jeudi 19 janvier 2012

Chronique annoncée

En réaction à Grosfilley
Ah bon! Et à force de dire et de faire comme si tout allait bien, vous trouvez que cela va mieux? En somme, la manipulation serait censée servir les intérêts des citoyens. Mais alors, vous prenez ces derniers pour des cruches! Comme je l'ai déjà exprimé, tout dépend de l'endroit d'où on regarde. Le votre semble de plus en plus éloigné d'une conception du journalisme. Mais c'est votre choix. Par contre, vous n'avez pas entièrement tord de considérer les citoyens comme des cruches, vu le manque de recul qu'ils ont (et ils sont formattés dans ce sens depuis des décennies) et qui les poussent d'élections en élections à voter pour des partis qui sont tout sauf des représentants.

En réaction aux déclarations de Milquet, Picqué, EDR, ... :
Mais bien évidemment que la Flandre doit inclure Bruxelles dans sa stratégie. Comme la Wallonie d'ailleurs :-) Une Wallonie unie à  la France doit effectivement prendre en compte les transfrontaliers (comme beaucoup d'autres) et développer les synergies déjà existentes. C'est une certitude. En quoi cela doit-il être relevé alors qu'il s'agit d'une évidence? Comme évoqué dernièrement, ce véritable brouillard est destiné à mettre en avant (exclusivement) des solutions difficiles pour éliminer dans le même lot celles qui pourraient avoir l'oreille attentive des citoyens. Le danger est pour eux exclusivement de perdre leurs petits intérêts.

En réaction à Demotte :
Et avec quoi va-t-il payer notre ami Gédéon? Une charge de la dette encore non négligeable, 200M à trouver (sans penser aux autres 200M, considérés comme écritures comptables, montrant l'incurie et le cynisme du ministre du budget), l'arrêt de transferts qui jusque là permettaient d'assurer un électorat,... Et pourtant la stratégie, les convergences  actuellse montrent à l'évidence que la faute sera reportée sur ceux qui refusent ce système. Inculqué petit à petit par une communication pernicieuse, l'absence de prise de responsabilité qui va de paire avec la non reconnaissance de leurs erreurs passées (et présentes) vont être commuées, détournées dans l'unique but de perpétuer un système, qui il faut bien l'avouer, n'a pas donné autonomie, liberté, solidarité. Rejoignons la France pour y renforcer les synergies déjà acquises plutôt que de faire l'autruche.

En réaction à CHastel:
Ah! Je pensais qu'ils allaient faire un dîner et participer au carnaval de Binche. Euh, n'est-pas les objectifs élémentaires d'un contrôle budgétaire que de vérifier l'adéquation, de réctifier et d'acter. J'ai entendu dire qu'ils allaient perdre 5% de leurs salaires pour avoir donc à 95% réussit leur mission. Il s'agit du bug de l'an 2012 où le "+" devient "-" et les pourcents se dégonflent à vue d'oeil. Je parie que c'est encore les méchants de l'opposition qui ne comprennent pas pourquoi on occulte la vérité des transferts. Il faut évidemment un nuage de fumée pour éviter de parler des options qui risqueraient de les déposséder de leurs prébendes. Beaucoup de bruit permettant de jeter le bébé avec l'eau du bain càd l'union à la France. Joli!

L'orientation de la presse enferme

Que la RTBF soit devenue un organe de propagande du PS ou du moins une enseigne d'une certaine conception de la Belgique est entièrement normal. En effet, le noyautage des dernières décades et son statut de service public expliquent respectivement l'orientation politique et l'intérêt direct de perpétuer une Belgique où l'institution garde sa raison d'exister. Si l'expression opposée ou juste différenciée était cependant permise (dans les forums, sur les plateaux, concernant le choix des invités), cela garantirait une certaine déontologie journalistique. Malheureusement, la plupart des organes de presse, se réfugient dans l'illusion d'un réel travail journalistique. Il n'est pas dérangeant d'afficher ses convictions mais le professionnalisme impose de séparer les faits journalistiques d'une interprétation orientée. Ce qui fait défaut, particulièrement à la RTBF. Comparer avec les annonces de la NVA montre bien l'amalgame entre politique et presse entretenu par cette même presse.

