lundi 31 janvier 2011

Le rattachisme...

Je lis et entend souvent qu'un scénario de rattachement serait catastrophique, que cela changerais tout. Je n'ai pas encore vu le moindre embryon d'étude, d'analyse, de simulation argumentée, objectivée. Certes, parler de rattachement n'est ni concevable dans le contexte constitutionnel (quel parti pourrait légitimement nier le vote des citoyens dans le respect de la constitution) ni pour ces partis qui tirent leurs substantiels revenus et avantages de cette constitution. La seule pratique actuelle étant de faire semblant de jouer le jeu de la démocratie (dans laquelle d'ailleurs l'expression des citoyens est niée par absence de referendum, de transparence et d'éthique). Au fil des crises tant institutionnelles que socio-économiques, une énergie folle est perdue à essayer d'entretenir un système qui n'est plus au service des citoyens. Quand le système ne rempli plus ses fonctions, il faut le changer. Séparons-nous pour redevenir de bons amis.

Le principe d'associer le rattachement au nationnalisme n'a pas de sens puisqu'il ne s'agit pas d'un rapport conflictuel (supériorité, replis identitaire) mais bien au contraire d'une décision souveraine partant d'une volonté d'efficacité, de synergies. C'est nous qui avons l'initiative et toutes les cartes dans nos mains et la liberté de choisir un avenir sans d'éternelles conflits et crises qui d'ailleurs, ne sont ni favorables à la Flandre, ni à Bruxelles. Bruxelles dans son élargissement, n'est plus l'objet de marchandages par sa neutralité Européenne et devient le lieu de rencontres des peuples d'Europe. La Flandre comme aujourd'hui, devenue Belgïe peut s'associer avec la Hollande et/ou la France. En osant faire honnêtement la démarche, qu'est-ce que cela change pour nous? Et de conflits éternels, nous redeviendrons amis.

Dans le contexte constitutionnel, il est impossible d'envisager actuellement de discuter de rattachement. En parler, serait mettre en cause tout le fondement de notre démocratie. Cependant, unanimement, tous refusent le référendum, tous refusent la transparence et beaucoup profitent de cette démocratie pour asseoir leurs bénéfices. Le monde Politique commence à gesticuler. Le détournement de l'acte démocratique qui a amené "naturellement" l'exaspération au Nord, l'incurie au Sud et l'imbroglio au Centre n'a que pour seul effet que de nous appauvrir tous, à tous niveaux. La tendance naturelle des convergences de la Wallonie vers la France fait de plus en plus peur à ceux  qui ne sont demandeurs de rien, puisque cela constitue leur fond de commerce. L'élargissement stricto sensu de Bruxelles est non seulement un aiguillon électoral au Nord mais aussi une crainte de perte d'avantages pour ceux qui en tirent profits si cette région est gérée comme enfin une véritable région d'Europe. Il n'y a pas beaucoup d'autres solutions négociables, acceptables pour les citoyens même si le jeu politique s'y oppose de toutes ses communications et tromperies continuelles.

samedi 29 janvier 2011

Le jeu des annonces

Aujourd'hui, tous nient leurs responsabilités de ce qu'ils ont développés au fils de ces nombreuses crises et démembrements. Nier, c'est ne pas prendre de leçon et la garantie de continuer ce honteux dépeçage des citoyens.Il est des plus suspect d'entendre un appel aussi important alors que tous connaissaient, depuis le début, les statuts, les intentions, les attentes autant de la NV/A que des autres partis flamands et d'une part substantielle de la population du Nord. On ne me fera pas croire que demander un positionnement clair des partis Flamands, écarter la NV/A maintenant, n'est pas de la démagogie vulgaire et cynique. Décoder le machiavélisme d'EDR me semble essentiel pour ne pas répéter les erreurs du passé. L'expression de la solidarité commence par montrer l'exemple. Pour pouvoir donner un signal fort, il faut d'abord être crédible et montrer avant tout que la solidarité rime avec bonne gouvernance. Je n'ai pas encore vu cette volonté d'être respectueux des démunis.

Au Sud, la négation cynique et électoraliste d'une incurie politique institutionnalisée et au Nord, la manipulation grossière inhérente au contexte constitutionnel. En échos, des annonceurs de catastrophes qui travaillent pour des spéculateurs sans éthique. Au milieu, l'instinct de survie d'un roi piloté par une aristocratie qui n'est plus en phase avec les citoyens. Et de tous les points cardinaux qui rassemblent des citoyens tenus dans l'ignorance et écartés de la vie publique. Osons prendre, citoyens, les mesures qui s'imposent pour briser ce cercle vicieux qui dure depuis des décennies et choisir un avenir, notre avenir pour qu'il soit pleinement assuré. Une Wallonie Française, Bruxelles élargie comme réelle capitale Européenne et une Flandre réellement autonome. (Alters Natives)

