vendredi 30 décembre 2011

ll est temps de s'affranchir de notre particratie...

Ils commencent à voire la grogne monter au sein de la population. Ils réagissent donc en fonction de la pression de la rue. Elus pour la gestion et l'organisation commune, nous sommes en droit d'avoir, non pas un gouvernement et des élus qui font le stricte nécessaire pour éviter la colère de la rue,  mais bien pour ce en quoi ils ont fait campagne et ont été placés : la gouvernance. Elle ne consiste pas à essayer de profiter tant qu'il n'y a pas de réaction mais bien d'organiser, prévoir, anticiper. C'est élémentaire, essentiel et pourtant ces valeurs ont été inversées, galvaudées. Aujourd'hui, ils veulent nous faire croire dans leurs bonnes intentions. Croyez-vous sincèrement que ceux qui nous ont trompé, qui ont organisé la disparition de la sanction souveraine vont se sacrifier pour remettre les fondements de la démocratie au centre de la vie? Cela suffit! (Alters NAtives)

Comment se fait-il, après 541 jours d'inefficacités politique que la BNB n'aie pas eu le temps d'intégrer les mesures d'austérités prônées par EDR et son gouvernement . D'autant que la BNB ainsi que le Bureau du Plan, fortement sollicités lors des négociations n'auraient pas intégré ces efforts budgétaires (dixit Coene). Mais alors, à quoi auront servi les calculs. A légitimer un gouvernement qui représente pour moi le sommet de la traitrise, la soumission totale de la souveraineté des citoyens au profit de petits prévaricateurs et la soif de pouvoir d'une conception de la société par un petit groupe! A quoi aurait servi la dramatisation, le travail soit disant intense des négociateurs si la BNB n'a pas intégré l'impact des mesures du gouvernement puisqu'ils y ont apporté des directions. Comment conseiller, orienter les débats si les conséquences ne sont pas mesurées. C'est du vol sans visibilité, de l'inconscience, de l'incurie. 

Voilà encore une preuve que nos aspirations à l'éthique et à la justice sont totalement trompés par des mensonges continuels. Voulez-vous laisser la moindre chance à ceux qui n'ont pas donné la moindre chance à notre confiance donnée d'années en années, pour une gestion juste et équitable qui devrait être et rester la volonté du peuple et non pas la soumission à des pressions exogènes présuposant l'impossibilité de nos élus à rester maîtres du destin que nous leur avons confié. Un budget prévisionnel demande prévision. EN réalité, les estimations sont apportées par des bureaux d'études qui manipulent les chiffres au grè de la politique de leurs partis. Il suffit de se rappeler le taux qui allait être utilisé pour les mesures à prendre dans l'exercice de ce busget et les millions subitement récupérés dans les ministères, autres preuves que l'otpimisation et la réalité des chiffres est un outil au service des partis et non plus des citoyens. Or, ils sont là, élus pour nous et pas l'inverse.

Nous avons donné, durant des décennies, notre confiance, afin de construire une société plus juste, plus solidaire. Et qu'ont-ils réussi à faire, après tant de crises, de traitrises, de reniements? Ils vont jusqu'à remettre les mêmes, se perpétuer par hérédité et à ignorer le message (qui aurait été jugé comme immense par ceux là même qui tentent de l'ignorer) d'une population qui a espéré le changement, en votant pour la NVA, pour son indépendance vis-à-vis de tous les noyautages et profits de notre classe politique. Désespoir d'un population qui ne trouve plus d'alternative, volée par ces partis qui maintiennent leurs prébendes à force de mensonges, de glissements malins, de pliages subtiles de la réalité, en vue de garder leurs avantages. AU sud, nous n'avons même pas l'opportunité d'une alternative et nous remettons ceux là mêmes qui phagocytent notre souveraine sanction. Notre désespoir ne rencontre même pas la moindre chance d'une transformation. (Alters Natives)

Certes, les banques sont coupables de profiter avec cynisme. Mais ceux que  nous avons depuis des décennies placés à la bonne gouvernance sont les réels coupables. Nous ne pouvons pas reprocher au capitalisme d'être capitaliste, ni aux écologistes d'être écologiques. Après des décennies de noyautages, de profits immondes, ils doivent être sanctionnés. Mais ils se sont (le gouvernement actuel est la preuve vivante) prémuni de toute velléité d'affranchissement. Le message dans le vote pour la NVA, d'une population en demande de justice et d'éthique qui espérerait enfin rencontrer le moyen de changer la main mise sur l'état a été transformé pour  finalement remettre ceux qui sont à la source de la soumission des citoyens à des pressions exogènes qui sont elles, impossibles à sanctionner. Belle manipulation! Au Sud, l'alternative n'a même pas réussi à éclore, maintenue et trompée dans un rôle destiné à légitimer le viol et le vol de notre confiance. Allons vers l'alternance, le référendum.

La cécité de la presse

Pensez-vous sérieusement qu'un cordon sanitaire n'est pas déployé insidieusement  par les organes de presse? Cette volonté dont-ils se défendent est pourtant bien présente. Pour preuve l'interprétation réductrices des rédacteurs et éditorialistes cantonnant la NVA à son nationalisme mais occultant la soif désespérée des citoyens à l'éthique, la justice d'un monde politique qui se trompe en mettant le socioéconomique avant l'essentiel : La démocratie et l'esprit de notre société humaniste. La plupart s'imaginent que la sauvegarde du bien être actuel va assurer la mutation du monde politique et garantir une évolution favorable de notre économie. Ils lisent le passé et le présent dans l'unique perspective de maintenir leurs avantages, sans penser que la racine de  nos société est dans cette utopie pourtant réalisable qu'est la démocratie portée par l'humanisme. La lecture qu'ils veulent nous soumettre ne donne plus de crédibilité à leurs messages.

La note de BDW demandait une diminution de 50% tant des salaires que du nombre de représentants. Il est bien compréhensible qu'ils aient refusé en quelques heures cette  note surtout en considérant la diminution de 5% (compensée par une augmentation liée à l'index, l'année dernière votée par la parlement). Ne faut-il pas rappeler que les représentants le sont délibérément et d'ailleurs font campagne pour cela (et n'hésitent pas à renier leurs paroles, en passant). Pourquoi faudrait-ils qu'ils soient aussi généreusement payés d'autant plus que les résultats ne sont pas particuièrement probants. S'ils ne peuvent infléchir l'économie, à quoi servent-ils et pourquoi sont-ils payés grassement. Restons logique!

