mardi 20 septembre 2011

BHV signe essentiel à la démocratie!

En constatant l'issue donnée à la scission de BHV, bien plus essentielle que ceux qui veulent la faire passer comme une simple crispation, je ne comprend pas comment les francophones ne réalisent pas que l'une des causes principale de la répétition des crises dans ce pays est la particratie devenue héréditaire, prédatrice et qu'il ne reste pas beaucoup d'issues pour s'en débarrasser sans risquer les récupérations. Même si cela est inaudible, rejoindre la France et permettre à Bruxelles une autonomie exempte de l'influences autant francophone que néerlandophone semblent de plus en plus réaliste. (Alters Natives)

Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les pièces suivantes soient servies…. Stratégie dont font les frais les verts, après l'expulsion du FDF. Ceux qui sont les moins accrochés à leurs sièges doivent quitter le navire dont il ne restera que le ventre mou. Du béton des années 60, ils passent au concept de béton mou en 2011. Comble, il n'est pas encore sec. En 2012, nous aurons peut-être du sable avec l'éviction du reliquat du MR avant l'évaporation du CDH (prévenez moi, on m'a dit qu'il était déjà évaporé). Ne resterait que le PS, bien connu pour sa gestion exemplaire et ses chaudières et le Roi qui prend des contacts dans le Sud. EDR aurait dû rester chimiste. Une vrai vocation.

Tous les partis aux négociations crient haut et fort que la scission de BHV était un détail à évacuer au plus vite et un épiphénomène. Certes, à côté du volet socio-économique, cela paraît bien anecdotique. Il n'y a d'ailleurs qu'un pas à faire pour croire que nos présidents espèrent avec naïveté la mansuétude des partis flamands en échange de cette capitulation déguisée en victoire. Il ne s'agit pourtant pas d'un quelconque et hypothétique échange de bons procédés mais des fondements d'une démocratie volée et violée où les citoyens appartiennent au sol. Les glissements sémantique des mots "symboles", "paroles donnée", "Homme d'Etat" augurent d'un avenir bien sombre. Qu'il faille de grandes réformes, nul ne le conteste. Vu le résultat de ce premier accord, il y a lieu de craindre la suite...

Que nous reste-t-il pour défendre non seulement nos intérêts socio économiques mais plus fondamentalement notre démocratie ? Nos partis qui font passer les fondements de notre démocratie après nos intérêts économiques? Certes il faut avoir la politique de ses moyens et les moyens de sa politique. Lorsqu'il n'y a ni l'un, ni l'autre, ne faut-il pas envisager de les réinventer en sortant de notre système particratique qui sclérose la vie politique. Cela fait peur, cela heurte notre Belgitude. Rejoindre la France me semble être une voie qui démocratiquement et économiquement évite la récupération par nos prédateurs, l'accès à une démocratie directe et alternée, la masse critique nécessaire pour résister aux coups d'une équation économique difficile,.... Ensemble de convergences à portée de la main qui demande au moins qu'elles soient évaluées.

Budget 2012 et perspectives Européennes...

Un budget 2012, porté par un gouvernement en affaires courantes (dont la responsabilité n'est plus sanctionnée par le vote démocratique) est-il légitime comme pour le budget 2011? Lorsqu'il question de parler du non marchand, le gouvernement exprimait son incapacité à traiter ce sujet puisqu'en affaires courantes. Et lorsqu'il s'agissait de l'indexation des salaires ministériels, il était compétent.  Pour partir en guerre, pas de problème. Il ne peut être démissionné. Par contre, le Roi peut régler le problème en déclarant ce gouvernement de plein exercice. Le Roi doit cependant recevoir le contresein du gouvernement. Ah, il est en affaires courantes! Pas de problème. Comme pour la guerre en Libye, l'interprétation viendra à la rescousse...

Quelle est la participation de l'Europe à la gestion de ses institutions à Bruxelles. Que serait cette participation si d'aventure Bruxelles devenait un district Capitale. L'imposition des parlementaires et fonctionnaires Européens, citoyens provisoires de la première région Européenne se verraient taxés (sur leurs gros salaires) afin de subvenir aux besoins des fonctions Européennes. Juste participation et rationalisation. Les autres citoyens, devenus Européens ne seraient taxés qu'à la hauteur de leurs maigres salaires. Il serait même possible que cette taxation soit réellement faible, apportant une bouée, tant défendue par les libéraux comme par les socialistes. Sans être assujettie à toute influence communautaire, nationale, ce territoire récupère les institutions disséminées et coûteuses aux 4 coins de l'Europe.