De même, concernant Kroll, humoriste journaliste pour autant qu'il soit considéré comme émargeant de cette profession, il devrait aussi ne ménager personne. Pourtant, d'autres professionnels de l'humour ne ménagent aucune familles politiques mais l'orientation préférentielle qu'il donne est dans la même veine que celle de la maison pour laquelle il travaille. N'est-ce pas aussi la preuve d'une couleur qui ne voudrait pas s'afficher, cachée derrière une pancarte de respectabilité et augmentée du particularisme régional du dessinateur. Enfin, nier cette orientation, c'est nécessairement enfermer le débat politique dans des schémas imposés par ces derniers. Voilà entre autres, l'origine d'un manque flagrant de remise en question de notre partricratie dont la conclusion est visible dans ce gouvernment incapable de s'amender et de prendre de véritables responsabilités vis-à-vis de ses électeurs.

mercredi 18 janvier 2012

Objectifs du sursaut confédéraliste : Attention à l'étouffement!

Eclatement d'un pays, certes. mais aucune création de nouveau pays. La Wallonie rejoignant la France, la Flandre gardant ce qu'elle a déjà de toute façon pris et Bruxelles, capitale et réelle région Européenne. L'Europe qui gaspille des ressources énormes avec les transferts de ses députés, peut y trouver une incarnation et les Bruxellois, une véritable rétribution via un véritable impôt. Certains préfèrent les malheureux 450 millions alors qu'une étude universitaire bizarrement passée sous silence demandait au minimum 700 millions. D'autres préfèrent continuer à entretenir les répétitions des erreurs de dizaines d'années, soumettant une population assoiffée de justice et d'éthique. Comment pouvez vous imaginer que ceux qui ont phagocyté l'Etat puisse s'amender. Il suffit de regarder les accords passés qui ne laissent place à aucune remise en question, garantie d'une impunité et des recommencements.

A priori, en Français, une union est l'opposé d'une séparation. On oublie vite, dans cette course, que toutes les fonctions régaliennes sont aux mains de la Flandre. On a beau dire que le Flandre triche, il n'en demeure pas moins qu'elle a épongé sa dette. N'oublions pas non plus qu'une grande partie de nos intérêts se trouvent déjà en France. Cependant, ne sous estimons pas le battage médiatique qui vise essentiellement à occulter la réunion à la France en inculquant dans l'esprit des citoyens qu'il ne s'agit que d'une chimère. Car bien évidemment, il s'agit d'un contre feu qui a de toute façon comme but et conséquence de ne jamais permettre d'évaluer cette option qui pourrait s'avérer pragmatiquement une des seules. Evidemment, il veulent éviter de perdre leurss pouvoirs et les techniques sont multiples pour maintenir la main mise d'une particratie d'ailleurs devenue héréditaire.

Finalement, la note de BDW, rejetée en quelques heures et qui était à 90% acceptable devient doucement à 95% acceptable. Et quand je pense que tous pensent que c'est la NVA qui a été le méchant qui ne voulait pas négocier! Imaginez alors le résultat de ces accords sans la NVA? Mais finalement, l'empereur de Mons a eu son strapontin au 16. Notez que ceux qui souffrent le moins demeurent à la tête de l'Etat surtout que profitant d'un gouvernement en affaires courantes, ils se sont octroyés une indexation en pleine crise, en 2011. De plus, la communication astucieuse voudrait faire croire que le nombre de collaborateurs a été proportionnellement diminués. Que neni!  Juste une question. Quel est le taux d'imposition des députés et ministres ?

lundi 16 janvier 2012

Manipulations du PS (Marcourt, Demotte et EDR : une autre lecture...

N'est-il pas logique de dire que Maingain ne se préocuppe que de Bruxelles. N'est-ce pas d'ailleurs là qu'il réside et qu'il a annoncé y faire de la politique? Ce n'est pas comme d'autres qui annoncent la main sur le coeur et qui aussitôt se parjurent ou s'expatrient. Le reniement, le parjure, le mensonge élevé comme valeur, faisant des Hommes d'Etat, comme EDR et les fils de..., donne au FDF la possibilité d'être le petit village gaulois qui résiste aux légions des envahisseurs. Pour autant que le FDF s'affranchisse de ses idées Belgicaines, il pourrait porter une réelle révolution permettant de se débarrasser de cette particratie soumise, véritable Ebola de la démocratie. Pensez-vous, en regardant le machiavélisme des 541 jours, que le débat au P$ n'est pas une stratégie cynique et calculatrice. Essayez une lecture différente, cela ouvre les yeux. Les émois d'EDR ou de Gédéon ne préparent que les différents scénarios pour continuer à plier la démocratie afin de s'y maintenir...

