vendredi 30 décembre 2011

ll est temps de s'affranchir de notre particratie...

Ils commencent à voire la grogne monter au sein de la population. Ils réagissent donc en fonction de la pression de la rue. Elus pour la gestion et l'organisation commune, nous sommes en droit d'avoir, non pas un gouvernement et des élus qui font le stricte nécessaire pour éviter la colère de la rue,  mais bien pour ce en quoi ils ont fait campagne et ont été placés : la gouvernance. Elle ne consiste pas à essayer de profiter tant qu'il n'y a pas de réaction mais bien d'organiser, prévoir, anticiper. C'est élémentaire, essentiel et pourtant ces valeurs ont été inversées, galvaudées. Aujourd'hui, ils veulent nous faire croire dans leurs bonnes intentions. Croyez-vous sincèrement que ceux qui nous ont trompé, qui ont organisé la disparition de la sanction souveraine vont se sacrifier pour remettre les fondements de la démocratie au centre de la vie? Cela suffit! (Alters NAtives)

Comment se fait-il, après 541 jours d'inefficacités politique que la BNB n'aie pas eu le temps d'intégrer les mesures d'austérités prônées par EDR et son gouvernement . D'autant que la BNB ainsi que le Bureau du Plan, fortement sollicités lors des négociations n'auraient pas intégré ces efforts budgétaires (dixit Coene). Mais alors, à quoi auront servi les calculs. A légitimer un gouvernement qui représente pour moi le sommet de la traitrise, la soumission totale de la souveraineté des citoyens au profit de petits prévaricateurs et la soif de pouvoir d'une conception de la société par un petit groupe! A quoi aurait servi la dramatisation, le travail soit disant intense des négociateurs si la BNB n'a pas intégré l'impact des mesures du gouvernement puisqu'ils y ont apporté des directions. Comment conseiller, orienter les débats si les conséquences ne sont pas mesurées. C'est du vol sans visibilité, de l'inconscience, de l'incurie. 

Voilà encore une preuve que nos aspirations à l'éthique et à la justice sont totalement trompés par des mensonges continuels. Voulez-vous laisser la moindre chance à ceux qui n'ont pas donné la moindre chance à notre confiance donnée d'années en années, pour une gestion juste et équitable qui devrait être et rester la volonté du peuple et non pas la soumission à des pressions exogènes présuposant l'impossibilité de nos élus à rester maîtres du destin que nous leur avons confié. Un budget prévisionnel demande prévision. EN réalité, les estimations sont apportées par des bureaux d'études qui manipulent les chiffres au grè de la politique de leurs partis. Il suffit de se rappeler le taux qui allait être utilisé pour les mesures à prendre dans l'exercice de ce busget et les millions subitement récupérés dans les ministères, autres preuves que l'otpimisation et la réalité des chiffres est un outil au service des partis et non plus des citoyens. Or, ils sont là, élus pour nous et pas l'inverse.

Nous avons donné, durant des décennies, notre confiance, afin de construire une société plus juste, plus solidaire. Et qu'ont-ils réussi à faire, après tant de crises, de traitrises, de reniements? Ils vont jusqu'à remettre les mêmes, se perpétuer par hérédité et à ignorer le message (qui aurait été jugé comme immense par ceux là même qui tentent de l'ignorer) d'une population qui a espéré le changement, en votant pour la NVA, pour son indépendance vis-à-vis de tous les noyautages et profits de notre classe politique. Désespoir d'un population qui ne trouve plus d'alternative, volée par ces partis qui maintiennent leurs prébendes à force de mensonges, de glissements malins, de pliages subtiles de la réalité, en vue de garder leurs avantages. AU sud, nous n'avons même pas l'opportunité d'une alternative et nous remettons ceux là mêmes qui phagocytent notre souveraine sanction. Notre désespoir ne rencontre même pas la moindre chance d'une transformation. (Alters Natives)

Certes, les banques sont coupables de profiter avec cynisme. Mais ceux que  nous avons depuis des décennies placés à la bonne gouvernance sont les réels coupables. Nous ne pouvons pas reprocher au capitalisme d'être capitaliste, ni aux écologistes d'être écologiques. Après des décennies de noyautages, de profits immondes, ils doivent être sanctionnés. Mais ils se sont (le gouvernement actuel est la preuve vivante) prémuni de toute velléité d'affranchissement. Le message dans le vote pour la NVA, d'une population en demande de justice et d'éthique qui espérerait enfin rencontrer le moyen de changer la main mise sur l'état a été transformé pour  finalement remettre ceux qui sont à la source de la soumission des citoyens à des pressions exogènes qui sont elles, impossibles à sanctionner. Belle manipulation! Au Sud, l'alternative n'a même pas réussi à éclore, maintenue et trompée dans un rôle destiné à légitimer le viol et le vol de notre confiance. Allons vers l'alternance, le référendum.