L'espoir d'un renouveau? Bien peu de chance, malheureusement...

Franc parlé. Nous serions presque tenté d'y adhérer si le passé ne prouvait qu'il serait naïf de croire à la volonté réelle de changement.d'un parti qui a perdu son âme. Taxer les autres de basses manœuvres politiques est un comble, alors que des décennies de reniements et de complaisances les amènent à la compromission, si pas au parjure.

L'idée du sacrifice n'effleure pas ceux qui s'accrochent désespérément à leurs prébendes. Ils sont tous dans ce cas et paradoxalement, les plus acharnés à rester agrippés au pouvoir, à ses prérogatives et avantages sont ceux qui devraient montrer l'exemple. Les prétendus défenseurs des petits, d'une égalité sociale, d'une conception de notre société basée sur le partage, la solidarité, le soucis des faibles, sont devenus cinquième colonne d'une conception prédatrice de notre société où les peuples sont soumis aux lois d'une minorité avide de pouvoir. La plupart se trompent en considérant l'économique comme Alpha alors qu'il ne sera possible de trouver de nouveaux paradigmes qu'à partir du moment où l'essentiel, la base, les fondements seront remis au centre de nos vie. La démocratie dans son sens noble et radical, n'est pas négociable.

Nous aurons beau essayer de maintenir une idée de bien être, d'équilibre socio-économique, si nous ne remettons pas sur le métier l'évolution trop prédatrice de notre société au centre, à la racine de nos combats, le socio-économique restera vide et ne produira qu'inégalités grandissantes. Le passé récent en est la preuve, pourtant. Ce qui est considéré aujourd'hui comme épiphénomène est en réalité la base, la source de l'humanisme issu d'une évolution de notre culture. Nous avons tout (la structure, l'infrastructure) pour redessiner les contours de notre société. Basée sur de petites cellules, humaines, économiquement autonomes, les frontières de notre société pourraient se profiler dans un contexte mondialisé en offrant une résistance naturelle aux prédateurs et donner une crédibilité et au delà, une légitimité à l'esprit humaniste de notre société.

Leurs discours éculé ne sont-ils pas la preuve de leur incapacité au changement, qui devraient oser réaliser ce que certains voudraient rendre utopique, me conforte dans l'idée que le contexte actuel ne peut rendre possible cette révolution sinon en rejoignant la France.

mardi 27 décembre 2011

Le Royaume du mensonge

Que se serait-il passé si la NVA n'avait pas eu autant de poids en Flandre? Posez-vous la question avec honnêteté! Pensez-vous que ceux qui se retrouvent à la tête, identiques après 541 jours, auraient-ils été aussi loin? Et pourtant, même sous cette pression, plutôt que de montrer une volonté profonde, copernicienne de changer les pratiques politiques, montrant l'exemple, en toute clarté, avec des gestes forts. Un peuple, donnant sa confiance au fil des crises mérite pourtant le sacrifice gratuit d'une éthique affichée et non pas des paroles qui ne s'incarnent pas dans des actes qui seraient bien nécessaires. Il est vrai que la note de BDW, rejetée en quelques heures, ne laissait pas l'ombre d'un doute. Non tenu de maintenir des acquis volés aux citoyens, la NVA n'est pas tenue de maintenir les avantages d'un pays noyauté, phagocyté par des partis.

Malgré l'urgence des besoins de justice et de bonne gouvernance, ils sont incapables de répondre et arrivent à inverser les valeurs. Face à ce constat cruel, où même poussés par une force dont ils sont pourtant la cause, nous devons nous affranchir de notre particratie devenue héréditaire, ne pouvant pas regarder ses responsabilités, assurance des recommencements. Nous n'avons plus guère d'autre solution pour nous affranchir de leurs mensonges que de prendre une voie différente même si elle nous semble périlleuse. Et pourtant, la France, nous apporterait l'alternance, le référendum mais aussi toutes les synergies déjà fort importantes. C'est curieux de voire que des partis qui font campagne et qui renienent leurs paroles, trahissent soient considérés comme démocratiques alors que d'autres qui pour certains depuis des années, d'autres très récemment gardent leurs paroles soient devenus les pires ennemis de la démocratie.

 Qui sont ceux qui ont vendu les fleurons de la Belgique? Qui sont ceux qui font des budgets sur des taux d'inflations irréels, promotion de dépenses impossibles à tenir et le forfait accompli, qui déclarent la main sur le coeur avoir fait tout pour éviter l'endettement? Qui ont ceux qui vantent leurs soucis des petits et qui lorsqu'ils sont menacés n'hésitent pas à punir ces derniers, trompés par des mensonges, parjures par des taxes et une soumission à des forces dont ils ne pourront pas sanctionner de leurs souverains votes.

dimanche 25 décembre 2011

Revenons aux fondements

Stratégie politique assez bien menée et comme toujours très orientées. Mais bon, nous commençons à connaître le premier qui tout comme le gouvernement, mélange les faits aux interprétations personnelles amenant subtilement l’interprétation à se muer en vérité. Evidemment, lorsque ces glissements subtils se déploient sur des années, la vérité est pliée, arrangée pour correspondre à celle voulue par ceux qui ont tout intérêt à maintenir leurs avantages. Toute cette stratégie est effectivement bien logique mais nous ne nous posons toujours pas les questions fondamentales. Questions galvaudées, évitées, transformées, édulcorées par une série de ministres, remis en selle à l’identique et qui ne répondent pas aux besoins élémentaires des citoyens. Et il ne s’agit pas de besoins économiques mais bien ce qui vient avant, qui est l'alpha garantissant la pérennité dans le temps d’une société.

Nous avons été habitués à considérer l’exercice gouvernemental comme périlleux alors que sont travail, ni plus, ni moins, est d’optimiser ce que la politique ordonne, dans le sens noble du terme. Nous ne devrions pas avoir de problème avec 880.000 fonctionnaires. Et pourtant, il faut constater que les 50% de nos salaires sont utilisés à des usages bien peu destinés au bien être du pays. Calcul significatif d’une particratie qui met l’économie à l’origine de toute chose, négligeant l’égalité des citoyens, soumettant la souveraineté d’un peuple à des forces dont l’intérêt n’est justement  pas le bien être. Et vous trouvez que ce gouvernement est légitime? Le vote a servi à remettre les mêmes à l’endroit où ils profitaient ouvertement. Que faut-il faire alors. Laisser agir des fils de.... et des partis, incapables de reconnaître leurs entières responsabilités dans la situation actuelle.