Pensez-vous sérieusement que dans les cénacles du P$, les roitelets ne communiquent pas? Il ne faut jamais préjuger de l'esprit malin des autres, c'est une erreur trop dangereuse. La tactique vise surtout à décrédibiliser (sans la prouver) que l'option Française n'est pas une option en donnant de fausses pistes, noyant l'indispensable travail d'évaluation et de rapprochement, dans une mise en avant d'autres "produits". Les japonais firent de même avec les standard des magnétoscopes. En effet, c'est non seulement un nuage de fumée mais en plus une opération visant à donner à ces partis qui se servent et ne servent pas, une porte de sortie en tentant de  persuader les citoyens d'un débat démocratique au sein des partis et d'un travail véritables pour trouver des voies. Il s'ait surtout de voix, certes conséquence d'une stratégie mais surtout pour perpétuer ce viol de la démocratie. Essayez de faire une lecture différente. De demandeurs de rien, ils sont devenus vendeurs de tout et tous.

A Grosfilley : Une lecture intéressante et comme toujours très orientée. Pourquoi ne pas dire que les effets de manches des deux coqs sont destinés à pousser le placement de membres du P$ au sein du kern. Tactique visant à faire croire que EDR est au dessus de la mêlée, laissant Giet arbitrer. Une intelligente façon de montrer à la flandre la stature d'homme d'Etat de EDR. Penser que les pions ne sont pas déplacés sans raison alors qu'il s'agit surtout d'une communication destinée à noyer toute velléité d'un rapprochement vers la France tout essayant de leurrer le citoyen, faisant croire à une liberté démocratique au sein du P$ qui n'existe plus depuis longtemps. Mais c'est de bonne guerre s'il n'y avait cette volonté sous jacente de mettre sous la coupe d'un parti qui n'a pas pu se réformer et dont les démons sont encore bien vivaces. Ne nous trompez pas!

mardi 10 janvier 2012

Encore des éléments pour relire l'énormité de la situation

Comment aurions-nous un peu de crédibilité alors que notre société se trompe aussi fondamentalement sur son projet. Alors que nous combattons non pas pour l'humanisme ou la démocratie mais pour nous garantir nos ressources pétrolières et autres, nous n'arrivons déjà pas à définir un projet commun où les citoyens seraient égaux en droit et en devoir. Le gouvernement, prêt à tout pour garantir ses avantages et se maintenir au pouvoir nous soumet à des autorités que nous ne pouvons pas, même un peu, maîtriser. Il ne s'agit pas de vivre sur une île mais de construire les outils qui peuvent nous rendre autonomes. Nous avons la technique, l'infrastructure pour pouvoir le faire.

Malheureusement, le petit nombre  qui  tire profit de ce système fait tout pour garder la main mise sur un projet dont le gouvernement actuel est l'émanation pathologique par excellence. Pour ne pas pouvoir accepter et mesurer le galvaudage de notre souveraineté, ils ne peuvent déjà pas prendre la mesure, ni les mesures adhoc pour rétablir l'outil qui nous permettrait un retour vers un projet de société claire. La réactivité soudaine de Milquet démontre qu'elles, comme les autres profiteurs, sur d'autres sujets, ne peuvent réagir que dans une perspective électoraliste sinon pourquoi se réveille-t-elle maintenant alors qu'il est de notoriété publique que notre police est bien impuissante. N'est-ce pas justement la conséquence d'un projet de société tellement devenu flou, vidé de sens, qu'il ne donne plus la moindre chance aux forces de l'ordre. Ces dernières ne pouvant plus indiquer l'ordre puisqu'il se construit au gré des intérêts particuliers d'une particratie. Devons nous penser à la France pour se débarrasser de ces prédateurs?

C'est faire bien peu de cas du fonctionnement de la démocratie. N'est-ce pas la preuve de l'incompétence de certains et que nos dirigeants n'y sont que pour y amasser des avantages? Non seulement, notre démocratie serait si faible (ce qui devient évident) qu'elle ne pourrait endiguer les propos de certains mais en plus, ils jugent de la légitimité de certains. Rien d'étonnant au regard des pratiques et des résultats. Or,regardez les furieux (pour ne citer qu'Erdekens) et hystériques (pour ne citer qu'Onkelinx). Défendre ses idées est louable, même avec force, lorsqu'elles représentent la volonté des citoyens et qu'elles sont sous tendues du service à la collectivité et pas à l'expression d'un ego, à la protection de ses prébendes. Faudra-t-il rejoindre la France pour s'en débarrasser et pour rester amis avec nos voisins du Nord?