Reprenons ! Au départ les francophones ne sont demandeur de rien. Francophones, vous n'êtes demandeur de rien ?
Au départ les Flamands veulent certainement partager mais pas sans une sérieuse et réelle éthique et bonne gouvernance. Depuis des dizaines d'années au Sud, Oui, nous allons donner des signaux forts. Francophones, comme Flamands, vous avez vu ces signaux ? Au contraire. Un gaspillage cynique. Un pas de côté, en arrière sont-ils dignes d'une volonté de changement alors qu'ils ne sont demandeurs de rien. Las, nos concitoyens du Nord votent pour forcer le changement. La réponse donnée ? Union nationale (des profiteurs). Le meilleur moyen d'avancer reste de choisir un destin réellement renouvelé avec la France et une région Bruxelloise agrandie pour son destin évident de capitale Européenne et une Flandre avec laquelle nous redeviendrons amis c'est à dire sans rapport de subordination.

vendredi 28 janvier 2011

Union Nationale

Un gouvernement d'Union Nationale. Le mot est lancé et EDR fait feu de tout bois. Ceux qui veulent maintenir leurs acquis (au détriment des citoyens) sont prêt à tout pour maintenir leurs privilèges. Le courage c'est aussi de risquer ces privilèges pour le bien de tous. Pensez-vous que les habitudes "criminelles" (alors que les gouvernements régionaux fonctionnent, quels sont les messages forts d'une bonne gouvernance?) disparaitront en cas de reconduction. Au contraire, forts d'avoir perpétué leurs présences, soit disant "légitimés", ils assureront encore quelques années de noyautage pour finalement aboutir à une séparation dans l'urgence, pilotée par d'autres et ne laissant plus aucune autodétermination.

A la radio, Mr Maingain ce matin, signale qu'une des causes de l'échec des négociations c'est le défaitisme Wallon et Bruxellois qui prône notre impossibilité à nous auto gérer. Je pense qu'il y a des forces vives incroyables tant à Bruxelles qu'en Wallonie. Ces forces vives sont niées car elles représentent le renouveau de la Wallonie et ne sont plus inféodées aux partis car elles ne sont plus aux ordres de nos petit parrains mais d'intérêts étrangers. Intérêts qui n'écoutent plus la rue de l'Empereur ou autres centres de décisions politiques. Ces parrains doivent faire le grand écart pour tenter de maintenir leurs prébendes. La plupart de ces intérêts se retrouvent en France (Banques, électricité, distribution, ....) et parfois bien au delà (Inde, Chine, ....).

Refus unanime de référendum, occultation d'autres options, négation des besoins de l'autre, demandeurs de rien, etc.... ne sont-ils pas des signes éclatant de l'incurie. Naturellement, une union avec la France et par un choix délibéré et responsable nous donne les meilleures chances d'amoindrir la sensibilité de la Wallonie aux éléments pathogène et ne peut qu'au moins garantir le bien être des citoyens à longue échéance. Bruxelles, réceptacle des institutions UE voit sa destinée bien au delà de ses objectifs actuels. L'europe autant que la région élargie de Bruxelles peuvent profiter de ce momentum pour donner un signal fort d'une identité Européenne. La Flandre qui n'est pas belliqueuse ne peut que profiter d'une wallonie débarrasée de ses profiteurs politiques et que cela change-t-il pour eux sinon une situation claire. Osons refuser cette fatalité et rassemblons nos forces pour trouver le meilleur avenir et garantir de ne pas continuer ce gaspillage. Alters Natives.

jeudi 27 janvier 2011

Comment renforcer ma sensation de dégoût

Ce matin, une sacrée brochette à la radio. Face aux questions pertinentes et légitimes des auditeurs, Cerex, Cheron, Moureau, Reynders restent dans la même logique. Dans une négociation, même si l'adversaire oppose une logique de refus, la négociation est un échec aussi parce que l'autre partie n'a pas imaginé, osé avancer vers des territoires nouveaux, d'autant que la logique de refus a été préparée, amenée aussi par ceux-là même qui sont dans cette dynamique exécrable de fustiger l'autre communauté. Attitude qui les dégagent de toute responsabilité. Cette attitude est la plus lamentable. Le conflit actuel, comme tendraient à le faire croire nos politiciens, est conséquence d'années de laxisme et de cécité coupable face à des demandes légitimes et d'un fonctionnement basé sur des calculs et stratégies d'un système qui fonctionne pour garantir ses seuls acquis et non ceux des citoyens.