Si vous pensez qu'il s'agit des seules pressions extérieures, relisez le passé lointain et proche. Ce qu'il faut plutôt que de faire une révolution, c'est de créer une alternative pour s'affranchir des prédateurs qui spolient le pays. Rejoingons la France. Et dans cette décision, nous aurons la force d'un réel choix. Evitant ainsi les recommencement inévitables, issus d'accords qui n'apportent pas les réponses attendues et qui en refusant la soif d"éthique et de justice, donnent un terreau fertile aux extrêmismes.

mardi 20 décembre 2011

L'Union fait la France

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Que ces réformes soient justifiées, nul n'en doute. Il s'agit d'ailleurs de l'élémentaire bonne gouvernance, de l'utilisation juste et équitable qui devrait être la base de toute action gouvernementale. Mais comme toujours, nos particrates arrivent, en saucissonnant les points d'austérités, les lois, les budgets à faire passer l'ardoise. En effet, si cette austérité est nécessaire, il ne faut pas oublier que c'est la faute essentiellement à ceux qui se sont remis en place à la tête des affaires. Il faut sans cesse remettre ce gouvernement inique face à ses responsabilités. Nous devons prendre nos responsabilités contre ceux qui ont galvaudé la gestion de notre effort de solidarité à ce point. Mais rien ne sert de se lamenter? Certes mais  l'essence même d'une amélioration possible est d'abord de reconnaître les erreurs sous peine de les recommencer. Regardez en arrière, c'est ce que nous supportons depuis des décennies. Lisez mes autres propositions.

Poil à gratter de la politique, Ecolo est devenu l'objet permettant de crédibiliser les actions anti-démocratiques des autres prédateurs qui se  sont remis à la tête des affaires. Confondre les fondements d'une démocratie avec l'économie rend les écolos biens suspects. Comme pour le parti socialiste, le pire étant ceux qui affichent un visage humaniste, progressiste, démocratique, au service des petits et qui trahissent leurs électeurs une première fois en reniant leur parole et de plus une deuxième fois en trahissant cette confiance en agissant à l'encontre des citoyens dans le but de garantir leur place au sommet. Anciens de la FEF, le meilleur moyen pour arriver rapidement au sommet c'était de prendre la voie la plus directe.  Que des libéraux défendent le libéralisme, les socialistes une vision plus égalitaire reste dans le cadre du débat politique. Que les règles soient falsifiées n'a plus de sens et doit-être dénoncé, combattu.

Accords cachés, occultés dont ils voudraient nous faire croire nécessaires aux négociations mais surtout évitant l'expression de notre sanction souveraine, les écolos croient avoir réussi à arracher une décision sur le nucléaire en contre partie d'une cécité sur les fondements de notre démocratie dans les premiers accords sur BHV. Ensuite, apportant leur support plus qu'implicite dans la construction d'un gouvernement, ils voudraient aujourd'hui s'offusquer des mesures prises et des conséquences globales dont ils cachent l'importance par le saupoudrage habituel.  Mais de qui se moquent-ils? Villipendés comme Talibans verts par ceux qui peuvent profiter de la générosité des autres, aveuglés par leur imaginaire confort immédiat, ils voudraient se présenter comme modérés, représentants de la majorité alors qu'il est évident aujourd'hui qu'il n'y a plus d'hésitation à rester Taliban. Au moins les choses sont claires... mais peut-être moins rémunératrices... Trop tard M Javaux.

Réunion de concertation prévue ce jeudi. Vote aux chambre, ce mardi. Technique habituelle du fait accompli. Et pourtant, étonnamment, au début de ces 541 jours, une note à 90% acceptable a été refusée instantanément (note qui est devenue entretemps à 95% acceptable sauf concernant les avantages de ceux qui se sont remis à la tête des affaires qui restent en dehors de l'austérité) et ils ne supportent aucun retard. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Au Nord, la NVA a presque réussi l'arrêt de ce vol et ce viol de notre confiance donnée depuis des décennies. Au Sud, l'espoir vite déçu d'une alternative ne donne pas beaucoup de chance à une réelle révolution copernicienne. Et pourtant il faut continuer à montrer une autre lecture, oser proposer un certain radicalisme car ils nous endorment dans cette illusion du compromis. Regardons ce que cela donne...

L'Union fait la France, sous peine d'être immanquablement récupéré. Les preuves en sont visibles aujourd'hui et d'ailleurs depuis des décennies. A force de compromis (dont voici la  nouvelle définition: Comment continuer à trahir votre confiance en toute impunité), ils arrivent à vous vendre plusieurs fois des services pour lesquels vous avez déjà payé (DEXIA, Fortis, Electrabel, CERA, Fonds de pensions "Belgacom", Bâtiments publics,...) et vous les remerciez, en les élevant au statut d'hommes d'états. Comme ce nouveau ministre de l'agriculture, mafieux connu de la région.

Que faire?

Nous travaillons tous, Flamands comme Wallons, depuis des décennies à assurer une sécurité, une solidarité. Les Belges sont généreux. Ils laissent près de 50% de leurs salaire à la gestion de l'Etat et, sur les biens qu'ils consomment, consentent en plus à laisser 21% pour perpétuer cette qualité de vie. Et qu'ont-ils fait et que font-ils aujourd'hui? Nous dire que l'Europe, les agences de notation, des pressions que nous ne pouvons pas sanctionner de notre souveraineté, sont plus importantes que que nos sacrifices. Hypothéquant l'avenir, ils n'hésitent pas à trahir, la main sur le coeur, leurs promesses. Ils arrivent même à faire prendre des vessies pour des lanternes, la constitution d'un gouvernement devient le saint graal qui serait tant attendu. Et qui sont les premiers à abandonner l'égalité des citoyens sur l'autel d'une austérité dont ils sont coupables.