Argument supplémentaire pour renforcer et constater la négation de la part des partis  traditionnels vis-à-vis d'un vote de dernier recours, pourla transformation copernicienne du pays, afin de se débarrasser d'une gestion calamiteuse de notre avenir. La NVA existe par l'incurie et le soucis de profit d'une particratie (devenue héréditaire) qui ne peut regarder ses responsabilités, assurance des recommencements. Pourtant peuple raisonnable, le vote de 2010 est avant tout le cri d'un besoin pourtant élémentaire mais ignoré, d'une déontologie, d'une justice. Le meilleur terreau reste l'impossibilité de partis et de présidents à une volonté forte de remettre les valeurs fondamentales de notre société au centre des débats. Au lieu de cela, ils s'approprient le bien être des citoyens.

Comment justifier l'accès au 16 par une réforme qui se fait passer pour copernicienne

Etonnant cette prise de position de la part d'une Ministre (Onkelinx). Porterait-elle encore beaucoup de crédit au prélat de l'Eglise (Leaonard). Etonnant d'autant qu'elle ne pratique pas la même hargne vis-à-vis d'autres prélats qui nient bien plus les fondements de la démocratie. Mais cela rapporte bien moins de voix,  non pas là où elle s'est réfugiée mais là où elle sévit. Mais rien n'est étonnant car tout est calculé. La question à poser n'est pas tant le contenu de sa bêtise mais pourquoi maintenant. Comme pour son mentor, EDR, l'empereur de Mons, il s'agit de ne laisser aucun détail au hasard. Il suffit de constater la manipulation durant la dernière crise pour être convaincu qu'il n'y a rien d'anodin dans leurs communications visant à éliminer tout contre pouvoir qu'ils ne peuvent partager.

Comme exprimé dans ma réaction sur la sortie de Onkelinx, il n'y a pas de hasard. Il faut détourner les regards de leurs profits iniques. Tous, d'une seule voix s'offusquent que des parlementaires s'étonnent (en fonction des documents reçus, pourtant) d'une augmentation de 8%,  au regard d'une réduction bien symbolique de 5% annoncée. Juste parcequ'il s'agit de la NVA. Pourquoi ne pourraient-ils pas s'étonner, étant de plus dans l'opposition, ce qui est le boulot, d'une communication qui va à l'encontre de ce qui est annoncé. La presse se fait l'écho, monte en épingle ce qui constitue le travail de vigilance des parlementaires. Qu'auraient été les résultats de ces accords si la NVA n'avait pas été là? Posez-vous la question et relisez la dramaturgie d'EDR et ses manipulations. Notre démocratie serait-elle à ce point faible que pour ne pas oser une réelle révolution copernicienne plutôt que de se laisser endormir une fois encore par des promesses qui ne servent que l'intérêt particrate

De la bouche du ministre du budget ce matin (Lundi 9/01/2012), le taux de croissance serait plus proche de 0 que des 0,8% annoncés et pourtant ils émettent un budget prévisionnel optimiste, et cela en période de crise. Il parait que gouverner c'est prévoir! Et bien évidemment, empêchés par cette malchance imprévisible, ils ne vont pas pouvoir remplir leur mission, pourtant encensé par une partie de la population, trompée par un discours qui laisserait paraître un sacrifice immense de ceux qui ont galvaudé la démocratie. Relisez la note de BDW alors que ces véritables prédateurs qui sont au gouvernement n'alignaient aucune ligne écrite. Mais heureusement, la traitrise et le reniement des uns, la complicité et l'incurie des autres ont permis la mise en place d'une réforme qui est tout sauf copernicienne. Au regard du passé, comment vont-ils utiliser ces milliards à bon escient?

Vu la manière dont, par le passé, ceux-là même qui se sont réinstallés à la tête de notre avenir ont géré, optimisé, utilisé à bon escient nos économies et nos impôts, il y a de fortes présomptions de mensonges et de vol organisé à la tête de cet Etat. Certains veulent rester optimistes alors que cela fait des décennies que notre confiance leur est accordée alors que tout au long de ces années, les promesses sont trahies, les programmes ayant servi à se faire élire sont reniés, élevant en homme d'Etat ceux dont la trahison sert uniquement leurs intérêts. Oseriez-vous confier vos enfants à des pédophiles? Alors, les fils de... incapables de s'amender pensent déjà que les mesures demandées par l'Europe sont caduques par un artifice qui montre que l'intention d'assainir n'est pas leur soucis premiers mais bien de jouer dans un jeu que nous ne cautionnons pas. Faudra-t-il se joindre à la France afin de s'en libérer?