La cécité de la presse

Pensez-vous sérieusement qu'un cordon sanitaire n'est pas déployé insidieusement  par les organes de presse? Cette volonté dont-ils se défendent est pourtant bien présente. Pour preuve l'interprétation réductrices des rédacteurs et éditorialistes cantonnant la NVA à son nationalisme mais occultant la soif désespérée des citoyens à l'éthique, la justice d'un monde politique qui se trompe en mettant le socioéconomique avant l'essentiel : La démocratie et l'esprit de notre société humaniste. La plupart s'imaginent que la sauvegarde du bien être actuel va assurer la mutation du monde politique et garantir une évolution favorable de notre économie. Ils lisent le passé et le présent dans l'unique perspective de maintenir leurs avantages, sans penser que la racine de  nos société est dans cette utopie pourtant réalisable qu'est la démocratie portée par l'humanisme. La lecture qu'ils veulent nous soumettre ne donne plus de crédibilité à leurs messages.

La note de BDW demandait une diminution de 50% tant des salaires que du nombre de représentants. Il est bien compréhensible qu'ils aient refusé en quelques heures cette  note surtout en considérant la diminution de 5% (compensée par une augmentation liée à l'index, l'année dernière votée par la parlement). Ne faut-il pas rappeler que les représentants le sont délibérément et d'ailleurs font campagne pour cela (et n'hésitent pas à renier leurs paroles, en passant). Pourquoi faudrait-ils qu'ils soient aussi généreusement payés d'autant plus que les résultats ne sont pas particuièrement probants. S'ils ne peuvent infléchir l'économie, à quoi servent-ils et pourquoi sont-ils payés grassement. Restons logique!

L'espoir d'un renouveau? Bien peu de chance, malheureusement...

Franc parlé. Nous serions presque tenté d'y adhérer si le passé ne prouvait qu'il serait naïf de croire à la volonté réelle de changement.d'un parti qui a perdu son âme. Taxer les autres de basses manœuvres politiques est un comble, alors que des décennies de reniements et de complaisances les amènent à la compromission, si pas au parjure.

L'idée du sacrifice n'effleure pas ceux qui s'accrochent désespérément à leurs prébendes. Ils sont tous dans ce cas et paradoxalement, les plus acharnés à rester agrippés au pouvoir, à ses prérogatives et avantages sont ceux qui devraient montrer l'exemple. Les prétendus défenseurs des petits, d'une égalité sociale, d'une conception de notre société basée sur le partage, la solidarité, le soucis des faibles, sont devenus cinquième colonne d'une conception prédatrice de notre société où les peuples sont soumis aux lois d'une minorité avide de pouvoir. La plupart se trompent en considérant l'économique comme Alpha alors qu'il ne sera possible de trouver de nouveaux paradigmes qu'à partir du moment où l'essentiel, la base, les fondements seront remis au centre de nos vie. La démocratie dans son sens noble et radical, n'est pas négociable.

Nous aurons beau essayer de maintenir une idée de bien être, d'équilibre socio-économique, si nous ne remettons pas sur le métier l'évolution trop prédatrice de notre société au centre, à la racine de nos combats, le socio-économique restera vide et ne produira qu'inégalités grandissantes. Le passé récent en est la preuve, pourtant. Ce qui est considéré aujourd'hui comme épiphénomène est en réalité la base, la source de l'humanisme issu d'une évolution de notre culture. Nous avons tout (la structure, l'infrastructure) pour redessiner les contours de notre société. Basée sur de petites cellules, humaines, économiquement autonomes, les frontières de notre société pourraient se profiler dans un contexte mondialisé en offrant une résistance naturelle aux prédateurs et donner une crédibilité et au delà, une légitimité à l'esprit humaniste de notre société.