Le sommet est atteint lorsque Mr Moureau, avec son machiavélisme politique, retourne la situation par un syllogisme outrageux. Tel un Calimero, il associe l'accent sur l'échec de la NVA (qui subit aussi un échec) et leur volonté de rester attentif aux besoins de la population alors qu'il s'agit essentiellement d'éviter d'être tenu responsable. Mr Reynders, avec sa morgue habituelle, n'hésite pas à parler de la langue de bois des autres intervenants et, actuellement, se place comme l'alternative. Prenez bien garde, ce n'est aussi que pure récupération.

Lorsqu'il est demandé de la transparence, tous les participants (sauf Reynders) expliquent que c'est indispensable pour garantir la réussite. Et bien, nous voyons le résultat. De dire alors qu'il faut respecter la confiance entre les négociateurs et le conciliateur, c'est un comble. Il est plus important de respecter ceux qui seraient susceptibles d'être en place plutôt que respecter les besoins du citoyen. Cheron avec applomb expique mais ne pense pas que le courage politique eut été peut-être de forcer la transparence, vu les résutlats, de toute façon.

Dans leurs positions offusquées, tels des victimes, tous se déchargent de leurs responsabilités et d'ailleurs s'identifient, d'une même voix, aux objectifs de la manifestation et au dégoût des électeurs. Mais aucun n'envisagent d'autres solutions que d'essayer de perpétuer leurs besoins et leurs présences. Ils ne peuvent imaginer qu'ils sont peut-être, par essence, à l'origine de cette radicalisation au Nord et ce rejet de la chose politique. Ils sont élus démocratiquement, diront-ils ! Sauf qu'ils n'ont plus laissé d'alternative, d'ouverture, ni de courage politique même au risque de disparaître.

Tous expriment qu'il ne faut absolument pas aller aux élections qui seraient unanimement reconnues comme l'échec du monde Politique. Oui, c'est exact (et c'est le cas, non ?), maintenant et c'est bien pour cela qu'il faut préparer de futures élections en proposant des territoires nouveaux et s'assurer que ces manipulateurs, prévaricateurs ne puissent plus jouer ce jeu de dupe, ce véritable vol du fonctionnement démocratique. Un groupe, qui ne réfléchi pas afin de maintenir ses prérogatives mais qui va rassembler les différentes alternatives (RWF, RW et autres) et mettre en place la méthodologie permettant l'étude des scénarios sans tabous et proposer en toute clarté les différentes possibilités (Alters Natives) et alors des élections pourront garantir un peu de stabilité aux citoyens (qu'ils soient séparés ou non).

La démocratie... galvaudée

Une commission comme celles pratiquées au States où les options, les scénarios, les débats sont montrés. C'est incroyable d'oser encore défendre le discrétion des débats, après une manifestation, la demande des citoyens et même de certains politiciens. C'est un total déni de la démocratie. C'est tellement élémentaire que cela en devient tellement surréaliste que cela ne touche même plus les citoyens. Comment voulez voter (et cela dure depuis des dizaines d'années) pour un parti, une personne si vous ne savez ce qu'elle fait, la force de ses convictions, son désintérêt au service du Citoyen. Cela nous est caché. La transparence implique à la mesure du risque, la force des hommes d'état. Nos politiciens (et tous sont dans cette dynamique nonobstant les annonces et demandes de transparences) ne pensent plus à la fonction publique dans toute sa noblesse. SHAME !

                    Tous les politiciens refusent le référendum. Or, même si la méthode n'est pas exempte de biais, elle est utilisée en France, en Suisse et dans bien d'autres pays. Après avoir volé le sens de l'expression démocratique c-à-d rendre impossible de mesurer si le résultat de l'élection correspond bien à leurs leurs actions, les politiciens veulent interdire ce qui nous reste comme possibilité de nous exprimer. De toute façon, les votes de préférences, les démissions et réaffectations aux grès des intérêts des partis et non pas de la volonté citoyenne galvaudent l'intention citoyenne. Même si nous passons dans l'isoloir,  il n'y a pas de place aujourd'hui laissée aux alternatives. Alors, cessons de geindre et construisons ces alternatives. Alters Natives.
                  
                    Osons évaluer, sans tabou, avec transparence, en étant attentif à éviter de repartir avec les démons du passé et ces dizaines d'années de noyautage et de main mise d'une certaine vision de la politique mais aussi de l'économie. Un rassemblement de ceux qui osent proposer d'autres voies. Celles que nous avons pratiqué ayant montré leurs limites surtout lorsqu'elles sont devenues systémiques. Tout est fait pour détourner le regard des citoyens de ces options car elles constituent ce qui leur fait le plus peur. Ecoutez, analysez, confrontez les discours, les annonces, les interventions et les actions (ou non actions) dans cette perspective. Oser ces possibles, c'est faire le choix de se rendre fragile mais avoir la fierté du meilleur. Il est urgent de créer cette structure reprenant dans ses statuts sa finalité et sa fin.

mercredi 26 janvier 2011

Un résumé.