Ils (Le gouvernement de la RW) ont un exemple au fédéral où partir en guerre n'est plus un problème, où les choix budgétaires se font selon le bon désir et surtout les intérêts électoraux et les entorses à la démocratie montrent que celle-ci n'a de valeur que si elle permet de rendre légitimes des pratiques iniques. regarder le temps pour prendre des décisions précises sur les pensions et celui pour modifier celle des parlementaires. Les exemples foisonnent. Comparez la note de BDW et les sacrifices "immenses" qu'ils tentent d'occulter en détournant l'attention. Quel aurait été l'écho si le PS, dans l'opposition, avait découvert l'erreur. Il aurait été félicité, élevé au rang de martyr. Ici, c'est la NVA, alors la machine démagogique des fils de... et de leur empereur arrive encore à inversre les valeurs. Relisez la crise, les accords, la dramaturgie mégalomaniaque et  en essayant cette lecture, extrapolez... La France pour se débarasser de ces tiques.

Ecolo , un temps poil à gratter d'un système qui a pourtant réussi à se maintenir encore une fois au faîte de l'Etat, a négocié le maintient de la sortie du nucléaire en dépit des fondements de la démocratie. Ecolo instrumentalisé, légitimant une démocratie bien malmenée et perdant son âme sur l'autel de la respectabilité dans un système devenu pathogène et incapable de s'amender, a montré un visage de compromission. Ecolo se fourvoie dans un conformisme où ceux qui se trouvaient à sa tête s'éclipsent, le forfait accompli. L'alternative espérée par les citoyens disparaît, ne laissant à ces derniers aucune perspective d'une révolution copernicienne amenant justice, éthique et réelle démocratie. En Flandre, le vote NVAa donné l'espoir d'un rétablissement de la souveraineté citoyenne mais malheureusement, d'une seule voie, y compris malheureusement Ecolo, ils ont réussi à resoumettre le pays aux prédateurs qui sévicent depuis des décennies. Ne reste-t-il que la France pour s'en débarasser?

dimanche 1 janvier 2012

Divers : 541 jours pour préparer des mesures qui se trompent d'objectif

Les informations qui passent dans les médias sont de prime abord qu'il y a des problèmes de fiabilités et des coûts supérieurs. La question est de s'interroger sur l'objectif de ces informations et à qui profite le crime. Pourquoi certains voudraient-ils éviter le développement d'une filière Gaz? Il serait intéressant que la presse puisse faire le travail journalistique de vérifier les informations. En effet, certains constructeurs auraient la volonté de faire échouer ce type de projet? L'autonomie énergétique résultant d'un projet global et intégré de biométhanisation permet à une filière de se développer, rendant ainsi la Wallonie plus indépendante. Qui a intérêt à empêcher cette autonomie et la création d'emplois qui seraient rendus insensibles aux pressions issues de la mondialisation? Pourquoi ne pas développer des entreprises de constructions d'éoliennes, de panneaux PV, d'unités PAC, etc... Des produits qui nous rendent plus indépendants, insensibles, autonomes. N'est-il pas préférable que les riches investissent plutôt que d'utiliser leurs richesses dans de la spéculation et encore dans des groupes industriels qui ne rendent pas les citoyens autonomes ou qui ne pérennisent pas les activités industrielles locales. N'est-il pas préférable d'investir et recevoir des certificats verts plutôt que de payer des groupes qui n'hésitent de toute façon pas à augmenter les coûts de l'énergie.

La tactique usuelle est bien rôdée. L'objectif primaire est de mettre les amis aux places de pouvoir, noyautant les postes de décisions, en dépit de toutes les promesses, les discours "la main sur le coeur". La communication tout au long des 541 jours nous a fait croire dans le refus des opposants d'aboutir à une réforme qu'ils soient de la NVA ou d'autres factions. La relecture avec un peu de recul permet de se rendre compte que les artifices de la dramatisation, des pressions royales et même jusqu'au timing des grèves étaient, si pas initiés, en tous cas, bien connus. Il est indégniable que EDR est doué en la matière.

La science politique (pas la bonne, celle au service des citoyens mais celle à Son service), les pas de côtés restés lettres mortes ne sont que des jalons pour maintenir un système, dont tous sont coupables de compromissions, permettant de maintenir ce qu'ils appellent "le soucis des plus faibles" et qui n'est en réalité que le soucis de perpétuer un fonctionnement qui, dans la triste réalité, constatée, n'apporte plus la garantie de perpétuer la volonté d'un peuple confiant et généreux. Combien de temps reste-t-il pour éviter l'irrémédiable appauvrissement face à l'avance rapide et souvent aveugle d'un monde en mutation. Les soit disant réformes qui font la part belle à ces prédateurs, donnent pourtant des signaux forts aux citoyens.