Leurs discours éculé ne sont-ils pas la preuve de leur incapacité au changement, qui devraient oser réaliser ce que certains voudraient rendre utopique, me conforte dans l'idée que le contexte actuel ne peut rendre possible cette révolution sinon en rejoignant la France.

mardi 27 décembre 2011

Le Royaume du mensonge

Que se serait-il passé si la NVA n'avait pas eu autant de poids en Flandre? Posez-vous la question avec honnêteté! Pensez-vous que ceux qui se retrouvent à la tête, identiques après 541 jours, auraient-ils été aussi loin? Et pourtant, même sous cette pression, plutôt que de montrer une volonté profonde, copernicienne de changer les pratiques politiques, montrant l'exemple, en toute clarté, avec des gestes forts. Un peuple, donnant sa confiance au fil des crises mérite pourtant le sacrifice gratuit d'une éthique affichée et non pas des paroles qui ne s'incarnent pas dans des actes qui seraient bien nécessaires. Il est vrai que la note de BDW, rejetée en quelques heures, ne laissait pas l'ombre d'un doute. Non tenu de maintenir des acquis volés aux citoyens, la NVA n'est pas tenue de maintenir les avantages d'un pays noyauté, phagocyté par des partis.

Malgré l'urgence des besoins de justice et de bonne gouvernance, ils sont incapables de répondre et arrivent à inverser les valeurs. Face à ce constat cruel, où même poussés par une force dont ils sont pourtant la cause, nous devons nous affranchir de notre particratie devenue héréditaire, ne pouvant pas regarder ses responsabilités, assurance des recommencements. Nous n'avons plus guère d'autre solution pour nous affranchir de leurs mensonges que de prendre une voie différente même si elle nous semble périlleuse. Et pourtant, la France, nous apporterait l'alternance, le référendum mais aussi toutes les synergies déjà fort importantes. C'est curieux de voire que des partis qui font campagne et qui renienent leurs paroles, trahissent soient considérés comme démocratiques alors que d'autres qui pour certains depuis des années, d'autres très récemment gardent leurs paroles soient devenus les pires ennemis de la démocratie.

 Qui sont ceux qui ont vendu les fleurons de la Belgique? Qui sont ceux qui font des budgets sur des taux d'inflations irréels, promotion de dépenses impossibles à tenir et le forfait accompli, qui déclarent la main sur le coeur avoir fait tout pour éviter l'endettement? Qui ont ceux qui vantent leurs soucis des petits et qui lorsqu'ils sont menacés n'hésitent pas à punir ces derniers, trompés par des mensonges, parjures par des taxes et une soumission à des forces dont ils ne pourront pas sanctionner de leurs souverains votes.

dimanche 25 décembre 2011

Revenons aux fondements

Stratégie politique assez bien menée et comme toujours très orientées. Mais bon, nous commençons à connaître le premier qui tout comme le gouvernement, mélange les faits aux interprétations personnelles amenant subtilement l’interprétation à se muer en vérité. Evidemment, lorsque ces glissements subtils se déploient sur des années, la vérité est pliée, arrangée pour correspondre à celle voulue par ceux qui ont tout intérêt à maintenir leurs avantages. Toute cette stratégie est effectivement bien logique mais nous ne nous posons toujours pas les questions fondamentales. Questions galvaudées, évitées, transformées, édulcorées par une série de ministres, remis en selle à l’identique et qui ne répondent pas aux besoins élémentaires des citoyens. Et il ne s’agit pas de besoins économiques mais bien ce qui vient avant, qui est l'alpha garantissant la pérennité dans le temps d’une société.

Nous avons été habitués à considérer l’exercice gouvernemental comme périlleux alors que sont travail, ni plus, ni moins, est d’optimiser ce que la politique ordonne, dans le sens noble du terme. Nous ne devrions pas avoir de problème avec 880.000 fonctionnaires. Et pourtant, il faut constater que les 50% de nos salaires sont utilisés à des usages bien peu destinés au bien être du pays. Calcul significatif d’une particratie qui met l’économie à l’origine de toute chose, négligeant l’égalité des citoyens, soumettant la souveraineté d’un peuple à des forces dont l’intérêt n’est justement  pas le bien être. Et vous trouvez que ce gouvernement est légitime? Le vote a servi à remettre les mêmes à l’endroit où ils profitaient ouvertement. Que faut-il faire alors. Laisser agir des fils de.... et des partis, incapables de reconnaître leurs entières responsabilités dans la situation actuelle.