[Mode actuel]
[Vl]Nous demandons la scission de BHV !
[Fr]Non !
[Vl]Nous demandons la scission de BHV/Scission Justice !
[Fr]Non !
[Vl]Nous demandons la scission de BHV/Scission Justice/Scission Sécu !
[Fr]Non !…. depuis 7 mois.

[Mode négociation] au sens réel d'une négociation.
[Vl]Nous demandons la scission de BHV !
[Fr]Nous demandons l'élargissement de Bruxelles !
Et afin d'éviter une guerre civile (droit du sol<-> droit du peuple), sortir Bruxelles élargie pour en faire une entité Européenne.

[Mode suite]
[Vl]Nous demandons l'indépendance!
[Fr]Nous demandons l'indépendance!

[Mode Fin :  séparés pour mieux redevenir amis]
[Fr/VL]
Rattachement et insensibilités économique & Evacuation des noyautages -> Perrenisation
[Fr/Vl]
Indépendance et création d'un nouveau pays (critères de convergences & hypersensibilité économique)-> risque de Balkanisation
[Vl]Indépendance et récupération du solde institutionnel (hypersensibilité économique)-> Accords de coopérations Belgïe-Holland

Aller revoter sans alternative, au Sud, n'est-ce pas obligatoirement revoter, par manque d'alternative, pour ceux qui ont montré leur opiniâtreté à entretenir le système durant ces dernières années.

Il y a des initiatives honnêtes, des personnes positives dans tous les partis. Malheureusement, le système a été tellement galvaudé, détourné de sa mission première visant à travailler au service des citoyens (éthymologie de Ministre) que ces honnêtes travailleurs des partis ne peuvent plus représenter et se mettre au service sans être écartés, laminés, vilipendés.

Un peu de courage

Mr Demotte, ce matin à la radio, sous son language policé et donc "raisonnable", refuse les questions simples, entre autres, dans le cadre d'un référendum. "La vie est compliquée" et il faudrait donc que des questions essentielles soient également compliquées. Il est singulièrement étonnant d'avoir des réponses qui semblent "claires" mais quand il s'agit, par exemple, de parler de l'IPP sur le lieux du travail, cela devient vite une réponse évasive. En véritable sioux, son approche est assez précise lorsqu'il s'agit de parler de perrenniser le système, SON système. Ce qui est légitime et même logique. La mise en place d'un conseil des sages, demeure la pratique usuelle de récupération tendant à faire de SA chose, le débat citoyen sur le devenir de la fédération Wallonie Bruxelles. Gouverner, c'est prévoir, certes!

Le courage, surtout dans le contexte essentiel d'une réforme profonde de l'état (à moins qu'ils ne soient demandeurs de rien), serait d'ouvrir le débat au delà de ceux qui sont élus et qui négocient. Car il faut constater que l'absence d'alternative, entretenue par un système noyauté jusqu'à la moëlle, n'autorise plus, depuis longtemps, un réel  débat démocratique. En parlant de la réduction des ministres "pur jus" et des intercommunales, je suis effectivement impressionné. Ce qu'il oublie de dire, c'est que les cabinets  restent dissociés (la forme et non le fond) et le rassemblement des intercommunales où les mandataires politiques sortent par une porte et rentrent par la fenêtre, me laisse pantois. Je dois toutefois remarquer ces tentatives honorables et qu'il s'agit d'un processus peut-être lent et compliqué. Effectivement! Vu l'enracinement de la grangrène.

Malheureusement, le monde, lui ne s'arrête pas et c'est bien pour cette raison que je propose l'évaluation, sans tabou, de l'option du rattachement de la Wallonie à la France qui aurait déjà le mérite de fortement écrémer ce noyautage et comme deuxième mérite de rendre plus insensible l'économie de la Wallonie. Y-a-til encore lieu de tergiverser?  Par ailleurs, Bruxelles élargie devenant une véritable et pleine capitale Européenne, de facto, s'autonomise tout en optimisant son fonctionnement et celui de l'Europe. Enfin, la Flandre, risquant de suspecter encore pendant des décennies la prévarication des élus du Sud, ne sera plus titillée par les sirènes du nationnalisme primaire. Le réel courage politique c'est à dire, le réel service au Peuple serait d'oser tous les paradigmes.

Mais ils ont été élus (depuis tant de temps) et ils aboutissent à… A occulter l'expression citoyenne, à n'être demandeur de rien, à jouer un jeu où l'intérêt ultime du citoyen est sousmis à l'intérêt du système. Oui Shame ! Quelques idées, quelques propositions demeurent de vraies alternatives comme celles de revenir à une Belgique Unie et débarrassée de ses multiples niveaux. Il ne faut pas oublier que le processus à été construit depuis longtemps et que la toile des influences, même si d'apparence, était brisée, les chemins de la prévarication sont creusés et qu'il n'est plus temps de se laisser aller à l'illusion d'une sanctification de nos structures et adminsitrations. Il suffit de constater la suite de la marche blanche et de certains "élus" qui continuent à pratiquer en toute impunité leurs pratiques maffieuses. Je comprend le peuple Tunisien qui ne veut plus la moindre présence de l'obédience Ben Ali.

dimanche 23 janvier 2011

Quelques commentaires... sur la manifestation

Félicitations aux courageux manifestants, en hiver, durant le WE.