La constitution

Elle est effectivement solide et souple. Cela est indéniablement prouvé par des décennies de manipulations. Solide lorsqu'elle est utilisée comme immuable et pourtant interprétée aux desseins de partis. Les modifications importantes de cette constitution menées dans le grand secret des négociations montre effectivement le respect profond de l'esprit démocratique. L'appartenance des citoyens au sol serait-elle une victoire démocratique et même constitutionnelle? Là est la question qui semble être actuellement réglée. Loisir aux Bruxellois et par extension, car il s'agit de cela, à tous les Belge de juger. Encore faudrait-ils qu'il leur soit donné de juger de tractations dsur lesquelles il ne peuvent porter un jugement pour avoir été écarté du débat. Comment pouvons-nous en âme et conscience apporter notre sanction?

Le FDF est ses détracteurs

Dire que Maingain est un menteur amène deux conclusions :
1) Que tous les partis qui annonçaient le nécessaire élargissement de Bruxelles ne respectent pas leurs électeurs. Les plus virulent à l'encontre du FDF sont d'ailleurs les renégats du MR sous l'oeil goguenard des autres partis. Le MR ne croyait pas le FDF suffisamment conséquent pour oser s'opposer à la scission de BHV. Ils ne tiennent peut-être pas autant à leurs sièges.
2) Que tous les partis sont prêts à tout pour maintenir leurs sièges, y compris d'essayer de faire prendre des vessies pour des lanternes en allant même jusqu'à inverser les valeurs. Plus c'est gros, mieux ça passe! Ces petites traitrises électoralistes justifient alors une voie royale à de grandes traitrises, et il devient alors évident que les scrupules s'évanouissent facilement.

Il assez est paradoxale qu'une démocratie fasse l'apologie de la traitrise et le comble qu'elle accepte une "nécessaire" scission actant l'appartenance des citoyens au sol. Glissement très dangereux. Dans ce contexte et ce carcan particratique, comment Maingain aurait-il pu voire ses légitimes et démocratiques demandes aboutir? L'erreur et la naïveté est d'avoir cru dans un système qui nie l'esprit démocrate et humaniste. Le manque d'éthique est renforcé lorsqu'on entend des membres du MR assurer que ce n'est pas leurs fautes si le FDF décide de partir. C'est tellement gros. S'ils partent, c'est bien du fait de la traitrise. Cela montre effectivement que les élus du MR ne s'embarrassent pas de scrupules, ni de l'éthique, non seulement vis-à-vis de leurs collègues mais surtout des électeurs.

Plus je regarde le comportement de notre classe politique, plus je suis persuadé que le seul moyen de briser ce cercle vicieux est de sortir de celui-ci. En rejoignant la France, nous faisons d'une pierre deux coups. Eviter les récupérations inéluctables tout en garantissant un minimum notre qualité de vie. Quand à Bruxelles, rendue autonome par un élargissement nécessaire à son indépendance (structurelle, politique, communautaire), la région évite toutes les influences en devenant district capitale Européenne.

Attaquer, mentir sur la scène médiatique, quitte à inverser les valeurs, montre bien l'étroitesse politique. A ce que je sache, le discourt de Maingain a toujours été claire et connu. Celui du MR l'est nettement moins. Venir dire qu'il a basculé dans le "populisme" est une aberration puisqu'il il ne faut même plus faire remarquer que des partis comme le MR qui annoncaient le nécessaire  et indispensable élargissement, ne peuvent même pas suivre leurs paroles donnée aux électeurs. Qui parle de populisme? De plus, qualifier l'expression de la stricte vérité (la traitrise) en "insulte", montre aux grand jour la technique où la constitution et les valeurs fondamentales sont pliée aux intérêts d'une politique devenue héréditaire, un comble pour la démocratie. Il vont même jusqu'à faire croire qu'il n'obligent pas le FDF à quitter le mouvement. Preuve évidente que cela ne les gênent pas d'être parjures et que le retournement de veste est une valeur démocratique. C'est fort de café, non?