Si vous pensez qu'il s'agit des seules pressions extérieures, relisez le passé lointain et proche. Ce qu'il faut plutôt que de faire une révolution, c'est de créer une alternative pour s'affranchir des prédateurs qui spolient le pays. Rejoingons la France. Et dans cette décision, nous aurons la force d'un réel choix. Evitant ainsi les recommencement inévitables, issus d'accords qui n'apportent pas les réponses attendues et qui en refusant la soif d"éthique et de justice, donnent un terreau fertile aux extrêmismes.

mardi 20 décembre 2011

L'Union fait la France

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Que ces réformes soient justifiées, nul n'en doute. Il s'agit d'ailleurs de l'élémentaire bonne gouvernance, de l'utilisation juste et équitable qui devrait être la base de toute action gouvernementale. Mais comme toujours, nos particrates arrivent, en saucissonnant les points d'austérités, les lois, les budgets à faire passer l'ardoise. En effet, si cette austérité est nécessaire, il ne faut pas oublier que c'est la faute essentiellement à ceux qui se sont remis en place à la tête des affaires. Il faut sans cesse remettre ce gouvernement inique face à ses responsabilités. Nous devons prendre nos responsabilités contre ceux qui ont galvaudé la gestion de notre effort de solidarité à ce point. Mais rien ne sert de se lamenter? Certes mais  l'essence même d'une amélioration possible est d'abord de reconnaître les erreurs sous peine de les recommencer. Regardez en arrière, c'est ce que nous supportons depuis des décennies. Lisez mes autres propositions.

Poil à gratter de la politique, Ecolo est devenu l'objet permettant de crédibiliser les actions anti-démocratiques des autres prédateurs qui se  sont remis à la tête des affaires. Confondre les fondements d'une démocratie avec l'économie rend les écolos biens suspects. Comme pour le parti socialiste, le pire étant ceux qui affichent un visage humaniste, progressiste, démocratique, au service des petits et qui trahissent leurs électeurs une première fois en reniant leur parole et de plus une deuxième fois en trahissant cette confiance en agissant à l'encontre des citoyens dans le but de garantir leur place au sommet. Anciens de la FEF, le meilleur moyen pour arriver rapidement au sommet c'était de prendre la voie la plus directe.  Que des libéraux défendent le libéralisme, les socialistes une vision plus égalitaire reste dans le cadre du débat politique. Que les règles soient falsifiées n'a plus de sens et doit-être dénoncé, combattu.

Accords cachés, occultés dont ils voudraient nous faire croire nécessaires aux négociations mais surtout évitant l'expression de notre sanction souveraine, les écolos croient avoir réussi à arracher une décision sur le nucléaire en contre partie d'une cécité sur les fondements de notre démocratie dans les premiers accords sur BHV. Ensuite, apportant leur support plus qu'implicite dans la construction d'un gouvernement, ils voudraient aujourd'hui s'offusquer des mesures prises et des conséquences globales dont ils cachent l'importance par le saupoudrage habituel.  Mais de qui se moquent-ils? Villipendés comme Talibans verts par ceux qui peuvent profiter de la générosité des autres, aveuglés par leur imaginaire confort immédiat, ils voudraient se présenter comme modérés, représentants de la majorité alors qu'il est évident aujourd'hui qu'il n'y a plus d'hésitation à rester Taliban. Au moins les choses sont claires... mais peut-être moins rémunératrices... Trop tard M Javaux.

Réunion de concertation prévue ce jeudi. Vote aux chambre, ce mardi. Technique habituelle du fait accompli. Et pourtant, étonnamment, au début de ces 541 jours, une note à 90% acceptable a été refusée instantanément (note qui est devenue entretemps à 95% acceptable sauf concernant les avantages de ceux qui se sont remis à la tête des affaires qui restent en dehors de l'austérité) et ils ne supportent aucun retard. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Au Nord, la NVA a presque réussi l'arrêt de ce vol et ce viol de notre confiance donnée depuis des décennies. Au Sud, l'espoir vite déçu d'une alternative ne donne pas beaucoup de chance à une réelle révolution copernicienne. Et pourtant il faut continuer à montrer une autre lecture, oser proposer un certain radicalisme car ils nous endorment dans cette illusion du compromis. Regardons ce que cela donne...

L'Union fait la France, sous peine d'être immanquablement récupéré. Les preuves en sont visibles aujourd'hui et d'ailleurs depuis des décennies. A force de compromis (dont voici la  nouvelle définition: Comment continuer à trahir votre confiance en toute impunité), ils arrivent à vous vendre plusieurs fois des services pour lesquels vous avez déjà payé (DEXIA, Fortis, Electrabel, CERA, Fonds de pensions "Belgacom", Bâtiments publics,...) et vous les remerciez, en les élevant au statut d'hommes d'états. Comme ce nouveau ministre de l'agriculture, mafieux connu de la région.