En imaginant que les 300.000 manifestants de la marche blanche représentaient 100% des Belges. Ici, malgré l'absence de battage médiatique au Nord (Pourquoi? Proficiat pour les 21% qui étaient là), nous avons 30.000 manifestants essentiellement constitués de francophones. En Belgique, 42% (à la grosse louche) sont francophones. Cela semble montrer que ces manifestants, aujourd'hui, représentent environs 25% des francophones, désireux que nos politiciens travaillent pour ce pourquoi ils ont été élus (il faut peut-être le signaler, par manque d'alternative sérieuse).
Et maintenant ?
Que pensent les autres 75%?
Que faisons-nous si nous n'avons pas de gouvernement et quelles sont nos moyens de rétorsions?
Nous les avons élus (par un vote obligatoire de surcroit).
Il s'agit, pour ma part, essentiellement de personnes qui n'envisagent qu'une Belgique Unie. Ce rêve est aussi valable que celui d'autres. Préparons-nous plutôt à "Séparés, nous redeviendrons amis".

Le mal n'est pas uniquement dans le chef de quelques présidents, cabinets mais bien dans toutes les strates de la société noyautée (il suffit de regarder le fonctionnement des administrations, la nomination des "Top" Manager, les tentatives pourtant démocrates concernant le cumul, les investissements à la SNCB, Belgacom, Armée, voies navigables, ministères des affaires extérieures,...). S'il suffisait de se défaire d'une série de prévaricateurs, pas de problème. Malheureusement, cela fait des dizaines d'années que la gangrène s'étend. Il s'agit bien de la qualité de vie de tous. Osons envisager la meilleure solution, y compris la séparation. Le divorce n'-a-t-il pas été défendu en Belgique ?


Citation d'un internaute : "Je ne suis je que si tu me dis tu" (Albert Jacquart). La Belgique n'existe que par le regard des autres pays. Elle est née comme cela, n'a vécu que grâce à cela. Chaque communauté n'a survécu que grâce aux exportations de ses produits, de ses idées, identifiés comme belges. Progressivement, de l'intérieur, une recherche d'identité de chacune des communautés s'est fait jour (régionalisation des politiques, disparition de la circonscription fédérale, ...). Par conséquent, n'est-ce pas là une volonté citoyenne de chacun d'entre nous d'avoir voulu s'identifier à sa propre communauté? Nous, Wallons (ou francophones), nous nous sommes toujours sentis forts avec les Flamands, on appelait cela la Belgique. Pourquoi, dès lors, ne pourrions-nous pas nous sentir encore plus forts avec un peuple qui nous ressemble bien plus : la France? J'ai l'impression que je pourrai me sentir plus Wallon dans une France avec qui je partage culture et économie que dans une Belgique aux deux composantes si différentes. La Flandre, comme elle m'est toujours apparue quand j'y passe quelques jours, est un pays merveilleux qui me "dépayse" réellement. N'est-ce pas là une impression objective de pays différents? Ce n'est pas la peur de la différence (vive la diversité) qui me pousse à cette réflexion mais simplement une recherche de cohérence encore jamais atteinte. En conclusion, ne faudrait-il pas mieux passer du temps à négocier la séparation pour le bien de tout le monde que de se battre pour une Belgique qui, de l'intérieur, n'a jamais existé?

samedi 22 janvier 2011

Pourquoi ne pas manifester... quelques éléments...

Comment faire pour changer les choses dans un système où tout est mis en oeuvre pour éviter le changement. Le mode de scrutin détourné de sa mission, le choix des majorités et distributions de sièges au gré des présidents, la communication des médias peu critique. Je pense qu'il est assez naïf d'imaginer que toutes ces asbl, intercommunales, administrations puissent s'affranchir de la main mise d'un classe politique complètement au service de ceux qui manipulent au service de leur pouvoir et de leur argent. Pour un mouvement citoyen, oui mais sans tabou, radical. Les grands et leurs spéculateurs ne pourront alors plus rien. Un retour à l'appropriation par le citoyen de tous les pans socio-économiques. A l'heure actuelle, une voie que est explorée est celle d'une Wallonie en France, de Bruxelles comme Capitale Européenne et un Flandre comme Belgïe permettant enfin une négociation. Osons évaluer les futurs même s'ils nous semblent utopiques. En ayant le courage d'évaluer TOUTES les possibilités, n'est-ce pas nous permettre de pouvoir faire un choix. Osons les séparatismes autant que la transformation en profondeur de notre démocratie. Faire l'économie d'une reflexion en profondeur n'apporte que regrets, doutes et frustrations.