dimanche 18 septembre 2011

Fêtes de Wallonies

En entendant certains scientifiques et/ou universitaires proches de projets financés par le fameux plan Marshall, c'est à tomber par terre. Placement d'amis par création et justifications de postes fait sur mesure. Rien à redire, légalement. C'est comme les résultats de l'objectif 1 Européen qui est totalement justifié et justifiable. Ceux qui possèdent le pouvoir interprètent, plient et détournent l'esprit. C'est d'ailleurs le cas avec le gouvernement en affaires courantes, et aussi les fondements de notre démocratie avec BHV qui est bien plus important que ceux qui ont trahi veulent le faire croire. Manipulation outrageuse pour les citoyens et pas seulement pour les Bruxellois, bien au contraire. Les efforts de ceux qui tentent de poser les bonnes questions, de remettre les fondements au centre des débats sont doucement et habillement désavoués et réduits au silence. Il leur est demandé d'agir en homme d'Etat. Même le terme est galvaudé si l'homme d'Etat est celui qui renie la parole donnée. Curieuse façon de respecter ses électeurs. Et tous les glissement sémantiques sont bons pour modifier la vision des choses. Il est devenu acceptable que nos politiciens fassent tout pour justifier leurs retournements, leurs mensonges.

Fiers des accords engrangés et qu'ils présentent comme le renouveau de la Wallonie, la musculation politique durant ces fêtes, telle la méthode Coué, est une préparation, non seulement visant à endormir le petit peuple (du pain et des jeux) mais aussi d'afficher la maîtrise complète de la situation. Qu'ils ne ménagent surtout pas leurs plaisirs. Après plus de 470 jours, ils se pavanent, signe que tout va bien. Il ne faudrait surtout pas encore laisser le bon peuple continuer à penser à d'autres solutions qui leur feraient perdre leurs avantages. Le noyautage de la vie publique par ces prévaricateurs devenus héréditaires ne laisse pas la moindre opportunité de pouvoir démontrer qu'une option qui est parmi les plus intéressantes est de rejoindre la France. Evidemment, ils en parlent mais n'ont jamais permis la moindre évaluation sérieuse. Technique qui fait croire que tous ont travaillé à ce plan et sont convaincus de son impossibilité (pour eux...).

Les efforts de ceux qui tentent de poser les bonnes questions, de remettre les fondements au centre des débats sont doucement et habillement désavoués et réduits au silence. Il leur est demandé d'agir en homme d'Etat. Même le terme est galvaudé si l'homme d'Etat est celui qui renie la parole donnée. Curieuse façon de respecter ses électeurs. Et tous les glissements sémantiques sont bons pour modifier la vision des choses. Ce qui me rend triste c'est que cela marche. Il est devenu acceptable que nos politiciens fassent tout pour justifier leurs retournements, leurs mensonges et manipulations. A partir du moment où ceux qui négocient renient leurs paroles, les solutions apportées aux problèmes socio-économiques sont tout aussi suspectent. D'ailleurs, l'Histoire nous montre régulièrement qu'il faut des personnes fondamentalement démocrates pour assurer la pérennité. Les pas de côté inexistants, les affaires, l'impunité aboutissent toujours à un appauvrissement.

La mutation lente de notre société, où les valeurs telles que le profit, les abus sociaux, le détournement des biens publics, le copinage, le renom de sa parole, l'absence d'éthique, l'ignorance des petits  deviennent lentement acceptables et parfois sont encensés comme preuves d'une intelligence politique, d'une force positive, nous mène à nier l'importance de BHV, à accepter les glissements sémantiques et la manipulation. Rendus aveugles face à ces glissements, nous en venons même de toute bonne foi, à trouver le système politique actuel totalement normal. Ce système, totalement noyauté, rempli de prédateurs, n'est plus à même de muer puisqu'il n'a plus conscience du besoin de transformation nécessaire à sa survie dans un monde lui même en mutation. Afin de briser cette spirale, rejoindre la France est une voie, ....royale :-)

réponse à MIC, critiquant le FDF (FYI dont je ne suis pas membre ):

C'est bien donner beaucoup de crédit aux membres du FDF qui, selon vous ne représentent seulement quelques misérables % des francophones. L'arithmétique électorale est pour vous la seule qui vaille la peine d'être défendue? N'est-ce pas justement la preuve d'un estompement grave des fondements d'une démocratie où l'importance de la défense d'une minorité est supplantée par des calculs et des stratégies électorales. Grandeurs de partis...
Les membres de la NVA ont bien compris (et avant tous les autres partis du Nord). Il s'agit d'une tactique graduelle où il faut d'abord éliminer ceux qui défendent des valeurs jugées ancestrales et/ou rétrogrades (à vous de juger) et comble, renforcer la division dont profite le PS, violeur de son message socialiste et de la confiance de ses électeurs. Mais c'est bien logique, il ne s'agit plus de politique au sens noble du terme, mais bien d'assurer ses prébendes ou le citoyen appartient au sol.