Impunis, ils osent se remettre à la tête après une vaste campagne de communication machiavélique. Discours populiste! Absolument. La majorité des citoyens ont besoin de réponse simples, claires. A force de complexifier ces règlement, ils les rendent illisibles, leurs permettant de cacher les véritables raisons de leurs forfaits. Tous nous avons donné, mais pas pour ceux qui ont réussi à remettre à la barre ceux qui sont responsables de la situation, qui ne peuvent admettre leurs fautes, perpétuant cette impunité tant de fois dénoncée, cette confiance depuis des décennies trahie. Mais alors que proposer car la critique est facile. Comment réussir à s'affranchir de ceux qui, comme on peut le constater, réussissent jusqu'à modifier la constitution pour maintenir la main mise sur ce que pourrait-être ce formidable outil que nous avons alimenté et à qui, il n'a pas été donné la juste et minimum efficacité.

Aucune créativité, enfin, si peu sauf pour garantir leurs prébendes. Même par un vote massif vers des alternatives qui tentent de casser ce cercle vicieux, ils arrivent encore et encore à retourner, par effet de manches, par mensonges et glissement subtils, la volonté de justice, d'équilibre de leur don, d'un peuple. Qui est populiste finalement. Comment briser ces noyautages qui malgré les messages forts, trouvent toujours, tel le sphinx, dans cette discrétion coupable, (on oublie vite!), le moyen de continuer à sévir? Afin d'éviter, face à cette impossibilité de remise en question, de continuer à subir le viol de notre souveraineté, nous pouvons, en rejoignant la France, geste fort et pourtant possible, retrouver cette force de ceux qui décident de leur avenir, donnent cette force permettant de pérenniser des synergies déjà fortes et une nationalité pleinement assumée. Ils ont joué le grand jeu pour détourner notre regard de cette possibilité d'un choix qui aurait une force extraordinaire, y compris dans le cadre Français.

dimanche 18 décembre 2011

Osons le changement et pas des compromis qui ne servent qu'à entretenir nos particrates

Beaucoup de hauts fonctionnaires se félicitent de l'arrivée de ce gouvernement. En effet, il faut faire fonctionner ce pays, même si c'est en dépit de toutes les concessions ou compromis possibles même à galvauder la démocratie. Certes, le pays doit continuer à fonctionner. Mais ce n'est pas le rôle des fonctionnaires que de choisir la politique menée car son rôle est d'assurer que notre participation à la gestion publique (nos impôts) soient au mieux utilisés dans le cadre de la politiques voulue par notre sanction politique. Alors quelle autre solution apporter puisque le compromis n'est que l'unique solution qu'ils proposent, incapables d'oser imaginer des solutions plus radicales. La solution d'une scission n'est pas envisageable car elle présuppose une réorganisation profonde de leurs prérogatives. Mais ne pensons même pas à leurs supposés intérêts!

Osons imaginer nous affranchir d'un paysage politique qui est devenu tellement prédateur qu'il ne donne plus aucune perspective d'une réelle révolution copernicienne laissant croire aux citoyens à la rédemption d'une classe politique qui ne fait que renforcer sa main mise sur SA chose. Pourquoi, nous citoyens, n'oserions-nous pas créer l'alternative nécessaire à la réunion de la Wallonie à la France, afin de créer une dynamique opposée à la soumission d'un peuple à une particratie qui, de toute évidence, arrive même à inverser les valeurs qui constituent les fondements de notre société. Imaginez cette réunion comme une remise à neuf de notre souveraineté, en étant forte d'une décision volontaire. Idée utopique sauf s'il est sous tendue par le désir de pérenniser l'alternance, de rejoindre le réferendum, d'optimiser les synergies depuis longtemps réalisée. Mais aussi et surtout, de refuser l'énorme mensonge que tente de nous faire avaler ces prévaricateurs qui se retrouvent, à l'identique, à la tête de ce pays.

Censure bien peu journalistique

Grosfilley (RTL : Carnet politique) pense-t-il sincèrement que ce débat n'aurait pas eu lieu dans le cadre des affaires courantes? Le travail parlementaire, certes à géométrie variable, a montré que même partir en guerre était possible. De plus, c'est aussi faire peu de cas des débats parlementaires qui se sont déroulés durant 541 jours. En tentant de placer les réactions sur le registre électoraliste il démontre effectivement sa volonté de vouloir affranchir ceux dont il se sent si proche, des responsabilités qui sont les leurs. Sa responsabilité comme journaliste n'est-elle pas d'abord de relater les tensions et d'apporter un regard plus élevé plutôt que d'essayer de crédibiliser une position politique en apportant, soit disant, une censure qu'il pense juste. Ce n'est pas son rôle même si ses convictions politiques l'entraînent à faire un tri. Au moins, les choses semblent claires et écrites et montrent le glissement d'un travail journalistique vers une action politique.

dimanche 11 décembre 2011

Lapin malin, maternel 1

Comme c'était prévisible! Preuve d'un courage sans borne, qui lorsque la NVA pouvait infléchir les décisions, apporter une pression bien nécessaire, il n'y a pas eu l'ombre d'une contestation ou même de propositions pour répondre aux besoins élémentaires des citoyens (imaginez le résultat qu'aurait été ce budget et cette réforme avec d'un côté des demandeurs de rien et de l'autre une envie toujours présente, vous le constaterez bien vite, d'une autonomie spoliatrice). Et maintenant, réfugiés derrière un gouvernement totalement soumis aux pressions extérieures, accouchant d'une réforme tape à l'oeil et pliée par une particratie qui arrive encore une fois à tromper, inverser les valeurs, ils sont tous, chiens hurlants, à vilipender la NVA. Essayez au moins d'avoir l'honnêteté de reconnaître les mérites, d'avoir une lecture un peu différenciée et simplement de ne pas vous laisser tromper. Votre journalisme ne s'en trouve pas grandit.

En agissant ainsi, ils s'octroient tous les bénéfices d'une réforme inique qui tente encore de s'approprier les avantages de l'état tout en refusant les devoirs de ce dernier vis-à-vis des citoyens. Et vous vous faites les chantres de cette négation des droits et devoirs de l'élémentaire et pourtant essentielle souveraineté d'un peuple. Et ils se disent défenseurs des faibles, protecteurs des innoncents, pourfendeurs des prédateurs alors qu'ils pratiquent le mensonge, la traitrise, le reniement et le viol de nos fondements. Bravo! Parlement autruche, parlement démagogique, parlement qui ne peut supporter le populisme mais qui le pratique depuis des décennies. Relisez et constatez la tactique visant à reprocher aux prétendants ce qu'ils pratiquent avec excellence, ça nous pouvons le reconnaître. 