Concernant la manifestation, il n'y a pas seulement le message initial qui compte (l'enfer est pavé de bonnes intentions). Même si ce message au départ semble correspondre à exprimer uniquement le ras le bol, il faut remarquer que seuls les ténors francophones se sont exprimés avec force. Cette intervention réoriente le but de la marche. En effet, tous, vont de leurs commentaires d'un total accord avec le besoin de créer un gouvernement (face au refus des flamands d'arriver à en constituer un). C'est d'office restreindre le débat et c'est ce qui sera retenu par les citoyens. C'est déjà assurer que le seul débat possible est celui de reprendre ceux là même qui ont conduit les négociations depuis 7 mois. Il est singulier aussi de regarder la presse du Nord qui en fait absolument pas écho à cette manifestation.

vendredi 21 janvier 2011

Alters

Concernant Alters, il ne s'agit pas du RW ou encore RWF qui proposent l'un ou l'autre scénario respectivement.
Il me semble important, au départ, d'évaluer différentes hypothèses.

Autant le RW que le RWF n'ont pas encore été suffisamment loin et c'est normal. Le conciliateur a eu des outils puissants comme la BNB, le bureau du plan, des Universitaires et n'a pas pris l'opportunité d'objectiver d'autres scénarios. Ils ont même été jusqu'à dénigrer un plan 'B' qui n'était pas argumenté ni objectivé. Communication trompeuse pour laquelle les médias se sont fait l'écho. Ces outils, fonctionnant dans un contexte constitutionnel ne pouvaient pas être utilisés pour d'autres schémas au risque d'être inconstitutionnels. Le RW et le RWF n'ont pas eu accès à ces outils de simulations. Ils doivent construire beaucoup plus empiriquement leurs idées. Alters Natives est dans le même cas mais cela ne doit pas nous décourager.

Il y a d'autres voies, d'autres nuances qui me semblent intéressantes. Concernant l'identité Wallonne, concernant les objectifs et effets ou synergies attendues, concernant aussi la fin du mandat politique après avoir proposé l'alternatives la plus optimale. Alters peut continuer comme Think Tank, comme observatoire au service de.

Pour pouvoir négocier, il faut apporter des demandes, des souhaits ou des rêves. Etre demandeur de rien c'est la situation qui nie les besoins des citoyens, qui occulte tout projet, qui va même jusqu'à refuser toute possibilité donnée à l'autre d'apporter ses propres besoins, souhaits. C'est élémentaire. L'indifférence tue !

Ne soyons pas demandeur de rien, au contraire. Certains réclament un gouvernement. C'est leur choix. Certains réclament l'indépendance de la Flandre. C'est leur choix. Je réclame le ratachisme à la France pour la Wallonie, c'est un choix, celui d'Alters. Et pour tous ces choix, des arguments économiques, sociaux, écologiques. Des choix qui sont aussi en rapport à ceux qui nous emprisonnent aujourd'hui. Par exemple, concernant Alters, celui d'être un passage obligé (en tout cas, un des meilleurs) vers l'écrémage Politique des administration et organismes d'intérêts publics. Un autre étant d'éviter du temps et de l'argent inutilement perdu pour la création d'un nouveau pays. Et autre exemple de synergie, le palais royal étant réutilisable par le Président Européen comme bien d'autres bâtiments. Sans compter les fonctionnaires fédéraux qui peuvent s'intégrer avec les fonctionnaires Européens. Des coûts, un message politique et des synergies intéressantes.

mardi 18 janvier 2011

La plupart des alternatives sont proposées. Dans la négociation concernant un scénario visant le rattachement de la Wallonie à la France et à la création de la Capitale Européenne (il y a d'autres scénarios possibles, à évaluer), il y a deux aspects. Le premier visant à pérenniser et assurer le fonctionnement de la Wallonie, de Bruxelles et j'irais même jusqu'à la Flandre. Le deuxième aspect, inhérant au premier, est de diminuer autant que possible l'impact des partis dit traditionnels qui sont en grande partie responsables de la situation et de l'estompement de la démocratie (depuis de dizaines d'années). Je pense que la Flandre ne peut refuser un élargisssement nécessaire à Bruxelles afin d'atteindre une masse critique suffisante pour être viable. Il s'agit d'un élargissement tant en Flandre qu'en Wallonie. Par ailleurs, Bruxelles n'étant plus ni Flamande, ni Francophone, mais Européenne, les intérêts ne sont pas antagonistes, au contraire. Aucune communauté n'ayant perdu ses intérêts.
Le rattachement de la Wallonie ne devrait pas poser problème. La Wallonie étant parmis les premières régions de France et la convergence de la charge de la dette ne serait pas en mesure de pénaliser les Français. La Flandre n'ayant pas la nécessité de créer un nouveau pays et gardant les signes et outils (déjà entre ses mains, en grande partie) et cela évite ainsi de longues négociations, des coûts inutiles.
Cette scission est une nécessité pour éviter les récupérations, les incessantes crises et le profit institutionnalisé.