Gouverner c'est prévoir et pourtant, depuis des décennies, la prévision n'est pas à l'ordre du jour mais bien les affaires, l'incurie, le profit, la manipulation. Sans ce sacrifice gratuit, sans l'aveux de leurs responsabilités dans l'évolution actuelle, il n'y a pas, par définition, de possible rédemption, ni par conséquence, de réparation. Sans cette prise de conscience, nous sommes et seront toujours les proies de ces prévaricateurs. Mais alors quelles sont les choix qui s'offrent à nous, petits sinon de forcer le renouveau et par quels moyens. Continuer à maintenir le carcan actuel nous garanti les recommencements puisqu'ils ne peuvent s'amender. Alors comment s'affranchir d'un système totalement inféodé sinon en rendant ces habitudes, ces pratiques inefficaces par une union avec la France. Union permettant par ailleurs d'éviter l'anarchie et la paupérisation des petits tout en leur apportant la légitimité ultime d'un choix délibéré.

Avec cette force pour s'opposer réellement aux soumissions qui se préparent, nous pourrions aussi donner un signal à l'Europe. Bruxelles devenant une réelle incarnation d'un capitale, optimisant son fonctionnement.

Il serait logique qu'ils puissent bien gagner leur vie s'ils pouvaient être sanctionnés. Or, depuis des décennies, il n'est plus possible qu'une sanction politique donne un sens au risque qu'encourent un député et donc à son salaire et ses avantages. Même si cela est disproportionné, certains chefs d'entreprises qui prennent des risques ou qui les ont pris, sont bien (parfois trop bien payés). De plus, le vote important (massif diraient certains, si c'était pour leur parti) n'est même pas écouté. La soif de réforme et de changement des citoyens est régulièrement annihilée par ceux là mêmes, qui de décennies en décennies, se replacent aux commandes. Le gouvernement actuel est la preuve vivante d'une démagogie incroyable et prévaricatrice. Ils passent d'une crise de régime à un régime de crise, sauvant leurs peau pour garantir leurs revenus. Alors qu'ils soient aussi bien payés, non seulement pour l'absence de risques mais en plus pour les résultats constatés est inadmissible.

La tactique usuelle est bien rôdée. L'objectif primaire est de mettre les amis aux places de pouvoir, noyautant les postes de décisions, en dépit de toutes les promesses, les discours "la main sur le coeur". La communication tout au long des 541 jours nous a fait croire dans le refus des opposants d'aboutir à une réforme qu'ils soient de la NVA ou d'autres factions. La relecture avec un peu de recul permet de se rendre compte que les artifices de la dramatisation, des pressions royales et même jusqu'au timing des grèves étaient, si pas initiés, en tous cas, bien connus. Il est indégniable que EDR est doué en la matière.

La science politique (pas la bonne, celle au service des citoyens mais celle à Son service), les pas de côtés restés lettres mortes ne sont que des jalons pour maintenir un système, dont tous sont coupables de compromissions, permettant de maintenir ce qu'ils appellent "le soucis des plus faibles" et qui n'est en réalité que le soucis de perpétuer un fonctionnement qui, dans la triste réalité, constatée, n'apporte plus la garantie de perpétuer la volonté d'un peuple confiant et généreux. Combien de temps reste-t-il pour éviter l'irrémédiable appauvrissement face à l'avance rapide et souvent aveugle d'un monde en mutation. Les soit disant réformes qui font la part belle à ces prédateurs, donnent pourtant des signaux forts aux citoyens.

Gouverner c'est prévoir et pourtant, depuis des décennies, la prévision n'est pas à l'ordre du jour mais bien les affaires, l'incurie, le profit, la manipulation. Sans ce sacrifice gratuit, sans l'aveux de leurs responsabilités dans l'évolution actuelle, il n'y a pas, par définition, de possible rédemption, ni par conséquence, de réparation. Sans cette prise de conscience, nous sommes et seront toujours les proies de ces prévaricateurs. Mais alors quelles sont les choix qui s'offrent à nous, petits sinon de forcer le renouveau et par quels moyens. Continuer à maintenir le carcan actuel nous garanti les recommencements puisqu'ils ne peuvent s'amender. Alors comment s'affranchir d'un système totalement inféodé sinon en rendant ces habitudes, ces pratiques inefficaces par une union avec la France. Union permettant par ailleurs d'éviter l'anarchie et la paupérisation des petits tout en leur apportant la légitimité ultime d'un choix délibéré.

Avec cette force pour s'opposer réellement aux soumissions qui se préparent, nous pourrions aussi donner un signal à l'Europe. Bruxelles devenant une réelle incarnation d'un capitale, optimisant son fonctionnement.