Ainsi, sont-ils responsables les silencieux, pleutres qui sont restés cloitrés dans un mutisme durant 541 jours. Oui, ils ont leur gouvernement, à la botte des héritiers et des agences de notations. Effectivement, il faut reconnaître qu'ils sont entièrement responsables d'avoir presque réussit à faire un budget avec une croissance de 1,8%. De plus, ils arriveraient à faire croire que ce n'est pas prévisible. Ah oui, ils sont responsables! Sans penser qu'ils dissocient les transfert, du budget. Ce qui est par définition illogique amenant l'austérité à être finalement supportée par les entités fédérées. Là où la charge de la dette est déjà insupportable, l'arrêt des transferts et l'austérité en plus ne vous suscitent pas des inquiétudes. Alors, je comprend effectivement votre vision de la responsabilité. Un gouvernement de compromission.

Concernant la nomination de Giet à la tête du PS. Ne vous faut-il pas plus pour constater qu'il n'y a pas de changement réel vers la bonne gouvernance. Gouverner c'est prévoir et ici, il faut le reconnaître, ils gouvernent bien pour une fois. Non pas pour le pays, mais pour garder leurs parachutes. Que n'aurions-nous pas aimé avoir ce genre de réaction à l'époque de la Sabena, Dexia, Fortis, la liste est longue. Tout comme la commission déontologie du parlement. Afin de se crédibiliser, ils créent une commission tout en sachant qu'elle ne se réunira pas. A tous les étages, la similarité est frappante. Le décret sur le cumul, donnant l'impression d'une rédemption salvatrice est vidé de son sens. Les cumulards seront évidemment dans le quota des cumuls permis alors que les second couteaux ne pourront plus cumuler... ce qu'ils ne cumulent de toute façon pas. Les exemples foisonnent où ils profitent de la crédulité des citoyens pour mieux assurer leurs main mises et les avantages des fils de...

Monsieur Deleuze, a vouloir faire un compromis sur l'égalité des citoyens, garantit par la constitution, bousculée par nécessité supérieure des partis, vous avez négocié ce qui ne doit pas l'être. Comment voulez-vous être crédible d'avoir galvaudé l'esprit de vos combats en les soumettant à l'illusoire et dangeresue nécessité de lâcher les valeurs qui ont fait le ferment de votre parti. Vous allez recevoir en retour non seulement la sanction de ceux qui croyaient en vous pour le combat essentiel commun à tous les Hommes mais en plus la déception de ceux qui voulaient prendre un peu d'autonomie vis-à-vis des prédateurs énergétiques. L'essence de la démocratie n'est pas négociable. Payez le prix!

vendredi 9 décembre 2011

De la tactique de l'évitement à celle du nuage de fumée.

Alors que la note, pourtant ni à prendre, ni à laisser et qui était à 90% acceptable soit refusée en quelques heures et vouloir rejeter la faute sur l'unique bouc émissaire me semble assez malhonnête. BDW n'avait pas la possibilité d'instrumentaliser le Roi (et le faire revenir de Nice). Croyez-vous que si la note de EDR avait été proposée, ce n'est pas quelques heures qu'il aurait fallu pour la refuser mais quelques minutes. Tout comme le FDF, trahis, comment pouvait-il rester cohérent et respecter ses électeurs avec ces prédateurs? La lecture est différente mais permet de se rendre compte d'une dynamique qui résiste depuis des décennies au dépend des citoyens.

Depuis des décennies, la particratie devenue héréditaire (n'est-ce pas un significatif) a si bien noyauté (tant côté flamand que Wallon) le paysage démocratique qu'il ne répond plus à la soif d'éthique, de bonne gouvernance, de justice. Ils nient (relisez toutes les déclarations avec ce regard) toute responsabilité en rejetant celles-ci sur des facteurs extérieurs (preuve d'un manque du sens de l'Etat). Les Flamand voient la NVA comme une opportunité de se débarrasser d'un système incapable de rétablir la souveraineté citoyenne. En Wallonie, les affaires, l'utilisation scandaleuse et le détournement organisé, l'absence de geste fort ou de pas de côté (cf EDR) sont intolérables. La NVA n'a pas de pré carré à entretenir. La particratie fait semblant de juste faire le nécessaire pour s'assurer de perpétuer son fonctionnement. Nous vivons le syndrome de stockolm vis-à-vis d'un pouvoir qui a kidnappé la démocratie. Il est temps ne s'en affranchir. La France= RW, FL=BELGIE, BXL=CE.

Enfin, concernant la NVA, je ne sais pas si vous avez suivi les débats parlementaires où dans l'hémicycle on trouvait maximum quelques représentants de la particratie et régulièrement la totalité des élus de la NVA. Regardez certains qui pointent tant au Fédéral qu'à la RW ou qui submergent les parlementaires pour envaser les débats. Alors, de nouveau qui bosse. Ce n'est pas toujours ceux qui paradent et scénarisent leurs coups médiatiques mais dont les résolutions ne rencontrent pas les besoins élémentaires de justice et d'éthique. Les dispositions pour organiser les débats à la RW ne sont-elles pas les preuves d'un incurie. Regardez la commission de déontologie du parlement qui ne s'est jamais réunie. Et vous remettez les même alors qu'ils ont prouvé leurs vénalités et arrivent à inverser la perception des choses en y mettent le mot "populisme". Relisez les mois passés avec ce regards!

