simple de Bruxelles ou de la Wallonie verrait de fortes tensions non seulement vis-à-vis des autres communautés mais aussi des autres pays Européens. Les tentations  récentes d'amender les budgets 2011 et AIP ne constituent qu'un avant goût d'une volonté de nos représentants de s'affranchir du respect des règles en vigueur. Le glissement est lent et donc, vis-à-vis du citoyen, imperceptible. L'évolution du tissu démocratique augure d'une liberté coupable de nos représentants. Le divorce même s'il ne permet pas de redevenir amis, puisque nous ne serions pas amis permet d'éviter de devenir de véritables ennemis. Et si nous ne sommes pas de véritables ennemis, l'amitié ne peut se construire sur un lien de subordination.

4 régions et 1 couffin.

Il s'agit d'une même stratégie appliquée depuis plus de 50 ans. 


Par exemple, en cas de négociation, la région germanophone, important accès à l'Allemagne, rendrait cette négociation ou même scission un peu plus difficile ou moins équilibrée. D'autant qu'elle serait idéalement située entre la Flandre et l'Allemagne et qu'elle rendrait l'accès à la Hollande aussi plus difficile. Cela n'a certainement pas manqué d'attirer l'attention des stratèges Flamands. La sonnette d'alarme de la région germanophone a fait réfléchir au Nord. Les intérêts assez bien liés entre les germanophones et Wallons seraient ainsi ébréchés en vue, par exemple, de négociations sur BHV. Il serait naïf de croire, comme cela a été mené depuis 50 ans, que nos éminences du Nord n'ont pas une vision de plusieurs coups en avance. Il faut pouvoir juger à charge et à décharge et de toute façon proposer des solutions. 


Par exemple, vu que le centre opérationnel et les dividendes des 268 millions de BNP-Fortis sont essentiellement profitables à la France comme d'ailleurs pour Tractebel, Electrabel, SPE, et j'en passe, n'hésitons pas à rejoindre la France pour au moins profiter de ces fleurons bradés et de cette rente nucléaire, entre autres. Pour les fonctions régaliennes et industrielles du pays (la plupart des ministères, la SNCB, Belgacom, armée, etc...) sont déjà mises essentiellement au service de la Flandre, il n'y a plus guère d'hésitations. En revenant sur les 268 millions d'euros venant de l'ex-Fortis. Si cette banque dont seuls les actifs saints ont été livrés à la BNP peut rapporter autant en dividendes, dont une partie reste en impôts (en France) et une autre en frais de gestions (en partie aussi en France), il eut été plus judicieux d'en garder la maîtrise, l'ISOC, et autres frais opérationnels. Le revenu aurait été différent et certainement plus avantageux pour les Belges (mais peut-être pas pour les dirigeants...). D'autant qu'une part importante des actifs nocifs, issus des subprimes furent gardés et pèsent à contrario sur le budget. Là, nul ne donne les coûts qui devraient venir en malus de ces dividendes. Il suffit déjà de prendre le coût de l'intérêt sur les quelques milliards prêtés par l'état et venant un sus de la dette. Il y avait peut-être d'autres solutions mais il fallait, dans la masse financière, garder disponible des liquidités pour pouvoir sauver la KBC. 


Il ne s'agit pas uniquement d'une tactique Flamande mais aussi et surtout d'une incurie Wallone où tous sont parties prenantes. Le pire étant ceux qui s'affichent de prétendus protecteurs des démunis. Ils volent deux fois leurs électeurs. Une première en les trompant sur leurs bien être mais le pire une deuxième fois sur l'idée.


Avant de devenir ennemis, séparons-nous.

jeudi 17 février 2011

La révolution de la Frite...

Ce matin, débat intéressant sur la première entre Mr Gheude (GeWif) et un autre intervenant! Ce dernier  assénant, comme ces étudiants, des slogans où ils se présentent comme LES représentants des TOUS les étudiants ou de TOUS les Wallons. Il est reconnu que tous les étudiants, tous les Wallons désirent maintenir l'Union de la Belgique! Cela me fait penser aux publicités de produits lessiviels. Ou pour cet intervenant qui martèle qu'il est préférable d'avoir une solidarité (assurance) reprenant 10 Millions plutôt que 4, 2 ou 1 Millions d'habitants. N'est-il pas préférable encore d'avoir une solidarité de 70 millions? Dans la même veine, Avec sérieux, il déclare l'impossibilité d'un rattachement ou d'une scission tant juridique vis à vis de l'Europe ou des autres pays de cette Europe. Soit disant vérité assainée avec passion mais sans être vérifiée sérieusement.