réponse à Kawasaki  (proposant Bruxelles comme ville de France):

Je ne suis pas Bruxellois même si une partie de ma famille y vit comme une autre en Flandre, d'ailleurs. Je ne pense pas que Bruxelles puisse vivre en France. Les institutions (UE, OTAN, etc...) ne peuvent faire partie géopolitiquement de la France, il me semble. Par ailleurs, afin de respecter aussi les minorités Flamandes, restons cohérent, il faut rendre Bruxelles autant que possible insensible aux influences extérieures. Une négociation, où les néerlandophones comme les francophones s'y retrouvent est probablement un district Européen. L'incarnation de l'Europe a bien des avantages. Faire passer BHV comme une chose négligeable est une manipulation qui vise à réduire l'esprit démocrate et humaniste à un calcul économique. Oui, certes le bien être passe par l'économie. Le pas subtile de faire l'amalgame entre économie et démocratie est dépassé. Laisserons-nous l'économie mondialisée supplanter la souveraineté des citoyens. C'est pourtant ce qui se passe sous nos yeux.

Finalement, nous laissons la logique économique prendre le pouvoir sur un projet de société et même plus, un projet de civilisation. Les partis sont réduit (regardez la transpiration de nos élus face aux agences de notations et la peur qu'ils instillent auprès des citoyens) à suivre l'actualité mondiale. Il ne s'agit pas de s'opposer à l'autre communauté mais bien de briser un cercle vicieux que beaucoup depuis des décennies essayent de dénoncer sans succès. Le système complètement noyauté ne peut se briser qu'en sortant de son contexte. Nous devons revisiter la démocratie pour pouvoir revisiter notre économie. L'inverse est impossible car l'économie est un outil pas une finalité. Nous avons oublié cela. C'est bien ce que je reproche aux libéraux mais c'est ce qu'ils annoncent. Ce qui me dégoûte ce sont ceux qui prônent la préséance du social et qui en réalité violent leur objectifs et la conscience de leurs électeurs. Lorsque les deux pôles ne font plus qu'un, il y a peu de choix...

jeudi 15 septembre 2011

Premières réactions à l'accord sur la scission de BHV

Le Wallon, en cas de scission, ne devra pas oublier qu'une des grandes sources de ses maux c'est le noyautage politique complet (regardez l'histoire des décennies passées), le détournement de la norme (et des fonds publics), les pas de côté annoncés et jamais exécutés, la démagogie via une communication extraordinairement efficace, la pléthore des fonctions et mandats, le manque d'éthique, ... mais aussi une masse critique hautement sensible aux pressions, la plupart des centres de décisions en France, ... Il faut rester cohérent et surtout pragmatique. Sans avoir pu jusqu'à présent être évaluée, la France ne sera plus seulement une idée et le Wallon se rendra compte que sa vie ne sera pas pénalisée, au contraire.

Il est réellement remarquable de constater la puissance machiavélique de certains partis qui arrivent à faire croire , non seulement qu'il s'agit d'un accord équilibré, et ce qui sera retenu, de LEUR grandeur et de LEUR esprit philanthropique mis au service des citoyens. Lisez la note Octopus et comparez avec les points de cet accord. Cela explique mon sentiment de dégout. Sans mesurer l'importance de cette "bête" scission, la plupart des citoyens semblent soulagés qu'elle soit actée pour passer au volet socioéconomique qui semble de prime abord les toucher directement. La force de frappe de la communication de ceux qui ont intérêt à maintenir les citoyens dans l'ignorance ne laissait pas beaucoup de chance à ceux, qui essayaient de faire prendre conscience des enjeux. Preuve d'une main mise totale d'un système prévaricateur sur la vie publique. J'ai mal à la démocratie.