Que faire?

Nous travaillons tous, Flamands comme Wallons, depuis des décennies à assurer une sécurité, une solidarité. Les Belges sont généreux. Ils laissent près de 50% de leurs salaire à la gestion de l'Etat et, sur les biens qu'ils consomment, consentent en plus à laisser 21% pour perpétuer cette qualité de vie. Et qu'ont-ils fait et que font-ils aujourd'hui? Nous dire que l'Europe, les agences de notation, des pressions que nous ne pouvons pas sanctionner de notre souveraineté, sont plus importantes que que nos sacrifices. Hypothéquant l'avenir, ils n'hésitent pas à trahir, la main sur le coeur, leurs promesses. Ils arrivent même à faire prendre des vessies pour des lanternes, la constitution d'un gouvernement devient le saint graal qui serait tant attendu. Et qui sont les premiers à abandonner l'égalité des citoyens sur l'autel d'une austérité dont ils sont coupables.

Impunis, ils osent se remettre à la tête après une vaste campagne de communication machiavélique. Discours populiste! Absolument. La majorité des citoyens ont besoin de réponse simples, claires. A force de complexifier ces règlement, ils les rendent illisibles, leurs permettant de cacher les véritables raisons de leurs forfaits. Tous nous avons donné, mais pas pour ceux qui ont réussi à remettre à la barre ceux qui sont responsables de la situation, qui ne peuvent admettre leurs fautes, perpétuant cette impunité tant de fois dénoncée, cette confiance depuis des décennies trahie. Mais alors que proposer car la critique est facile. Comment réussir à s'affranchir de ceux qui, comme on peut le constater, réussissent jusqu'à modifier la constitution pour maintenir la main mise sur ce que pourrait-être ce formidable outil que nous avons alimenté et à qui, il n'a pas été donné la juste et minimum efficacité.

Aucune créativité, enfin, si peu sauf pour garantir leurs prébendes. Même par un vote massif vers des alternatives qui tentent de casser ce cercle vicieux, ils arrivent encore et encore à retourner, par effet de manches, par mensonges et glissement subtils, la volonté de justice, d'équilibre de leur don, d'un peuple. Qui est populiste finalement. Comment briser ces noyautages qui malgré les messages forts, trouvent toujours, tel le sphinx, dans cette discrétion coupable, (on oublie vite!), le moyen de continuer à sévir? Afin d'éviter, face à cette impossibilité de remise en question, de continuer à subir le viol de notre souveraineté, nous pouvons, en rejoignant la France, geste fort et pourtant possible, retrouver cette force de ceux qui décident de leur avenir, donnent cette force permettant de pérenniser des synergies déjà fortes et une nationalité pleinement assumée. Ils ont joué le grand jeu pour détourner notre regard de cette possibilité d'un choix qui aurait une force extraordinaire, y compris dans le cadre Français.

dimanche 18 décembre 2011

Osons le changement et pas des compromis qui ne servent qu'à entretenir nos particrates

Beaucoup de hauts fonctionnaires se félicitent de l'arrivée de ce gouvernement. En effet, il faut faire fonctionner ce pays, même si c'est en dépit de toutes les concessions ou compromis possibles même à galvauder la démocratie. Certes, le pays doit continuer à fonctionner. Mais ce n'est pas le rôle des fonctionnaires que de choisir la politique menée car son rôle est d'assurer que notre participation à la gestion publique (nos impôts) soient au mieux utilisés dans le cadre de la politiques voulue par notre sanction politique. Alors quelle autre solution apporter puisque le compromis n'est que l'unique solution qu'ils proposent, incapables d'oser imaginer des solutions plus radicales. La solution d'une scission n'est pas envisageable car elle présuppose une réorganisation profonde de leurs prérogatives. Mais ne pensons même pas à leurs supposés intérêts!

Osons imaginer nous affranchir d'un paysage politique qui est devenu tellement prédateur qu'il ne donne plus aucune perspective d'une réelle révolution copernicienne laissant croire aux citoyens à la rédemption d'une classe politique qui ne fait que renforcer sa main mise sur SA chose. Pourquoi, nous citoyens, n'oserions-nous pas créer l'alternative nécessaire à la réunion de la Wallonie à la France, afin de créer une dynamique opposée à la soumission d'un peuple à une particratie qui, de toute évidence, arrive même à inverser les valeurs qui constituent les fondements de notre société. Imaginez cette réunion comme une remise à neuf de notre souveraineté, en étant forte d'une décision volontaire. Idée utopique sauf s'il est sous tendue par le désir de pérenniser l'alternance, de rejoindre le réferendum, d'optimiser les synergies depuis longtemps réalisée. Mais aussi et surtout, de refuser l'énorme mensonge que tente de nous faire avaler ces prévaricateurs qui se retrouvent, à l'identique, à la tête de ce pays.