Ces annonces, postulats déclarés comme vérités sans contestation possible me conforte effectivement qu'il s'agit de persuader et d'une vulgaire pantalonnade et surtout qu'il est temps que les Wallons, comme les Bruxellois, de ne plus faire le jeu d'un monde politique et économique qui a tout intérêt à maintenir une Belgique Unie pour y puisser ses avantages jusqu'à épuisement. L'indexation du salaire des politiques, les affaires, les pratiques mafieuses, la prédominance des lobbies économiques et financiers sur les décisions politiques, le noyautage des administrations, le décret sur le cumul vidé de sa substance et message patent de l'incurie et j'en passe. Choses tellement ancrées qu'il serait irresponsable de croire dans un changement en profondeur par ce qui est considéré comme unique solution,  actuellement. Pensent-ils pragmatiquement que cela va éviter les retours et récupérations, constatées depuis des dizaines d'années.

Le système est tellement bien fait qu'il tue toutes les vélléités d'en sortir. L'espoir, l'envie d'y croire est une motivation légitime mais il faut pouvoir arrêter de se faire des chateaux en Espagne. Je préfère les châteaux en France :-) Oui, le rattachement n'est pas l'option première de tous les Wallons ACTUELLEMENT. Il faut remarquer que cette éventualité n'a pas eu la chance d'être évaluée avec l'aide des financements publics (BNB, Bureau du plan, Experts) ou de partis (centres d'études) ou même de groupes de pressions économiques. Oui, le RWF, le GeWif et autres factions n'ont pas reçu de soutiens larges. Mais, Shame a-t-il été une réussite? Il faut bien commencer par quelquechose. Effectivement, la révolution de la Frite, initiative d'étudiants semble honnête sauf lorsqu'ils se présentent comme LES réprésentants de TOUS les étudiants. Là, commence la manipulation et ma suspicion.

La circonscription fédérale semblerait une orientation intéressante comme le maintient de la solidarité. L'option est noble pour autant que le système politique soit entièrement assaini car il est irresponsable de croire que cela va changer la donne. Mettez-vous à la place des électeurs, et essayez de simuler les votes et les orientations ensuite, bon sang! La transformation à faire n'est pas cet effet de façade mais bien plus profonde.

Quand à Bruxelles élargie, la proposition d'en faire l'incarnation de l'Europe en mal de concrétisation est une option qui permet non seulement la négociation entre les communautés, mais aussi de contredire tous ces postulats d'une impossibilité due à la création d'un nouveau pays (il n'y a pas de nouveau pays dans le scénario proposé) ou ce postulat de l'opposition des autres pays pour faire face à leurs séparatismes respectifs (il s'agit d'un rattachement qui n'est pas indépendantisme). Croire qu'une solution se limitant à une gestion d'une ville état où se trouve les institutions européennes me semble être bien plus naîve que celle là même qui est reprochée à penser à Bruxelles Européenne. Il est paradoxal d'entendre ceux qui réfute cette dernière hypothèse oser imaginer un nouvel état comprenant Bruxelles élargie (indépendantisme). Enfin, nous ne sommes pas à la première incohérence.

Pour la Wallonie, toutes les synergies sont déjà en place. L'avis de cette dame, s'opposant à devenir Française vu les différences profondes avec le peuple Français provient aussi d'une série d'idées insuflées au fils du temps. La peur d'une dissolution du caractère dit Belge. EN quoi cela changerait-il notre vie quotidienne? S'est-elle déjà posé la question et oser évaluer. Par contre, ce qui est certain, ce sont ces continuelles crises coûteuses et cette séparation grandissante entre le Nord et le Sud où autant les médias, les politiciens, les entrepreneurs ne se connaissent plus. A choisir, rationnellement, vu la situation, la France me semble bien plus proche.

lundi 14 février 2011

Glissement de l'Etat de droit et disparition de l'Etat de devoir...

Ce qui, à l'aulne de cet article, me fait tirer quelques enseignements c'est que la discussion se situe essentiellement dans la volonté farouche de tous les partis d'être dans l'aventure d'un nouveau gouvernement sauf peut-être la NVA. Il pourrait sembler normal que tous ces fins stratèges travaillent à garantir leurs quartier de tarte mais il me semble aussi très intéressant de constater qu'à côté de cette présence médiatique exacerbée se prennent des décisions qui pour le moins me semblent terribles. La préparation du budget 2011, l'AIP dont la responsabilité politique serait prise par un gouvernement, qui il faut le rappeler, n'a plus de responsabilité politique vu qu'il est en affaires courantes. Il ne faut pas galvauder les termes et surtout la constitution. Que pourrait faire ensuite le futur gouvernement avec des accords qui n'ont pas de légitimité constitutionnelle ?