Par Jules GAZON, Professeur émérite, HEC, Ecole de gestion de l’Université de Liège.


Il y a 3 ans, les responsables politiques francophones s’opposaient à toute réforme institutionnelle n’étant demandeurs de rien. Aujourd’hui, ils sont prêts à céder aux exigences flamandes : transferts de compétences et responsabilisation financière des entités fédérées, abandon des principales exigences francophones sur BHV. Si l’on devait conclure sur cette base, on pourrait se réjouir au moins d’une chose : que Bart de Wever ait exigé que « saine gouvernance » aille de pair avec « responsabilisation », qu’un « renouveau politique» s’impose pour en finir avec une représentation pléthorique tout en s’attaquant aux rentes de situation que se sont octroyées nos élus.
Quel sens donner à ce combat répété d’élection en élection pour sauver ce qui justifie encore la subsistance de l’Etat -l’essentiel du lien solidaire entre les Régions- sachant que ce dernier bastion sautera une prochaine fois. Car, telle est la volonté de 80% de Flamands ! S’il est légitime de vouloir sauver la Belgique, encore faudrait-il que celle qui s’annonce conserve les attributs d’une nation. L’a-t-elle jamais été malgré les efforts des historiens et des hommes politiques ? Dès sa création, très vite, les nationalistes flamands ont revendiqué leur propre identité. Comment pourrait-il en être autrement ? La majorité des Belges n’ont jamais vraiment communiqué entre eux : l’unilinguisme français dans un premier temps, le bilinguisme ensuite, ayant échoué.
Dernière tentative, de plus en plus relayée par les média, mais caractéristique stratégique du perdant : rester dans le sillon d’une Belgique pérenne feignant sa survie parce que la difficulté et le coût du séparatisme seraient supérieurs à celui déjà exorbitant des négociations à répétition. A se demander si l’on défend l’intérêt collectif ou des positions personnelles ! Le cynisme est à son comble quand, à ce discours, s’ajoute la reconnaissance sous le manteau d’une mésentente totale entre la majorité des négociateurs flamands et francophones. Preuve d’un désarroi extrême : ceux-là même qui défendent la Belgique qui se meurt, jouent les Cassandre assimilant le séparatisme à un mur opaque entre Flamands et Francophones, qui, chacun chez soi, ne pourraient être qu’ennemis. Leur désamour inavoué vis-à-vis de l’autre communauté irait-il jusqu’à vouloir empêcher qu’une fois séparés, certes parce que les Flamands l’auront voulu, nous devenions amis? Si nous le voulons, la fin de la Belgique peut paradoxalement sauver la belgitude dès lors que celle-ci se perçoit comme une façon d’être : notre surréalisme belge, notre sens de l’auto-dérision.
Divorçons à l’amiable en prenant le temps, une ou deux législatures s’il le faut, avec l’objectif déclaré de gérer les modalités de la scission en poursuivant la gestion du socio-économique dans l’intérêt commun. Nous partagerons la dette dont la charge respective ne sera pas simple à définir. Mais nous aurons l’intelligence de ne pas prêter le flanc à la spéculation internationale. Nous laisserons la dette antérieure dans un pot commun jusqu’à apurement, vis-à-vis duquel nous nous porterons débiteurs solidaires. Il en sera de même pour notre patrimoine et nos richesses culturelles que nous pourrons, suivant le cas, maintenir sous usage commun si tel est notre intérêt, comme l’Europe le promeut au travers des coopérations transfrontalières. Par ailleurs, contrairement à divers commentaires, personne n’aura intérêt à menacer les bienfaits réciproques de l’interdépendance économique actuelle entre Régions. Ce ne sont pas quelques modifications de programme informatique pour gérer nos échanges comme cela se fait pour les échanges internationaux qui pousseront les 2 entrepreneurs, qu’ils soient flamands ou francophones, à renoncer aux bénéfices que leur procurent actuellement leur implication commerciale et leur investissement dans la région voisine.
Sans développer ici les aspects juridiques inhérents tant aux délimitations territoriales futures qu’à la reconnaissance internationale de nouveaux Etats, il n’y aura pas de problème majeur si la scission du pays se fait à l’amiable. Ce qui ne signifie pas l’absence d’avis oppositionnels de certains Etats européens. De même, le devenir institutionnel de Bruxelles et de sa périphérie fera l’objet d’une négociation ardue, dès lors que les francophones, forts de la volonté des Bruxellois, s’opposeront à l’intégration de la Région bruxelloise à la Flandre sous quelque forme que ce soit(i). Sans aucun doute dans ce contexte, il sera fait appel à l’intervention de Puissances internationales et singulièrement européennes. Mais, malgré les velléités divergentes qui se manifesteront, le fil conducteur sera de laisser la liberté de choix aux habitants de Bruxelles et de sa périphérie. Soulignons toutefois que le projet d’agglomération que soutiennent diverses analyses économiques, ne doit pas être remis en cause par le devenir institutionnel de Bruxelles, car on peut facilement concevoir une agglomération transfrontalière. Je n’évoquerai pas l’avenir de la Flandre, qui, reconnue au plan international, pourra prospérer comme elle l’entend. Quant à la Wallonie, si on peut comprendre les velléités indépendantistes, il aurait fallu d’abord qu’elle se soit redressée depuis longtemps à travers son taux d’emplo (II), comme l’y invite justement Johan Van de Lanotte, pour qu’une indépendance soit économiquement et socialement soutenable. Une union de la Wallonie et Bruxelles est-elle possible ? Si conformément à diverses publications officieuses, les Bruxellois n’adhéraient pas à cette option, les Wallons devraient en prendre acte rapidement et en tirer toutes les conséquences en se concentrant sur leur intérêt propre. Inutile de reproduire les problèmes de la Belgique actuelle en constituant par la scission, un nouvel Etat composé de deux Régions où le lien solidaire serait à nouveau remis en cause. Reste pour la Wallonie, l’union à la France, seule issue, si on veut éviter le naufrage de notre sécurité sociale et une réduction drastique du pouvoir d’achat des Wallons. Mais les Wallons en France, avec les Bruxellois s’ils le souhaitent, sous des modalités qui intègrent l’essentiel de nos spécificités comme l’autorise la Constitution française, auront à réviser maints comportements de gouvernance publique. Le temps n’est-il pas venu d’un appel à la France de la part des Autorités wallonnes ?