Censure bien peu journalistique

Grosfilley (RTL : Carnet politique) pense-t-il sincèrement que ce débat n'aurait pas eu lieu dans le cadre des affaires courantes? Le travail parlementaire, certes à géométrie variable, a montré que même partir en guerre était possible. De plus, c'est aussi faire peu de cas des débats parlementaires qui se sont déroulés durant 541 jours. En tentant de placer les réactions sur le registre électoraliste il démontre effectivement sa volonté de vouloir affranchir ceux dont il se sent si proche, des responsabilités qui sont les leurs. Sa responsabilité comme journaliste n'est-elle pas d'abord de relater les tensions et d'apporter un regard plus élevé plutôt que d'essayer de crédibiliser une position politique en apportant, soit disant, une censure qu'il pense juste. Ce n'est pas son rôle même si ses convictions politiques l'entraînent à faire un tri. Au moins, les choses semblent claires et écrites et montrent le glissement d'un travail journalistique vers une action politique.

dimanche 11 décembre 2011

Lapin malin, maternel 1

Comme c'était prévisible! Preuve d'un courage sans borne, qui lorsque la NVA pouvait infléchir les décisions, apporter une pression bien nécessaire, il n'y a pas eu l'ombre d'une contestation ou même de propositions pour répondre aux besoins élémentaires des citoyens (imaginez le résultat qu'aurait été ce budget et cette réforme avec d'un côté des demandeurs de rien et de l'autre une envie toujours présente, vous le constaterez bien vite, d'une autonomie spoliatrice). Et maintenant, réfugiés derrière un gouvernement totalement soumis aux pressions extérieures, accouchant d'une réforme tape à l'oeil et pliée par une particratie qui arrive encore une fois à tromper, inverser les valeurs, ils sont tous, chiens hurlants, à vilipender la NVA. Essayez au moins d'avoir l'honnêteté de reconnaître les mérites, d'avoir une lecture un peu différenciée et simplement de ne pas vous laisser tromper. Votre journalisme ne s'en trouve pas grandit.

En agissant ainsi, ils s'octroient tous les bénéfices d'une réforme inique qui tente encore de s'approprier les avantages de l'état tout en refusant les devoirs de ce dernier vis-à-vis des citoyens. Et vous vous faites les chantres de cette négation des droits et devoirs de l'élémentaire et pourtant essentielle souveraineté d'un peuple. Et ils se disent défenseurs des faibles, protecteurs des innoncents, pourfendeurs des prédateurs alors qu'ils pratiquent le mensonge, la traitrise, le reniement et le viol de nos fondements. Bravo! Parlement autruche, parlement démagogique, parlement qui ne peut supporter le populisme mais qui le pratique depuis des décennies. Relisez et constatez la tactique visant à reprocher aux prétendants ce qu'ils pratiquent avec excellence, ça nous pouvons le reconnaître. 

Ainsi, sont-ils responsables les silencieux, pleutres qui sont restés cloitrés dans un mutisme durant 541 jours. Oui, ils ont leur gouvernement, à la botte des héritiers et des agences de notations. Effectivement, il faut reconnaître qu'ils sont entièrement responsables d'avoir presque réussit à faire un budget avec une croissance de 1,8%. De plus, ils arriveraient à faire croire que ce n'est pas prévisible. Ah oui, ils sont responsables! Sans penser qu'ils dissocient les transfert, du budget. Ce qui est par définition illogique amenant l'austérité à être finalement supportée par les entités fédérées. Là où la charge de la dette est déjà insupportable, l'arrêt des transferts et l'austérité en plus ne vous suscitent pas des inquiétudes. Alors, je comprend effectivement votre vision de la responsabilité. Un gouvernement de compromission.