Le flou entretenu au fil des années sur une législation de plus en plus complexe et incompréhensible par les citoyens engendre et va engendre toutes les frustrations et générer encore de plus en plus un désengagement des citoyens du fait politique. Or, certains voudraient faire tomber les derniers remparts en faisant croire que notre société est régie par le monde des affaires puisque un gouvernement en affaire courante maintient le pays et prend des décisions en dehors des règles établies par un glissement sémantique dangereux. La chose politique est seule garante de changements nécessaires face aux grands défis de notre société en devenir. Le gros problème étant que ce fait politique est phagocyté ou détournée par quasi la totalité des  représentants de notre société civile. Il n'y a pas beaucoup d'options pour les peuples sinon de changer radicalement les paradigmes de nos démocratie et d'avoir la force de la défendre.

Les propositions consistant à promouvoir le rattachement de la Wallonie permet beaucoup de synergies et d'évacuer une bonne partie de l'incurie systémique. La Flandre reprenant les fonctions régaliennes et institutions (déjà sous sa coupe) garde le status de Belgïe évitant la création d'un pays. L'élargissement de Bruxelles à une masse critique nécessaire à son développement profitant aux deux autres ex-régions et constituant la Capital de l'Europe (reprenant, comme demandé dernièrement, le parlement et d'autres fonctions éclatées de l'Europe) me semblent une option valable ou en tout cas défendable. Il s'agirait donc de créer un parti, ayant dans ses statuts sa dissolution lorsque l'objectif est atteint (pour garantir son message opposé aux prévaricateurs) et d'y travailler à évaluer tous les scénarios qui peuvent au maximum éviter ces dépenses pharaoniques créées par des crises en cascades dont le coût s'élève quasi au même niveau que la dette de la Belgique.

samedi 12 février 2011

Un plan révolutionnaire sur BHV ????

Les fameux "demandeurs de rien" puisqu'ils n'agissent qu'en réaction à... Essayons de s'en débarrasser (en s'attachant à la France) et de reconstruire une relation "normale" et adulte toujours en se rattachant à la France. C'est en nous rendant indépendant, sans être assujetti que nous pourrons construire (une véritable union européenne).Pour pouvoir négocier il faut apporter les arguments qui permettent à l'autre de se sentir respecté. Pour aboutir à une solution durable il faut assurer qu'il ne puisse y avoir de lien de soumission gage d'un retour des problèmes tôt ou tard.

A cette fin, un vrai plan révolutionnaire serait: Rendre indépendante la zone de Bruxelles.
Il n'y a pas beaucoup de solution sinon celles qui seraient acceptables et réalisable.
1) L'acceptabilité est possible si les parties en conflits ne sont pas laisée et ne peuvent plus peser par la suite sur le résultat. L'indépendance d'une région élargie est seule garante de cet acceptabilité. L'indépendance n'est possible que si le contexte le permet et l'accepte. L'Europe (d'autant qu'il y a une demande de rassembler le parlement Européen sur Bruxelles) et donc les grands pays qui la constitue ne peuvent accepter facilement un nouvel état dont la pérennité n'est pas assurée. L'Europe peut toutefois réaliser son incarnation dans une zone qui garanti l'indépendance de ses institutions (déjà physiquement).
2) Pour que la solution soit réalisable il faut garantir à longue échéance la viabilité. La masse critique nécessaire doit permettre une indépendance économique et d'infrastructures. Aéroport, gares, liaisons routières et autoroutières, bâtiments (palais présidentiel, ministères, etc..) et infrastructures (internet, logistique, etc...). Il faut donc permettre une masse minimum d'infrastructures pour éviter d'être bloquée par des décisions de pays étrangers (Flandre et France par exemple). Le ring, Zaventem doivent-être intégrés à une région-état où la fiscalité tant des fonctionnaires anciens et futurs fonctionnaires Européens est perçue dans cette région, de même que celle des frontaliers.

Voilà un résumé d'un plan révolutionnaire.

vendredi 11 février 2011

Quelques précisions... sur l'actualité

L'histoire de la grenouille qui meurt parce qu'elle est cuite doucement. Il est assez intéressant de constater que les parties en présence ne s'interroge sur la constitutionnalité de l'exécution d'un AIP. ALors que pour le référendum, l'argument d'inconstitutionnalité est directement mis en avant. Pour la constitution du budget 2011, c'est pareil avec déjà une hausse de température. La technique c'est de poser le problème pour le referendum (refusé), ensuite le budget (acceptée avec l'aide de constitutionnalistes fort orienté qui valident avec leurs titres). Ensuite l'AIP est présenté et comme le budget a été validé, l'AIP passe sans aucune question. Ensuite… tous les scénarios sont possibles. Suite à la pression sur la Belgique, le non-gouvernement prend la décision de relever certaines taxes, etc.. Notre démocratie glisse de plus en plus au gré d'intérêts financiers et des partis, c'est prévaricateurs systémisés.