@Keule : Bien évidememnt, l'herbe n'y est pas plus verte. J'essaye de trouver une autre solution, optimale, évitant l'anarchie, permettant d'améliorer les synergies déjà existantes tout en évitant les recommencements que nous subissons depuis des décennies. Je ne trouve pas d'autre voie. Le gouvernement actuel est la preuve de la surdité politique vis-à-vis des aspirations des citoyens. La force d'un choix est beaucoup plus importante qu'une soumission non sanctionnable. L'alternance, le mode de scrutin, le référendum assurent une certaine vitalité, si pas une vitalité certaine. Je ne me résous pas comme d'autres sur les forums à limiter mes interventions à râler bêtement mais j'essaye de proposer des pistes qui me semblent intéressantes. Sinon, pourquoi le ferais-je? Je préfère avancer, plutôt que de rester victime d'un système qui n'offre plus, depuis longtemps, l'éthique et la déontologie au service des citoyens.Comment pouvoir agir sur l'Europe en étant nié en Belgique?

Syndicats : EDR doit bien justifier son avenir en préparant la diabolisation des factions politiques qui seront responsables de la chute de ce gouvernement. La prise en otages des uns ou des autres constitue le fond de commerce de ceux qui devraient proposer une éthique et une déontologie sans faille puisqu'ils sont élus pour cela.  Bon joueur d'échec, EDR prépare minutieusement son avenir (plutôt que de préparer celui des citoyens, d'ailleurs). Pourquoi des groupes de pressions telles que la VOKA, la FEB, les mutualités, les organes de "concertations sociales" et autres seraient-ils plus légitimes que les syndicats. La politique Belge se résume à utiliser les associations de citoyens pour maintenir ses prébendes.

Verhofstadt : "Un leader politique n'est pas là pour suivre l'opinion publique". N'est-ce pas la preuve de l'évolution d'une démocratie vers une particratie héréditaire et prédatrice. Ils ne se cachent même plus pour nier la souveraineté des citoyens et l'importance de sa sanction. Quel est le risque qu'il court, lui qui a poussé certaines mesures bien peu démocratique et qui comme beaucoup, s'enfuient à l'OCDE ou encore à l'Europe, se garantissant un futur doré déjà rempli des surplus nationaux. Il n'est pas de ceux , gagnes petits, qui se mouillent la chemise. Il n'y a pas de saine gratuité, ni de sacrifice humaniste mais des mesures conservatoires pour s'assurer un salaire plantureux en fin de mois et une pension confortable après quelques années de travail. Travail dont les résultats sont éloquents, où le travail qui mérite salaire implique aussi qu'il porte des fruits. Et où sommes-nous aujourd'hui? La responsabilité est d'être vu, de briller pour ensuite se réfugier ailleurs, de peur de devoir reconnaître ses responsabilités devant ses électeurs. La preuve, cette responsabilité n'est même plus nécessaire.

Parfaitement d'accord. L'objectif est inaccessible car l'Hô n'est pas parfait (certaines tête d'ampoules vont encore rigoler :-) Mais, est-ce pour autant qu'il ne faut pas essayer d'atteindre l'horizon? Or quels sont pragmatiquement les moyens pour avancer là où ces moyens sont accaparés. Pour travailler avec des pays émergents (et le terme est faible), notre spécificité n'est pas économique mais politique et sociétale. Comment serions-nous cohérent si nous ne construisons d'abord sur les bases humanistes et démocratiques? Un collègue Syriens me faisait comprendre l'hypocrisie de nos combats pour la démocratie au moyen orient et ailleurs. Et il a raison. L'erreur est de ne pas oser repenser notre organisation plutôt que d'essayer de perpétuer celle qui est prônée par des agents extérieurs.Nous ne sommes plus de taille pour nous battre sur ce terrain là, même l'Europe. Par contre, notre force réside dans notre détermination. Nous en avons les moyens, l'esprit..

Lorsque je suis en retard de déclaration fiscale, je paie une amende et elle est particulièrement salée. La rente nucléaire, déjà bien faible n'est pas payée. C'est un peu comme le dossier de financement de l'aéroport de Liège! Jusqu'où ira l'incurie de notre particratie d'autant qu'elle devient héréditaire augurant la continuité de leurs pratiques. L'ANHYP, la KBLux et j'en passe n'ont pas été sanctionnés. Pourtant, chaque mois, plus de 50% de nos salaires sont versés pour garantir l'égalité de traitement devant la loi. La TVA de 21% venant en plus. Nous sommes en droit d'avoir une certaine efficacité. Or, le pays des fonctionnaires semble ne pas offrir l'efficacité que l'on rencontre dans d'autres pays (poursuite des fraudeurs, optimisation des budgets, ...) Véritable armée mexicaine, nos représentant se multiplient, clonages de prévaricateurs laissant peu d'espoir d'un changement.