@Lidju : Trouvez un autre moyen réaliste de changer de régime et je vous remercie. J'ai retourné le problème dans tout les sens, pourtant avec mon attachement à la Belgique, sans trouver le moyen dans le temps et l'espace acceptable. L'herbe n'est pas verte en France mais quel choix nous laisse cette particratie depuis des décennies pour avoir systématiquement transformé le besoin et asservissement et nié les signaux d'une population en quête de l'élémentaire détermination. Endormis par des paroles non suivies d'actions (ces accords en sont la preuve), l'élastic se tend au delà du raisonnable. A un moment, il ne faut plus faire comme ils font : rejeter la faute sur les autres et prendre son destin en faisant un choix. En 1830, quel choix avions-nous. AUjourd'hui nous pourrions avoir cette terrible force d'un choix tout en augmentant des synergies déjà fortement existantes.

jeudi 8 décembre 2011

Quelle est l'intention de nous faire croire que ce gouvernement est allégé. Certes 2 ministres de moins mais 6 secrétaires d'Etat en plus. Ce type de manipulation est dans les gènes des participants à ce gouvernement dont malheureusement la presse se fait l'écho. A force de modifier par de subtiles et graduelles touches de mensonges ce que nous constatons, les citoyens ne perçoivent plus la duplicité de ceux qui pour toutes les raisons vénales veulent maintenir leurs intérêts propres sur un pays totalement phagocyté. Enoncer, à longueur de temps ces contres vérités leurs donnent-elles de la crédibilité ? Malheureusement oui. Plus elles sont énormes, plus elles flattent les citoyens, plus elles touchent la cordre sensible, plus elles semblent acceptées. Il est vrai que dans notre vie, nous avons quelques principes qu'eux n'ont plus.

Il est de notre devoir d'avoir cette lecture et de la partager afin d'arrêter ce viol des fondements de notre démocratie. Gouverner c'est prévoir. Sans pour autant être devin, l'évolution de l'état de la zone euro était assez bien prévisible, anticipante. Mais ils persistent et signent un budget (au départ ils partaient sur prés de 2% de croissance. Preuve d'un manque total de réalisme mais surtout pire, d'une volonté de tromper. Qu'ils soient incompétents, tout le monde ne détient pas La connaissance. Mais que cela soit utilisé pour se rendre indispensables et maintenir un régime de prébendes, c'est proprement inadmissible.

La scission où la Wallonie rejoint la France, Bruxelles l'Europe, c'est ce que je partage depuis juillet 2010 et je pense que même si c'est un rêve pour certains, il ne faut pas s'arrêter de le proposer si ce scénario vous semble le meilleur pour nous et pour nos concitoyens. A la vue des mensonges, trahisons et parjures de nos représentants, il est de notre devoir de lire autrement le passé, le présent et tenter d'apporter des éléments à un avenir qui actuellement est maintenu dans un flou visant à tromper les citoyens.

L'herbe n'est certes pas plus verte ailleurs mais le simple choix est déjà cette liberté qu'ils tentent de nous voler. D'autre part,  mettre le plus de chances de notre côté dans notre contexte est signe d'une volonté de changement bien nécessaire à rétablir l'esprit de nos sociétés. Le travail d'explication, d'ouverture à d'autres/nouvelles possibilités permet d'avancer sans crainte et de faire évoluer les choses. C'est ça aussi l'indispensable travail d'un gestionnaire réellement soucieux de ses administrés.

En revenant sur la NVA, vous vomissez cette dernière. Oseriez-vous dire que si la NVA n'était pas là, il y aurait eu une réforme, même minime et inique comme celle d'aujourd'hui? Quelles preuves apportez-vous de leurs bonnes intentions (et cela depuis des décennies)? Leurs motivations sont uniquement de garder leurs avantages et de perpétuer le système. Cela serait normal si ce système ne rendait pas les citoyens schizophrènes et démocratiquement neurasthéniques.

Réponses à des internautes :
@Djoulou, entièrement raison. Je n'ai pas dit 6 de plus mais l'expression pourrait le faire penser. C'est d'ailleurs une tactique que nos particrates usent et abusent. Je me suis trompé car il y a effectivement bien 2 ministres en moins. C'est ainsi un effort un peu supérieur aux 5% de réduction de leurs salaires. Geste fort? Je crains pour la suite :-)

@Met de pet : Répondre à l'absence n'est pas dans mes habitudes mais merci de votre soutient. Et je suis particulièrement fier de mes grands parents paysans Ardennais qui ont nourris autant de flamands que de wallons durant la seconde guerre et qui y ont perdu un fils, tout comme mes oncles qui sont restés au Stalag et mon père qui dès 12 ans suivait les trains pour renseigner les Anglais.

Un culot monstre notre PM

Rien prouvé la NVA? Ah bon, 30% de vote, ce n'est rien? Et vous êtes vous jamais posé la question de savoir ce qu'aurait été la réforme si la NVA n'était pas l'aiguillon d'une mascarade, véritable fumée destinée à cacher leurs avantages et mise en coupe de l'Etat? A force de bafouer la constitution dans le sens qui arrange, n'est-il pas normal que l'accès aux responsabilités soit rendu impossible (regardez les FDF). Une autre lecture surtout quand on voit, et cela vous omettez de le dire, la présence de la NVA dans un parlement vide. Qui travaille? Qui refuse la note de BDW à 90% acceptable? A force de vouloir remodeler la réalité, notre PM arrive à convaincre quitte à inverser les valeurs. Occultation des débats favorisant des déclarations d'un PM qui n'hésite pas en ayant  construit les conditions nécessaires, à faire passer des vessies pour des lanterne. Par son discours, il s'affranchi de toute responsabilité faisant croire à sa compassion pour les petits.

lundi 5 décembre 2011

Profitons du peu de temps pour construire une alternative

Tant qu'à reprendre quasi la même équipe, autant être efficace et garder les ministres aux ministères qu'ils occupaient quitte à avoir un surveillance accrue sur les dérives possibles (et elles existent, regardez le passé proche). Mais il ne s'agit pas d'être efficace. Secrétaires d'état, c'est pareil à ministre (cabinet, dotation, salaires...enfin peut-être 5% de moins). Encore une communication qui montre l'objectif de garantir leurs avantages. Mais laissons cela. J'entendais dire que EDR avait signé la fin de ce qui fait le fond de commerce du PS et donc la fin de la main mise de ce dernier sur le sud du pays et sur le reste d'ailleurs (jamais sans la NVA, rappelez-vous. C'est pareil avec le FDF, élargissement ou rien). Je doute cependant car grâce à leur communication et les mensonges qu'elle transporte, ils profiteront de la récession pour se rendre incontournable en niant leurs responsabilités.