Le tollé causé par l'intention du FDF de s'étendre en Wallonie risque bien de devenir réalité. Le seul qui tienne ses promesses vis-à-vis de ses électeurs en rapport avec TOUS ces présidents héréditaires (dans un démocratie???) c'est Maingain. Si l'envergure très locale de son action vient à s'ouvrir (vers des plan F ou B) et s'il quitte sa position par trop Bruxello-Belgicaine, les citoyens Francophones risquent bien de trouver ENFIN un parti qui n'a pas modifié, déformé, phagocyté toutes la vie publique résultant dans un rejet radical des citoyens néerlandophones et un dégoût francophone. Dégoût que le citoyen n'arrive plus à faire passer en sanction politique, les partis ayant cadenassé toute velléité de changement. Avec un peu de pédagogie et de communication, il est possible d'espérer un monde politique rien qu'un peu éthique mais de toute façon, en dehors du système inébranlable actuel.

Y-a-t-il un jour l'espoir de pouvoir à nouveau vivre dans une démocratie où les citoyens peuvent se faire écouter? Au regard des annonces symboliques qui peuvent sembler futiles mais qui sont essentielles, il n'y a d'autre solution dans un délais raisonnable que de sortir du système. Ne pensez-vous pas ,justement à l'aulne de cet accord, qu'il serait naïf de croire que toute un système qui depuis des décennies s'ancre dans notre paysage institutionnel et socioéconomique, puisse muer vers les fondements de la démocratie?

De nombreux citoyens pensent même qu'il s'agit d'un accord boiteux mais nécessaire avec sincérité. Ils en arrivent même à modifier la définition d'un accord et d'un équilibre. Les termes utilisés, sont insidieusement modifiés jusqu'à, par un glissement sémantique démagogique, faire prendre des vessies pour des lanternes. Le travail d'explications est rendu tellement difficile, qu'il devient difficile de penser autrement tant les termes utilisés sont galvaudés à dessein. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas s'arrêter d'expliquer, de préciser, de proposer en essayant d'apporter une vision qui ne soit pas manipulée, y compris dans sa définition. Ces nuances semblent bien puériles face aux défis qui nous attendent mais sont essentielles car elles sont oblitérées par les grands pour maintenir la majorité des autres dans l'ignorance, gage d'un pouvoir sans partage.

Leterme, le Roi, jolie synchronisation

Messages rédigé et posté dès l'annonce de Leterme de partir à l'OCDE et le retour du Roi.
Bien avant la conclusion de l'accord sur BHV


Il semble que Monsieur Leterme ne comprend pas l'objet de son mandat. Etre permier ministre n'est pas un boulot de comptable mais c'est de la Politique. Monsieur le premier, comme les autres, la politique, c'est se battre pour un projet de société. Les fonctionnaires (tellement galvaudés à force d'être mis sur le côté, remplacés par des consultants placés par d'autres politiciens comptables) doivent-être mis en avant afin d'organiser le projet. Alors, dire qu'il s'agit des pressions du marché, c'est faire l'aveu de la soumission du choix d'un peuple souverain (pour vous avoir choisi), les électeurs, à la pressions des marchés. Mais bon sang, je n'ai jamais vu autant de pleurnicheurs qu'ils soient à la manoeuvre dans un gouvernement qui s'assied sur la constitution (ce qui est encore compréhensible d'un comptable) ou à la négociation comme demandeur de rien. Je suis plus que fâché.

Oui fâché. Alors qu'étant très fier de notre pays, de notre surréalisme et esprit Belge, de nos joyaux que vous et vos amis avez vendu, spolié, détourné, finalement je vous remercie de m'avoir permis d'ouvrir les yeux. Simulacre de démocratie, à force de considérer les Belges comme faire valoir, à peine écoutés vos mandats acquis, sourds aux besoins du petit peuple, avide de pouvoir et d'argent, vous m'avez donné l'occasion de retourner le problème dans tous les sens pour finalement, au départ avec une certaine tristesse, comprendre que seule l'union à la France est la plus pragmatique solution. Au début, la mort dans l'âme et maintenant, avec bonheur à l'aulne de vos comportements, j'essaye de partager, parfois jusqu'à la nausée, cette chance d'avoir découvert au moins une solution à ce gaspillage honteux qui dure depuis ma naissance. Vivre cette constante opposition avec d'autres à qui je n'ai rien à reprocher peut enfin s'arrêter sans soumettre l'autre, sans devenir ennemi.

C'est peut-être une concomitance journalistique qui me fait l'impression que la congratulation de EDR pour le départ de Leterme à l'OCDE ressemble à la prise de position d'un homme d'état, fort de son importance, qui félicite le petit qui enfin grandit et surtout débarrasse le plancher avant l'arrivée de sa magnificence. Il agit déjà comme le calif à la place du calif. Pour moi, erreur de la communication omnipotente. Qu'il félicite face à face, d'homme à homme mais pas avec cette importance qu'il veut se donner. Aucune retenue et preuve que les loups ne se mangent pas entre eux mais se félicitent.