Il me semble, dans une démocratie qu'il est important que le dernier mot soit donné au Politique. Il me semble aussi qu'il est important que les organes administratifs puissent donner en toute transparence, leurs avis et recommandations. Nous les payons, finalement. Est-ce fait ? Il me semble aussi, que les décisions des hommes politiques doivent-être montrées, argumentées devant les citoyens, gages du respect des citoyens. Est-ce fait ? Enfin, et la se situe le problème majeur, les décisions ainsi rendues publiques devraient amener à la sanction électorale. Or cette sanction n'est plus possible vu l'opacité maintenue des décisions, la complexité de plus en plus importantes des dossiers, maintenue par calcul. L'institutionnel tend à devenir ingérable de par sa complexité alors que les choses simples s'énoncent clairement...

Comment peut-on imaginer que la Belgique puisse fonctionner correctement alors que depuis des dizaines d'années, le fonctionnement institutionnel se complexifie au point de devenir incompréhensible aux citoyens et souvent à ceux qui sont censés gérer. N'oublions pas qu'un chose essentielle, c'est que le citoyen puisse comprendre un minimum. C'est pourtant élémentaire ! S'il ne peut plus appréhender, son impression d'injustice se développe, ses frustration sont laissées libres de se développer. Ici, des transferts, des scissions, des politiques différenciées, etc... Il n'est pas possible que cette situation continue car elle s'oppose radicalement à une caractéristique de l'être humain, d'autant  plus, si le système politique n'est plus au service des citoyens (la simple preuve étant la situation aujourd'hui). Ma proposition de s'associer à la France vise, entre autres, à simplifier, édulcorer, diminuer les prébendes.

Il s'agit d'avoir une vision à nettement à plus long terme et plus radicale. Nous n'avons plus le luxe de trouver des solutions qui vont appaiser seulement quelques temps et finalement revenir pourrir et bloquer le fonctionnement de tout un pays. Cependant, ne nous arrêtons pas en chemin. Les négociations menées depuis de dizaines d'années ne feront qu'accentuer les frustrations. Il faut à Bruxelles un élargissement plus radical et surtout une indépendance non seulement linguistico-ethnique réelle mais aussi socio-économique. En effet, garder des parties essentielles hors du champs de son autosuffisance est la porte ouverte, d'ici quelques années à un retour aux conflits. La masse critique suffisante doit permettre à cette région de garder, au moins, une chance de fonctionner.

Dans toute négociation, il est nécessaire d'apporter des éléments qui vont permettre à l'autre communauté d'être respectée, il n'y a pas d'autre solution que de rendre Bruxelles indépendante et la voie la plus efficace est de créer une région Européenne. Nous n'avons plus le luxe de continuer à nous quereller. Dans le contexte constitutionnel actuel, il n'est plus envisageable de faire un changement garantissant aux communautés de maintenir un peu de bien être. La seule solution étant de s'associer à la France. L'autre étant de revenir à une Belgique Unie. Cependant, est-il possible, assez rapidement (20 ans), en restant dans un contexte constitutionnel (détourné par les partis et lobbies financiers), de faire changer même un peu les pratiques et noyautages? Impossible! D'où, il faut pragmatiquement se tourner vers la France.

Quelles sont les mesures à prendre contre les nationalismes sinon de mettre les citoyens face à leurs responsabilités. C'est le moyen le plus efficace qui balaie le terreau même des bruns de toutes espèces. Pour ce faire, il faut briser un cercle vicieux et d'éviter la tentation toujours grande de revenir vers le mirage brun. L'Europe, par sa dimension, par le poids qu'elle représente, constitue une force qui peut nous permettre d'oser séparer pour responsabiliser. Autant le peuple Flamand que le peuple Wallons se retrouveront devant le miroir qu'ils se sont construit. Au Sud, l'incurie et le noyautage seront amoindri et dans un contexte expurgé des crises incessantes, la Wallonie sera obligée de se retrouver face à ses profiteurs et inversement et devant l'obligation choisie d'avancer.

mercredi 9 février 2011

AIP et l'acceptable du PS

Il serait assez intéressant de savoir comment ces 70 pages sont arrivées dans les mains de la LLB ? En effet, pourquoi ce document est-il arrivé maintenant alors qu'il eu été un bon signe de transparence, de démocratie, de faire connaître les limites des négociateurs. Encore eut-il fallu connaître le contenu des débats et les points d'achoppements. N'est-il pas saint de savoir quels sont les points de résistances pour pouvoir ensuite juger de la détermination des négociateurs ? Cela détermine en effet le vote futur. Le PS aurait-il peur du jugement des électeurs pour occulter à ce point la force de ses engagements ? Il est intéressant de constater, dans l'expression de cette note, qu'il s'agit d'une position de défense, alors qu'il est nécessaire d'avoir des revendications pour arriver à équilibrer le résultat. Il s'agit toujours d'être opposé à… Position du demandeur de rien plutôt qu'une position de je demande, tu demandes, nous équilibrons.