Concernant la nomination de Giet à la tête du PS. Ne vous faut-il pas plus pour constater qu'il n'y a pas de changement réel vers la bonne gouvernance. Gouverner c'est prévoir et ici, il faut le reconnaître, ils gouvernent bien pour une fois. Non pas pour le pays, mais pour garder leurs parachutes. Que n'aurions-nous pas aimé avoir ce genre de réaction à l'époque de la Sabena, Dexia, Fortis, la liste est longue. Tout comme la commission déontologie du parlement. Afin de se crédibiliser, ils créent une commission tout en sachant qu'elle ne se réunira pas. A tous les étages, la similarité est frappante. Le décret sur le cumul, donnant l'impression d'une rédemption salvatrice est vidé de son sens. Les cumulards seront évidemment dans le quota des cumuls permis alors que les second couteaux ne pourront plus cumuler... ce qu'ils ne cumulent de toute façon pas. Les exemples foisonnent où ils profitent de la crédulité des citoyens pour mieux assurer leurs main mises et les avantages des fils de...

Monsieur Deleuze, a vouloir faire un compromis sur l'égalité des citoyens, garantit par la constitution, bousculée par nécessité supérieure des partis, vous avez négocié ce qui ne doit pas l'être. Comment voulez-vous être crédible d'avoir galvaudé l'esprit de vos combats en les soumettant à l'illusoire et dangeresue nécessité de lâcher les valeurs qui ont fait le ferment de votre parti. Vous allez recevoir en retour non seulement la sanction de ceux qui croyaient en vous pour le combat essentiel commun à tous les Hommes mais en plus la déception de ceux qui voulaient prendre un peu d'autonomie vis-à-vis des prédateurs énergétiques. L'essence de la démocratie n'est pas négociable. Payez le prix!

vendredi 9 décembre 2011

De la tactique de l'évitement à celle du nuage de fumée.

Alors que la note, pourtant ni à prendre, ni à laisser et qui était à 90% acceptable soit refusée en quelques heures et vouloir rejeter la faute sur l'unique bouc émissaire me semble assez malhonnête. BDW n'avait pas la possibilité d'instrumentaliser le Roi (et le faire revenir de Nice). Croyez-vous que si la note de EDR avait été proposée, ce n'est pas quelques heures qu'il aurait fallu pour la refuser mais quelques minutes. Tout comme le FDF, trahis, comment pouvait-il rester cohérent et respecter ses électeurs avec ces prédateurs? La lecture est différente mais permet de se rendre compte d'une dynamique qui résiste depuis des décennies au dépend des citoyens.

Depuis des décennies, la particratie devenue héréditaire (n'est-ce pas un significatif) a si bien noyauté (tant côté flamand que Wallon) le paysage démocratique qu'il ne répond plus à la soif d'éthique, de bonne gouvernance, de justice. Ils nient (relisez toutes les déclarations avec ce regard) toute responsabilité en rejetant celles-ci sur des facteurs extérieurs (preuve d'un manque du sens de l'Etat). Les Flamand voient la NVA comme une opportunité de se débarrasser d'un système incapable de rétablir la souveraineté citoyenne. En Wallonie, les affaires, l'utilisation scandaleuse et le détournement organisé, l'absence de geste fort ou de pas de côté (cf EDR) sont intolérables. La NVA n'a pas de pré carré à entretenir. La particratie fait semblant de juste faire le nécessaire pour s'assurer de perpétuer son fonctionnement. Nous vivons le syndrome de stockolm vis-à-vis d'un pouvoir qui a kidnappé la démocratie. Il est temps ne s'en affranchir. La France= RW, FL=BELGIE, BXL=CE.

Enfin, concernant la NVA, je ne sais pas si vous avez suivi les débats parlementaires où dans l'hémicycle on trouvait maximum quelques représentants de la particratie et régulièrement la totalité des élus de la NVA. Regardez certains qui pointent tant au Fédéral qu'à la RW ou qui submergent les parlementaires pour envaser les débats. Alors, de nouveau qui bosse. Ce n'est pas toujours ceux qui paradent et scénarisent leurs coups médiatiques mais dont les résolutions ne rencontrent pas les besoins élémentaires de justice et d'éthique. Les dispositions pour organiser les débats à la RW ne sont-elles pas les preuves d'un incurie. Regardez la commission de déontologie du parlement qui ne s'est jamais réunie. Et vous remettez les même alors qu'ils ont prouvé leurs vénalités et arrivent à inverser la perception des choses en y mettent le mot "populisme". Relisez les mois passés avec ce regards!