Il ne faut pas confondre politique et business. L'un s'occupe d'un projet de société, l'autre du projet de sa société. Ils agissent à l'égard des citoyens comme s'il s'agissait d'employés. Lorsque un sujet de société aussi important est discuté, tous doivent pouvoir y participer. Ils n'ont pas compris que le portefeuille d'un ministre n'est pas celui du chef d'entreprise. Amalgame de la politique et de l'économie. Les commissions sénatoriales américaines sont suivies par les électeurs qui peuvent alors voter en âme et conscience. Ici, ils se cachent derrière le secret des négociations, peur de la sanction électorale. Ils considère notre volonté de citoyen comme partie congrue.

Alors que les politiciens doivent tenir, défendre des projets de Société, nos politiciens se préoccupent de leurs carrières. Un gouvernement en affaires courantes est un gouvernement qui assure les fonctions administratives et n'a plus d'existence politique puisqu'il n'est plus soumis à la sanction politique. Yves Leterme y excelle comme fonctionnaire, pas comme politicien. Il confond torchon et serviette, Brabançonne et Marseillaise. Alors pourquoi l'institutionnel avant le socioéconomique. Et bien parce qu'il est avant tout important de connaître les projets politiques, de porter des projets de Société avant de mener des projets économiques. Cela fait des décennies qu'ils confondent et/ou inversent les rôles. Le parlement ne joue plus le rôle que nous lui avons donné, nous électeurs qui devons pourtant jouer le nôtre. Avons-nous oublié que le peuple est souverain et qu'il est dans son droit de connaître le travail de ceux qu'il a nommé afin de lui permettre de voter en âme et conscience.

Pourquoi cette idée que la réunion à la France aura comme conséquence le chaos et obligatoirement de grandes difficultés ? Evidemment, à ne pas avoir voulu évaluer, analyser, et même proposer au risque de disparaître, ultime sacrifice pour le bien d'un peuple, il font des effets de manche, signes d'une vulgaire propagande afin de faire peur, de maintenir le vulgum pecum dans l'ignorance, afin de mieux le manipuler. Cette réunion à la France, comme la création d'un district Européen, autonome se préparent car gouverner c'est prévoir. Pourquoi cette haine de l'autre communauté. Il faut juste être clair et au service gratuit de la communauté. Ils sont tous sauf clair et au service gratuit des citoyens.

L'histoire nous montre-t-elle pas que le capitaine, surtout lorsque l'heure est grave, doit rester sur le navire. Par ailleurs, les rats quittent le navire. Parfaite synchronisation d'un politicien qui confond l'économie et la politique, la Brabançonne et la Marseillaise et une classe politique qui cache ses intentions dans une transparence bien discrète, en compliquant à souhait les lois et les structures, évitant que le petit peuple puisse faire son devoir d'électeur en âme et conscience. Monde politique qui ne défend plus un projet de Société mais celui de SA société, c'est à dire, le Parti. Où se trouvent les pas de côté, les gestes forts, lisibles, éthiques. Où se trouve le parlement, devenu illusion d'une souveraineté d'un peuple gentil et tolérant. Ils se sont tellement accaparé la chose publique qu'il n'y a d'autre solution pour s'en défaire que de rejoindre la France et créer un district Européen autonome. Je n'y arrive malheureusement pas autrement.

Ne compliquons pas plus

Evitons de faire des précédents et de compliquer la transition en créant de nouveaux pays. La Wallonie, rejoignant la France évite l'opposition des pays qui font face aux séparatismes, la Flandre gardant ce qu'elle s'est déjà en grande partie ce qu'elle s'est déjà appropriée, y compris le nom et enfin, Bruxelles qui peut, en devenant district capitale Européenne, déjà hôte de certaines institutions internationales, incarner, dans la réalité, une Europe et même allez jusqu'à rassembler d'autres institutions qui coûtent en temps et en argent énormément à l'Europe. Bruxelles, élargi pour assurer une indépendance et une autonomie indispensable aux autres ex-entités peut rester un poumon économique. Ainsi, non seulement nous pourrons avancer, être écoutés et débarrassés d'un système prévaricateur.