"Demandeurs de rien" me semble normal dans un contexte où il s'agit de préserver les acquis des partis. Certains diront qu'il s'agit d'un procès d'intentions. Certes ! Toutefois, depuis des années, il faut constater, au fil des crises que la plupart des décisions furent prises à court terme et dans un soucis d'entretenir un système qui, par cette crise, montre ses limites. Ne serait-il pas trop irresponsable de laisser aux commandes, des personnes qui ont amené, construit, échaffaudé cette situation. Illusions de croire que nous avons le temps d'assainir le paysage politique. Les fils de… baignés dans des pratiques aussi ancrées peuvent-ils faire évoluer les pratiques ? Osons nos séprarer pour assainir et redevenons amis.

Question élémentaire : Est-ce normal qu'un gouvernement en affaires courantes puisse entériner l'AIP. Un gouvernement en affaires courantes n'est plus responsable. N'est-il pas l'exemple d'un déni du vote du 13 juin? Le vote est destiné à construire un gouvernement responsable et devant le parlement et donc devant les citoyens. Toute décision sur l'AIP, comme sur le budget 2011 pourrait alors être refusé par le futur gouvernement qui ne peut être tenu responsable des décisions d'un gouvernement qui n'a pas d'existence constitutionnelle. Il est évidemment possible de changer les règles constitutionnelles pour adapter ces dernières à la situation. La constitution est elle encore le fondement de notre pays ? Si tel est le cas, alors adaptons la constitution pour rendre le référendum constitutionnel et séparons-nous.

Il est important de ne pas s'arrêter de discuter de la l'AIP, vu que ces négociations prennent du temps. Cependant, l'AIP qui est fixé sur 2 ans, n'est pas une décision à prendre sans précautions sinon avec le risque que ce travail ne soit rendu caduque par un futur gouvernement qui ne voudrait pas reprendre la responsabilité d'un gouvernement qui n'a plus de réalité constitutionnelle. Il faut d'ailleurs suspecter certaines factions qui poussent pour que l'AIP soit rendu effectif d'avoir quelques coups d'avance. Oser jouer à ce jeux, n'est-ce pas la porte ouverte à bien des dérives. Il s'agit aussi de préparer la scission vu que cette manipulation constitutionnelle justifie sa disparition. Alors, laissons ce gouvernement prendre toutes les décisions qu'il juge nécessaires. Cela ne ferait qu'aller dans la direction que j'espère. Sauf qu'il s'agit du bien être des citoyens. Séparons-nous sans tarder et redevenons amis.

Il faut effectivement recentrer le débat sur les réelles différences et travailler dans le sens du bien-être commun. Il s'agit bien d'un choix politique c'est à dire le choix des citoyens. Ce choix ne peut-être assumé que s'il est expliqué. Au final, le citoyen est maître de ses décisions, ce que beaucoup tentent de nier et oublier. Certains parlent de populisme et ainsi essayent de galvauder l'intention politique. Il est évident que tous les lobbies s'accordent pour s'opposer à  cette primauté et pourtant nous avons les outils pour arriver à rendre le socio-économique insensible aux pressions extérieures et le remettre dans les mains des citoyens. Remettre le citoyen au centre de son environnement est possible et urgent face aux défis de la mondialisation. Refuser l'érosion pour les raisons invoquées et trouver de nouveaux paradigmes de sociétés.

Comme le faisait remarquer un forumeur :  "Qui ne dit mot, consent". Effectivement, la tradition révolutionnaire n'est pas très Belge. Mais d'autre part, le constitution n'est-elle pas également en cause ? Il est important d'avoir une certaine stabilité et la constitution Belge garanti cette stabilité. Cependant, le monde évolue vite et demande beaucoup d'adaptabilité. Il est vrai qu'une alternance ne favorise pas nécessairement la stabilité. Par contre, les partis ont bien compris que la constitution leur permettait de noyauter et détourner le sens profond la démocratie. Ce qu'ils font avec allégresse depuis de dizaines d'années. Il faut donc utiliser les faiblesses de cette constitution. C'est là, me semble-t-il ce que les Flamands ont fait avec la NVA. Il n'y a pas ou peu d'alternatives sinon certaines pour récupérer et réitérer  le fonctionnement actuel. (alters-natives.blogspot.com)