... Comme actuellement et comme ce le  fut depuis des décennies. L'histoire nous l'enseigne. Mais passons! Ce qui est aussi inquiétant, c'est la base même du calcul du budget. Car l'austérité sera bientôt déportée vers les entités fédérées. Ils se sont bien sûr organisés pour dissocier les transferts, laissant croire que le budget fédéral était indépendant de ces transferts pour arriver à leurs fins avec cynisme. L'effort à fournir par la Flandre quasi sans dette et récupérant une partie des transferts qu'elle faisait ne sera pas identique à la Wallonie qui supporte toujours une dette et dont les transferts n'arriveront plus. Double handicap qui ne fait pas pourtant partie de cette nécessaire austérité qu'ils font supporter aux citoyens. Profiter ainsi de l'illisibilité de leurs actions, c'est profiter du faible qui n'a pas la possibilité de comprendre (d'autant qu'ils mentent), ni souvent la capacité.

...Une démocratie est un lieu où la sanction souveraine doit pouvoir se baser sur une lecture possible sinon cela n'a pas de sens. Certains appellent cela le populisme. Le problème étant que les citoyens ne sont informés que par un système qui a bien pris la peine de manipuler l'opinion. Non, non, rien d'illégal. Et quand c'est illégal, ils modifient les lois pour que cela le devienne. Vous pouvez constater que rien n'arrête ces violeurs de démocratie. Que pouvons-nous faire alors? Avoir une lecture différente, informer et former les citoyens et construire des alternatives. La NVA, nouveau parti s'est bien construit en quelques années. Nous pouvons faire de même ou scinder leur chose,  pour les impuissanter (pour paraphraser Papa) et c'est de cela qu'ils ont peur.

Partage de la bête ou bêtes partagés

Belle communication comme toujours. Un congrès du PS à huit-clos tout en prenant soin toutefois de montrer EDR s'abstenant de chanter la lutte finale. Rien n'est laissé au hasard ce qui conforte bien l'idée que la mise en scène des négociations est maîtrisée profitant du manque de transparence dans leurs débats pour plier la réalité des blocages et avancées. Et la suite est tout aussi mise en scène en dissociant les transferts des accords budgétaires visant à orienter les regards vers la conclusion d'un accord soit disant équilibré qui  fait ignorer des mesures qui vont peser inégalement sur les budgets des entités fédérées. Certaines n'ayant quasi plus de dette et d'autres qui vont cumuler leurs dettes avec une austérité. Et le petit peuple n'y verra que l'ignoble opposition communautaire alors qu'il s'agit avant tout d'absence de sens de l'état et de bonne gouvernance de partis prévaricateurs.

Quoiqu'il arrive, il ne faut pas oublier l'absence de signaux forts d'une classe politique qui ne mesure pas l'immense gouffre qui les séparent de nos préoccupations . EN ne prenant pas les mesures réelles (même si elle pourraient paraître démagogique, et pourtant ils ne s'en privent pas par ailleurs), ils montrent encore qu'ils nient les besoins d'éthique et de justice de la plupart des citoyens. Non seulement ils se considèrent au dessus des élémentaires besoins démocratiques, ils vont immanquablement utiliser la politique du miroir essayant, comme ils l'on fait dans ces négociations, rejeter subtilement leurs responsabilités vers des causes extérieures faisant croire aux citoyens qu'ils sont victimes d'une conjoncture  contre laquelle ils ne peuvent combattre mais qu'ils ne se privent pas de désigner d'utiliser pour maintenir leurs avantages. Beaucoup diront qu'il faut donner une chance alors que cela fait des décennies qu'ils pratiquent à l'identique, profitant déjà de la confiance.

On peut comprendre leurs sourires béats vu qu'ils ont réussi à garder leurs prébendes tout en  redirigeant la vindicte populaire vers des causes sur lesquelles, cette même vindicte ne peut peser. N'est-ce pas la preuve qu'ils ne remplissent pas l'élémentaire mission pour laquelle ils ont reçu notre confiance pourtant de nombreuses fois trahie. EDR a pu les convaincre qu'il était encore possible de profiter du système par de jolies manipulations de l'opinion quitte à s’asseoir sur les principes mêmes de la démocratie. Pensez-vous qu'il soit encore possible d'avoir un discourt simple sans qu'il ne soit considéré comme populiste. C'est devenu l'injure leur permettant d'agir en toute impunité. Les citoyens ont besoin d'avoir un fonctionnement compréhensible plutôt que d'entretenir un flou, une complication bien nécessaire à occulter leurs actions irresponsables. Face à ce coup d'état constitutionnalisé, la France est une étape que notre espoir d'une Belgique unie ne doit pas occulter.

samedi 3 décembre 2011

Equilibre budgétaire et négation des citoyens.

Acculés par la prise de conscience qu'il est possible de voire disparaître leurs avantages, tous ceux qui sont responsables de la situation actuelle ont manoeuvrés tant et si bien que l'espoir d'une révolution copernicienne n'est pas encore possible. Pourtant responsables, ils restent impunis et sont même félicités. Francophones demandeurs de rien, ils ont abandonné tout. Le front de ceux qui ont phagocyté l'Etat, violé la démocratie, mis la traitrise et le reniement comme valeurs cardinales, ont d'abord poussé les empêcheurs de tourner en rond vers la sortie. D'une note à 90% acceptable, ils proposent quoi aujourd'hui alors qu'ils n'ont pas hésité à la refuser en quelques heures? Les 10% n'étaient pas favorables à leurs prébendes. Ensuite, par une scénarisation cyniquement bien pensée, ils arrivent à faire croire à une rédemption, un changement. Ce qui est frustrant c'est de constater l'impuissance à éclairer nos concitoyens. Continuons à proposer d'autres possibles avant des souffrances bien plus grandes.

Pourquoi a-t-il fallu 400 jours pour arriver à moins de 10% d'une certaine note refusée en quelques heures. Ah oui, dans la note, il y avait une forte diminution des salaires de nos représentants et de leur nombre. Combien ont couté ces 400 jours aux citoyens?  Pourquoi deux partis se sont-ils exclus des négociations? Par plaisir? Quand toutes les fonctions régaliennes sont tenues par la Flandre, à qui profite d'entretenir un état qui, c'est évident en taxant ses citoyens à 50%, ajouté aux 21% de TVA doit-être un gestionnaire exemplaire. Que penser des transferts de cette austérité vers les entités fédérées. Mais n'en parlons pas et éludons pour ne pas risquer les vrais sujets qui fâchent. Un budget équilibré! Pour ceux qui se trouvent du bon côté.