(I) Ma « carte blanche » du 15 août 2010 non publiée, mais largement diffusée sur internet
(II) Le taux d’emploi est le pourcentage de personnes qui dans la tranche d’âge de 15 à 64 ans, ont un contrat d’emploi à temps plein ou à temps partiel.
Quelle que soit la configuration institutionnelle post-scission, retenons que Flamands, Wallons et Bruxellois deviendront les meilleurs intermédiaires économiques et culturels les uns pour les autres, en raison d’une profonde connaissance réciproque. Et que nous nous parlerons enfin sans complexe, ni hostilité linguistique.
Séparés, nous redeviendrons amis.

vendredi 14 janvier 2011

Les objectifs

Il y a donc plusieurs actions à prendre :
1) Constituer une équipe composée de :
- Scientifiques
- Citoyens
2) Créer :
- Une association avec des statuts et des règles précises garantissant l'intérêt des citoyens
- Rassembler une série de citoyens pour permettre sa représentation politique
- Créer des commissions correspondant aux différents scénarios envisagés
- Effectuer les études, recherches et prises de contacts avec les acteurs concernés par chaque scénario.
3) Proposer et discuter:
- des options retenues
- Organiser la mise en application du scénario retenu
- Participer aux élections afin de faire aboutir le projet retenu
4) Dissoudre l'association en organisant le relais vers des structures politiques "renouvelées"

jeudi 13 janvier 2011

Propositions

Alters doit permettre de créer une structure pluraliste qui évalue des scénarios afin:

- d'éviter la main mise des structures actuelles qui fonctionnent pour garantir les intérêts d'une minorité au dépend de l'intérêt des citoyens.
- d'évaluer toutes les possibilités au profit des citoyens
- de proposer ces solutions aux citoyens
- de créer la ou les structures (Partis, Think Tank) nécessaires à l'évolution socio-économique et institutionnelle du pays

Alters

Malgrès ces nombreuses initiatives citoyennes, il faut toutefois garder en tête les années d'un fonctionnement qui a estompé la démocratie. L'establishment a et continue à entretenir ses acquis non pour le bien des citoyens mais bien pour garantir la continuité de ses avantages politiques et économiques. Il ne faudrait surtout pas se laisser berner par ces discours lénifiants, ces pantalonnades tant économiques que politiques! Les solutions évaluées, testées et proposées ne permettent pas, à raison, de faire évoluer le paysage soci-économique et politique Belge. La mémoire ne semble pas prendre en compte l'histoire et l'expérience de ces gaspillages continuels. Il faut donner un outil aux citoyens afin d'envisager, d'évaluer, de proposer de réelles alternatives. Il y a ALTERS qui se met doucement en place (facebook).