Lorsqu'il faut, dans le cadre d'un gouvernement en affaires courantes, partir en guerre ou décider de l'indexation du salaire des députés, ils sont tous disposés à voter. Pour ensuite faire croire à leur sacrifice immense d'une réduction de leurs salaires à hauteur de cette indexation. Mais la communication toute puissante à fait le travail démagogique habituel. Gouverner, c'est anticiper. Pourtant, les mesures sur le pensions étant connues depuis longtemps et prises en quelques jours, ils découvrent l'injustice d'un traitement différencié sur les leurs et mettent en place une commission. Commission qui comme celle concernant la déontologie parlementaire, ne se réunira jamais. Encore une communication qui s'inscrit dans la manipulation et l'inconscient collectif.

Panoramix vous avez raison c'est bien pour cela que je parle du dossier de l'aéroport de Liège. Depuis des mois je m'exprime dans ce sens. Lorsqu'il faut, dans le cadre d'un gouvernement en affaires courantes, partir en guerre ou décider de l'indexation du salaire des députés, ils sont tous disposés à voter. Pour ensuite faire croire à leur sacrifice immense d'une réduction de leurs salaires à hauteur de cette indexation. Mais la communication toute puissante à fait le travail démagogique habituel. Gouverner, c'est anticiper. Pourtant, les mesures sur le pensions étant connues depuis longtemps et prises en quelques jours, ils découvrent l'injustice d'un traitement différencié sur les leurs et mettent en place une commission. Commission qui comme celle concernant la déontologie parlementaire, ne se réunira jamais. Encore une communication qui s'inscrit dans la manipulation et l'inconscient collectif.

Nos représentants le sont parcequ'ils l'ont voulu et ont fait campagne pour et pourtant ne respectent pas ce qu'ils ont annoncés. Ils prônent des mesures d'austérité qu'ils ne s'appliquent pas à eux même. Travaillent à l'élaboration des budgets avec un optimisme irréaliste et trouvent des solutions d'austérités bien réalistes. Lorsqu'ils ont gagné suffisamment, ils se réfugient dans d'autres fonctions où ils cumulent à l'écart de tout risque. L'OCDE, l'Europe, le FMI (raté, là). Ils contrôlent les banques (Dexia, KBLux, ANHYP), les industriels (Mittal, Sabena, Renault), les fournisseurs d'énergie (Electrabel)  et pourtant oublient l'élémentaire protection de nos intérêts et au contraire offrent ceux-ci (Intérêts notionnels, aéroport de Liège). Mais ne vous tracassez pas, la main sur le coeur, nous travaillons pour vous et vos enfants. Et le pire, c'est qu'on y croit. Bonne année citoyens!

Pourquoi les Wallons ne pourraient-ils pas envisager la réunion à la France? Alors que nous ne sommes plus, depuis des décennies, écoutés, ici en Belgique, nous aurions au moins la possibilité d'être entendu en France ou des outils ont le mérite d'éxister permettant l'alternance, le referendum, pour ne citer que ceux là! Tout le contraire d'un replis sur soi, l'union permettrait de s'opposer aux tendances visant à soumettre les citoyens à une minorité prédatrice. L'avantage étant d'une part, de se débarrasser d'une particratie qui en devenant héréditaire et niant ses responsabilités (qui seraient pourtant rédemptrice), nous aurions d'autre part une faisceau de synergies pour éviter ces conflits communautaires incessants.

Effectivement, il n'y a pas plus courageux (et dangereux) qu'un rat qui est acculé. Lorsqu'il fallait prendre des décisions courageuses, au fil des décennies passées, pour éviter la liquéfaction d'un Etat, de la démocratie et de l'outil économique, nous aurions aimé voire ce courage. Et maintenant, lorsqu'il y a un risque de voire leurs prébendes disparaître, ils sont tous (avec le sourire, si pas l'hystérie) courageux. Et pourtant, nous avons mis, nous aussi beaucoup de courage et de confiance, au fil des crises, des taxes, des abandons, des trahisons, des reniements que nous avons subit. Ne faut-il pas mettre un point d'arrêt et éviter, comme aujourd'hui, toute récupération en osant s'affranchir d'une parodie démocratique en perpétuant une décision, la seule vértiable depuis 1830, d'un choix dont la force sera réelle car pleinement assouvie. La France.