Quelques centaines de millions perdus par manque de suivi (Liège), quelques centaines de millions perdus dans la plan Marshall 1 de l’aveu de chercheurs y participant, quelques dizaines de millions qui disparaissent dans certains parastataux écrans (RW),... quelques centaines de millions qui disparaissent chaque année par manque d'optimisation des budgets (il a fallu 24h pour en trouver, montrant le peu de rigueur). Pourquoi est-ce si difficile à EDR de réduire les salaires et le nombre de sinistres? Parce que tous s'accrochent et ne peuvent envisager le moindre sacrifice. Les 11,3 milliards, ils viennent probablement miraculeusement. Mais non, il est équilibré car il pèse sur tous. Mais surtout pas sur ceux qui en sont responsables. Et ce n'est pas l'extérieur. Trop facile. De quoi sont-ils alors responsables et pourquoi les avons-nous plébiscités. A j'oubliais ceux qui ont dû s'exclure pour ne pas avoir voulu participer à cette énorme tromperie. La France? Oui.

La mémoire... Et les sonnettes d'alarmes, les réformes qui nécessitent d'attendre la prochaine législature (2014). En voyant la NVA monter et le VB, joli coup du PS. Enfin, qui n'essaye rien n'a rien...Pourquoi le signe tangible d'une réduction drastique de leurs avantages n'est pas possible?Quel est le coût du refus d'une note à plus de 90% acceptable (et maintenant à plus de 95%)? Alors que toutes les fonctions régaliennes sont devenues flamandes, à qui profite le plus ces 11,3 milliards? Finalement, nous payons l'incurie de nos politiciens. Pourquoi devons-nous éponger leurs frasques et les remercier en plus? Accords équilibrés qui fait la part belle à ceux qui nous représentent (plsu qu'eux). Allons, enfants de la patrie, rejoignons la France comme Leterme.

Il fallait un gouvernement en partant du postulat du maintient de l'unité de la Belgique. Et pourtant, depuis des décennies, la cohésion est subtilement affaiblie de législatures en législatures. L'égalité des citoyens disparaît graduellement pour devenir illisible, ingérable. Faire l'économie d'une réflexion sur les fondements de notre démocratie aboutit dans les décennies à venir à une bipolarisation que tout gestionnaire se doit de prendre en compte. Non seulement en se trompant d'objectif et en détournant le citoyen d'une responsabilisation indispensable, ils proposent un gouvernement basé sur des accords qui préfère la soumission à un modèle plutôt qu'à la souveraineté des citoyens. Dans le contexte qu'ils choisissent à notre place, ils ne peuvent qu'aboutir à des accords qu'ils voudraient nous faire croire équilibrés. Pourquoi alors faut-il plus de 520 jours pour y arriver et quelles sont les tendances? Ne  nous abandonnons pas à leurs lectures et proposons d'autres paradigmes.

Mais ils ne peuvent pas faire autrement. La Belgique modernisée en réduisant les budgets et déportant les charges sur les entités fédérées et les travailleurs encouragés à payer encore plus 50% IPP et 21% TVA + Additionnels, etc... Voilà le courage d'une révolution copernicienne actant la soumission de la souveraineté des citoyens à un modèle économie sur lequel ils entérinent l’impossibilité d'y apporter notre soif de justice et le rejet de toutes ces impunités. N'abandonnons pas cette lecture différente pour préparer la mort de la bête qui tel un phénix arrive à maintenir ses avantages.

Et vous pensez que cela changerait quelque chose si les militant osaient exprimer leurs avis contraires? Résignés à devoir faire comme s'ils étaient considérés. Pareil à ces accords. Vous avez été consultés? Comment voulez-vous qu'ils soient autrement que ne le sont leurs dirigeants! Restons cohérent là aussi. Entre amis , il ne faudrait surtout pas mettre à mal les avantages que cela procure! Les clameurs des citoyens sont devenues inaudibles pour ces prévaricateurs et le noyautage fonctionne si bien qu'ils sont arrivés à leurs fins. Soumettre la souveraineté d'un peuple à l'économie d'une minorité. Visitez les pays du BRIC pour avoir froid dans le dos... Rejoindre la France donne un peu d'espoir... d'autant pour rester amis.

Nuance, la traîtrise n'est pas dans le chef de Reynders mais bien de Charles. Il ne faudrait pas, par un glissement imperceptible, affranchir le fils de... Il serait très saint pour la démocratie que ceux qui font passer le reniement comme valeur de société soient écartés. Et quand je pense que certains critiquent le FDF de mentir pour ne pas avoir eu de résultat. Quels sont les résultats du MR? Le seul trait positif a été de montrer qu'ils sont accrochés à leurs avantages et aussi, en résistant à l'empereur de Mons, à démontrer son irresponsabilité lorsqu'il doit faire le chantage à la perte de leurs prébendes en allant pleurer chez le roi. Si vendre père et mère est un résultat dont on doit être fier, alors oui, vive le MR...

Joli calcul des négociateurs. Les changements de constitution demandent d'attendre la législature suivante et les 2/3. Mettez en perspectives avecl'évolutions de la NVA. La réponse  de ce budget correspond-elle à la soif de justice, de combattre l'impunité et le reniement?  Ce n'est pas avec un budget en équilibre (dans un contexte qu'ils entretiennent avec férocité) qu'il ne faut et ne faudra pas faire l'indispensable réforme copernicienne? Copernicienne, ce budget ne l'est pas car il ne fait que prolonger une conception de la vie en commun qui a prouvé  bien des fois ses limites, son coût et dont les conséquences vont bientôt apparaître au grand jour.

Le grand mensonge c'est de faire passer des accords comme équilibrés alors qu'ils ne font que postposer le nécessaire changement de régime qu'ils ne veulent pas offrir aux citoyens comme ils sont en droit de l'attendre. Les risques se sont ceux-là et pas de rester avec des postulats qui ne font qu'entériner une soumission à un modèle économique et social amenant immanquablement à ne plus être maître en son pays. La solution, toujours évitée avec soin, de rejoindre la France ne peut être envisagée par ceux qui ne veulent pas se libérer de leurs démons. Préparons toutefois cette éventualité mais surtout osons avoir une lecture différente. C'est étonnant et souvent effrayant ce que cela peut donner comme perspectives.