lundi 7 février 2011

Gouvernement en affaires courantes

En partant du principe (puisque seul le scénario Plan A a été objectivé) que la seule solution est celle proposée par Van de Lanotte, le contenu étant fourni, il faut encore lui apporter les éléments objectivés par la BNP et le bureau du plan et les commentaires des experts pour avoir un peu de perspective. Alors, à ce moment, un effort pédagogique sera indispensable pour mettre sur la table les véritables enjeux. Il eu été plus simple au lieu de perdre 7 mois sans avoir informé les citoyens, d'utiliser cette période pour faire connaître la note et les implications qui en résultent. De plus, ces 7 mois aboutissent à rendre un gouvernement en affaires courantes (vous savez, un gouvernenement qui a démissionné) identique à un gouvernement de plein exercice. Séparons-nous pour simplifier, décanter et redevenir amis.

C'est bien une situation à la Belge qui cependant n'est absolument pas anodine. Quel rôle et sens donner à un gouvernement qui, quelque soit son état, gouverne toujours sans décision politique. Il s'agit ni plus, ni moins d'un déni démocratique. Alors dans la même veine, pourquoi prendre en compte le vote des citoyens? Où sont les normes, les règles. Alors pourquoi avoir autant de réticences sur l'organisation d'un référendum soit disant non constitutionnel? Pour cetaines choses, cela ne dérange pas la classe politique mais pour d'autres, qui peuvent les mettre en danger, là, il faut prendre toutes les précautions. Il y a quelques semaine, il était d'ailleurs interdit de parler de référendum. Et aujourd'hui ! De plans 'B' il est toujours strictement inconstitutionnel d'en parler. Non pas parceque la règle l'interdit mais surtout parceque cela met en péril un système de noyautage qui est bien au dessus des lois.

Ils n'attendent même plus d'avoir l'aval d'un gouvernement choisi et légitime pour prendre des décisions. La nuance, pourtant importante, entre un gouvernement en affaires courantes et de plein exercice a disparu. Pourquoi avez-vous alors été voter le 13 juin ? La situation est grave alors ce n'est pas grave de jouer avec la démocratie. D'un côté, tous les partis se soucient (relisez lors de la manifestation) de l'expression du peuple et de l'autre sa négation (relisez les actions que va prendre le gouvernement). Le conseil des 10 sages qui ont planché sur l'AIP veulent que le gouvernement entérinne cet accord. Bientôt, les communes seront saignées pour renflouer le gouvernement. Et finalement, quoi…  Et pourquoi pas se séparer pour simplifier, édulcorer, décanter et redevenir amis. La Wallonie avec la France, Bruxelles Européenne et la Flandre garde les fonctions régaliennes et autres déjà sous sa coupe. Au moins, cela sera clair, non ?

Déclarations synchronisées

Le seul qui n'est pas "demandeur de rien". Le seul qui propose. Même si je ne connais pas réellement ses relations à la population (enfin, le vote en donne quelques indications), même si je pense qu'il est erroné de croire à la viabilité d'une fédération Wallonie-Bruxelles, et surtout risque de conflits terribles, je pense que pour commencer une négociation, il faut mettre, clairement, avec force de persuasions, des demandes sur la table. Critiquer parce qu'il ne pratique pas la langue de bois est un comble alors que des citoyens réclament la transparence, le respect de leurs votes. Dans la logique des choses, des citoyens élisent des représentants. Ceux-ci négocient avec le programme, les promesses qu'ils ont présenté à ces même électeurs. N'est-il pas décent et élémentaire que ces citoyens puissent suivre sans occultation, les débats pour pourvoir juger de la détermination de leurs représentants à défendre leurs promesses.

Sans cela, il n'est pas possible d'avoir de vote sanction, de mesurer l'adéquation entre le vote et les résolutions prises. Dans le cas contraire, il s'agit ni plus, ni moins, d'un viol même de la démocratie. Or, que voyons-nous depuis longtemps. L'impossibilité de décoder le travail de nos politiciens, de pouvoir sanctionner les dérives. Je dénonce un déni de démocratie. Notre système démocratique n'est pas parfait. Il pourrait-être amélioré pour forcer les alternances. Le royaume à même cette vertu de garantir une certaine vue à long terme. Ici, tout est galvaudé. C'est pour cette raison qu'un rattachement à la France devrait permettre de rejoindre un peu le paysage de la démocratie et permettre de choisir une certaine stabilité.

