dimanche 12 juin 2011

La tactique du formateur et la "complaisance" médiatique

Dernièrement, sur la première radio, une discussion sur la situation où les intervenants signalent qu'il faudrait qu'un parti puisse s'opposer à la NVA au Nord puisque c'est la NVA qui bloque et que la population Flamande commence à comprendre que la NVA, derrière ses revendications nationalistes, prône une ultra droite. Je m'interroge sur le travail de ces journalistes qui ne peuvent imaginer alors qu'il y a une volonté clairement affirmée du côté de la NVA, qu'il puisse y avoir une opposition tout aussi importante du côté Francophone. Aucun message fort n'est venu, ni ne vient du Sud permettant, il est probablement trop tard, de montrer la détermination des Wallons à la bonne gouvernance. Du côté Francophone par contre, aucun commentaire, et le nombre d'électeurs en faveur du PS  semble normal,  et aucune remise en question. Ils signalent cependant quelques personnalités (qui ont négocié par ailleurs, la fédéralisation de la Belgique, il faut le remarquer). Certes, Ces anciens ne risquent plus rien, assurés de leurs pensions de députés Belge et Européens. Ces journalistes de repartir en assurant que la relève (les fils de… fatalement déformés par le carnet de papa) va prendre l'initiative dont EDR, premier ministrable et à la barre avec quelques amis.

Il est assez incroyable de dissocier les sujet de société et autres de l'institutionnel alors que les efforts budgétaires qui seront à faire dépendent évidemment des sources déterminée par l'institutionnel. Une lapalissade et pourtant Il travaille comme si de rien n'était. L'oblitération de cet aspect est une pratique habituelle du Sud qui ne fait que renforcer la force centrifuge en marche depuis des décennies. Négocions notre attachement à la France. Ce qui permettra d'éviter la répétition (qui elle est constatée au fil des crises) et aussi de permettre d'amoindrir le noyautage de notre pays. La Flandre déjà maître des aspects régaliens peut s'envoler vers la république et Bruxelles enfin incarner une capitale Européenne comme district. Séparons-nous pour redevenir amis.

Avez-vous remarqué qu'il n'y a pas de place dans les sondages pour d'autres partis que ceux qui négocient depuis un an ? Poser la question en éludant d'autres groupements est déjà une orientation de sondage.

Bientôt 1 an !


Il est bien évident que la bonne gestion est aux antipodes de ce que la politique en usent et abusent. Il ne s'agit pas seulement de la quantité de structures mais aussi de l'efficacité de ces dernières. Qu'il puisse y avoir de nombreux services aux citoyens est une orientation politique et que cette orientation puisse coûter, le Belges surtaxés en savent quelque chose, n'est pas un problème. Mais que cette surtaxation aboutisse à un gabegie ne serve qu'à quelques privilégiés et non pas à tous les citoyens est devenu intolérable. Que des citoyens veuillent garder l'orientation politique n'est pas une ineptie mais bien un fait de démocratie. Par contre, qu'ils ne puissent plus donner l'impulsion politique, confisquée par un pouvoir aux mains de politiciens qui n'osent plus se confronter à la volonté du vote ou du referendum n'a plus de sens. L'appareil d'Etat, normalement au service des citoyens et volé aux citoyens, ne peut plus être légitimé. Il n'y a plus beaucoup de solution qui puisse désenclaver la démocratie que de rendre caduc le système. Il reste à retirer le jouet à ceux qui en abusent en rejoignant la France et en créant une région Bruxeloise, district Européen. Une des seules façon d'empêcher de nuire est de rendre le système indépendant des manipulations et récupérations que nous connaissons et connaîtrons autrement, si nous n'osons pas prendre ces terribles mais néanmoins nécessaires décisions.