Bruxelles, de par sa fonction, serait le fleuron de l'Europe des régions et la Flandre, soucieuse de ses habitants et afin d'éviter les affres d'une réinsertion dans l'Europe garderait le statut Belgique. Une négociation c'est aussi permettre à l'autre de s'épanouir, de se réaliser. Plutôt que de laisser l'initiative aux prévaricateurs de tout poils, soyons déterminés à proposer. Ne laissons pas la médiocrité d'une solution qui reviendra dans 1, 2, 5 ou 10 ans nous pourrir la vie et ne laissons pas des groupes choisir à notre place.  Ces déclarations synchronisées avec la mission de Mr Reunders ne sont pas anodines. Soit qu'il s'agit d'une méthode concertée au sein du MR, soit il y a ici l'expression d'un bipolarité, signe de divergences de vues.  Je penche plutôt vers la première proposition permettant d'apporter au débat, enfin une contrepartie aux revendications. Changement de méthode ? Séparons-nous et nous redeviendrons amis.

samedi 5 février 2011

Qui osera !

Est-il possible d'imaginer que la Flandre, comme la Wallonie ne puissent partager une partie de leurs territoires pour donner à Bruxelles un dimension suffisante pour que cessent ces continuelles querelles ? N'est-il pas possible aux deux communautés ou régions d'imaginer que Bruxelles, qui reste pour tous, un moteur important, puisse continuer à apporter du bien être, tant aux Wallons qu'aux Flamands et évidemment aux Bruxellois? N'est-il pas envisageable de lui donner cette chance, sans vouloir restreindre sa capacité à vivre? Au final, ni le droit du peuple, ni le droit du sol ne seront au rendez-vous! Osons agrandir et sortir Bruxelles de tous ces jeux extrêmistes où aucune communauté ne pourra avoir de tentation impérialiste et où séparés, nous redeviendrons amis!

Qui aura le courage d'oser envisager d'autres solutions que de continuer à imaginer qu'une Belgique fédérale ou confédérale puisse garantir le bien être des citoyens? Est-il possible aux francophones d'imaginer une Wallonie dans un contexte stable et expurgée d'une bonne partie de ses prévaricateurs? Qui peut m'assurer que dans 20 ou 30 ans, les incessantes crises, les continuelles tentations impérialistes des communautés ne pourrirons plus le paysage institutionnel et socio-économique? Par ailleurs, qui peut m'assurer que dans 5 ans, le rattachement de la Wallonie à la France va réduire le bien être des citoyens? Autrement posé, qui peut m'assurer que devenir Français est impossible et aboutira à la dissolution du tissus social et économique de la Wallonie ?

Qui aura le courage d'assurer à la Flandre que le fruit de son travail sera utilisé pour le bien être de tous et non pas d'une minorité de prévaricateurs du Nord comme du Sud? Qui peut assure à la Flandre qu'il n'y aura plus de tentatives impérialistes Francophones? Qui va lui permettre d'acter et assumer pleinement que la SNCB, Belgacom, la plupart des ministères et fonctions régaliennes sont Flamandes? Sera-t-il possible dans 5 ans ou même 20 ans, d'assurer aux Flamands de la disparition de l'incurie des politiciens Wallons?

Et ceux qui ne veulent rien, qui ne proposent rien, qui détournent le fonctionnement de la démocratie, c'est à dire entretenir une usine à gaz, maintenue floue pour être utilisée à des fins personnelles ou pour des prédateurs et qui veulent garder ces mécanismes occultes et une Belgique qui ferait honte à nos ancêtres, et bien, honte sur eux.

jeudi 3 février 2011

La Belgique et l'Europe

Comment envisager l'évolution de la Belgique au sein de l'Europe? Les difficultés de l'Europe, ne trouvent-elle pas leurs origines dans cette montée des nationalismes, dans ces anachronismes liés à une conception basée sur un découpage souvent artificiel que l'on voudrait nous faire croire comme immuable? Construire l'Europe, c'est  oser la redessiner et trouver de nouveaux équilibres. Tous ces efforts d'ouvertures (espace shengen), d'harmonisations de l'Europe sont et seront-ils vidés de leurs sens? Il est important d'avoir une vue à plus long terme, où l'appartenance est celle qui est choisie et non pas imposée uniquement par l'histoire, la langue ou les intérêts économiques. Osons proposer d'autres solutions que celles qui nous enferment dans une vision manichéenne. Nous le valons bien :-) Et osons évaluer les séparations pour redevenir de bons amis.Nous avons des choix. Seuls certains sont évoqués. D'autres sont éludés par intérêts. L'incurie est tellement incrustée qu'il faudrait des dizaines d'années pour nettoyer le pays.

La seule négociation étant de donner à Bruxelles une sphère suffisante élargie en prenant des territoires à la Wallonie (droit du sol) et des communes francophones (droit des habitants) afin de permettre de faire de la Capitale de l'Europe une réelle capitale et entité Européenne et assurant tant à la Flandre qu'à la Wallonie une propsérité qui ne peut qu'être bénéfique aux deux régions. Personne ne perd, et tous gagnent. Tous gagnent aussi en simplicité, sans subordination des uns sur les autres, sans prise de pouvoir. Les structures de l'état Belge, déjà fort Flamandisé, reprises par la Flandre donc sans création de pays et la Wallonie obligée de se débarasser de ses prévaricateurs en s'attachant à la France (pas de création de pays) ou dans ses forces vives (avec une masse critique insuffisante face aux défits et pressions). Séparons-nous pour redevenir amis.

Les centres de décisions sont de plus en plus en France (par ex :Electrabel, SPE, Fortis,...). La Flandre a déjà SNCB, Belgacom, Armée, Ministères...). Les connexions routières, trains, etc... sont particulièrement intégrées. Les synergies sont de plus en plus importantes. Le courage c'est d'oser constater sans état d'âme et l'autre courage c'est d'oser faire un choix, délibéré, analysé. S'arrêter à l'heure de l'Europe à de fausses considérations me semble indécent. Au lieu de ressasser l'histoire qui montre ces successions de crises qui ne vont pas s'arrêter et continuer à compliquer la vie sociale, adminsitrative et économique, il est peut-être temps d'avancer. La France n'est pas le paradis. Une des causes reste l'incurie des politiciens ayant instauré un système où le citoyen est écarté de la gestion publique. Le rattachement peut forcer un nettoyage qui prendrait des dizaines d'années.

mercredi 2 février 2011

La prédominance de la COM

Pourquoi nos politiciens sont-ils dans cette impasse ? Car il est inconstitutionnel d'envisager la scission et donc, le rattachement de la Wallonie à la France ou d'autant plus la création d'une capitale Européenne constituée de Bruxelles élargie prenant à la Flandre comme à la Wallonie des territoires (pour ne pas faire jaloux). Aucun des partis en présence, qui se disent démocrates, ne peut s'y risquer d'autant qu'ils tirent leurs privilèges du système qu'ils ont d'ailleurs, tout au long des crises et noyautages, réussi à créer. Il serait illusoire de croire que la reconduction des mêmes va, même lentement, amener moins d'incurie. Sortir par la porte et rentrer par la fenêtre est un sport national. Quels sont nos possibilités pour éviter cela suffisamment rapidement? L'attente risque d'être longue et ponctuées de nombreuses redites si un mouvement citoyen ne prend pas la décision d'évaluer toutes les options hors du système tenu et réglé par les intérêts des partis et propose ces scenarios aux citoyens (via la voie référendaire). La crédibilité de cette action s'appuyant sur la dissolution de ce mouvement dès que les citoyens se sont exprimés.

Analyse très pertinente et seulement quelques propositions. Un système qui porte en lui la graine de sa destruction. Il faut trouver des solutions et la plupart de nos politiciens, trop affairés à garantir leurs bénéfices non seulement en furent les artisants, au moins par omission, mais voudraient encore entretenir ces pressions. Pressions qu'ils s'empressent d'affirmer d'origines externes. C'est le meilleur moyen de s'affranchir de toute responsabilité alors que le politique est là pour y remédier. Construire une épargne locale, fortement insensible aux spéculations et maîtrisée par les citoyens, élaborer une politique de circuits commerciaux courts et locaux favorable à la reconstruction d'un tissus économique et social responsable et lui aussi insensible aux pressions extérieures, remettre le citoyen à la maîtrise de son environnement tant énergétique que écologique pour lui garantir une vie plus adaptée et également plus exempte des aléas de la mondialisation. Tout cela via des incitants (impôts, facilités,...) Il est évident que la plupart des politiciens hésitent car il s'agit aussi de créer des cellules qui sortent de leurs contrôles. Il y a aussi les pressions des lobbies. Il s'agit surtout d'une décision politique. De politiciens responsables... bien difficile à trouver, de nos jours.

Une note au Roi. Mais quelle impRudence ! Voilà qu'Elio nous gratifie d'une note. La première écrite… Notez que quand on n'est demandeur de rien, il est difficile de faire une note sur du vent! Mais où sont les minutes des négociations pour nous éclairer réellement sur ceux qui devraient nous gouverner ? Où sont les gestes forts. Non, il ne s'agit pas de "pas sur le côté", ni en arrière. Mais d'un pas vers l'avant, un vrai, un grand. Où se retrouve l'expression du citoyen? Dans le vote donné à des partis démocratiques mais surtout pas dans le référendum. Trouvez l'erreur. Alors, vous voulez continuer avec ces marcheurs d'echternach ?  Quand il s'agit de communiquer, Elio trouve bien le moyen… C'est tout l'art de faire croire sans prendre de risque. Comment faire pour s'émanciper assez rapidement pour ne pas être rattrapé par ces oukhazes sinon d'oser s'affranchir en France et donner à Bruxelles élargie sa véritable place de Capitale Européenne.