@Lidju : Trouvez un autre moyen réaliste de changer de régime et je vous remercie. J'ai retourné le problème dans tout les sens, pourtant avec mon attachement à la Belgique, sans trouver le moyen dans le temps et l'espace acceptable. L'herbe n'est pas verte en France mais quel choix nous laisse cette particratie depuis des décennies pour avoir systématiquement transformé le besoin et asservissement et nié les signaux d'une population en quête de l'élémentaire détermination. Endormis par des paroles non suivies d'actions (ces accords en sont la preuve), l'élastic se tend au delà du raisonnable. A un moment, il ne faut plus faire comme ils font : rejeter la faute sur les autres et prendre son destin en faisant un choix. En 1830, quel choix avions-nous. AUjourd'hui nous pourrions avoir cette terrible force d'un choix tout en augmentant des synergies déjà fortement existantes.

jeudi 8 décembre 2011

Quelle est l'intention de nous faire croire que ce gouvernement est allégé. Certes 2 ministres de moins mais 6 secrétaires d'Etat en plus. Ce type de manipulation est dans les gènes des participants à ce gouvernement dont malheureusement la presse se fait l'écho. A force de modifier par de subtiles et graduelles touches de mensonges ce que nous constatons, les citoyens ne perçoivent plus la duplicité de ceux qui pour toutes les raisons vénales veulent maintenir leurs intérêts propres sur un pays totalement phagocyté. Enoncer, à longueur de temps ces contres vérités leurs donnent-elles de la crédibilité ? Malheureusement oui. Plus elles sont énormes, plus elles flattent les citoyens, plus elles touchent la cordre sensible, plus elles semblent acceptées. Il est vrai que dans notre vie, nous avons quelques principes qu'eux n'ont plus.

Il est de notre devoir d'avoir cette lecture et de la partager afin d'arrêter ce viol des fondements de notre démocratie. Gouverner c'est prévoir. Sans pour autant être devin, l'évolution de l'état de la zone euro était assez bien prévisible, anticipante. Mais ils persistent et signent un budget (au départ ils partaient sur prés de 2% de croissance. Preuve d'un manque total de réalisme mais surtout pire, d'une volonté de tromper. Qu'ils soient incompétents, tout le monde ne détient pas La connaissance. Mais que cela soit utilisé pour se rendre indispensables et maintenir un régime de prébendes, c'est proprement inadmissible.

La scission où la Wallonie rejoint la France, Bruxelles l'Europe, c'est ce que je partage depuis juillet 2010 et je pense que même si c'est un rêve pour certains, il ne faut pas s'arrêter de le proposer si ce scénario vous semble le meilleur pour nous et pour nos concitoyens. A la vue des mensonges, trahisons et parjures de nos représentants, il est de notre devoir de lire autrement le passé, le présent et tenter d'apporter des éléments à un avenir qui actuellement est maintenu dans un flou visant à tromper les citoyens.

L'herbe n'est certes pas plus verte ailleurs mais le simple choix est déjà cette liberté qu'ils tentent de nous voler. D'autre part,  mettre le plus de chances de notre côté dans notre contexte est signe d'une volonté de changement bien nécessaire à rétablir l'esprit de nos sociétés. Le travail d'explication, d'ouverture à d'autres/nouvelles possibilités permet d'avancer sans crainte et de faire évoluer les choses. C'est ça aussi l'indispensable travail d'un gestionnaire réellement soucieux de ses administrés.

En revenant sur la NVA, vous vomissez cette dernière. Oseriez-vous dire que si la NVA n'était pas là, il y aurait eu une réforme, même minime et inique comme celle d'aujourd'hui? Quelles preuves apportez-vous de leurs bonnes intentions (et cela depuis des décennies)? Leurs motivations sont uniquement de garder leurs avantages et de perpétuer le système. Cela serait normal si ce système ne rendait pas les citoyens schizophrènes et démocratiquement neurasthéniques.

Réponses à des internautes :
@Djoulou, entièrement raison. Je n'ai pas dit 6 de plus mais l'expression pourrait le faire penser. C'est d'ailleurs une tactique que nos particrates usent et abusent. Je me suis trompé car il y a effectivement bien 2 ministres en moins. C'est ainsi un effort un peu supérieur aux 5% de réduction de leurs salaires. Geste fort? Je crains pour la suite :-)

@Met de pet : Répondre à l'absence n'est pas dans mes habitudes mais merci de votre soutient. Et je suis particulièrement fier de mes grands parents paysans Ardennais qui ont nourris autant de flamands que de wallons durant la seconde guerre et qui y ont perdu un fils, tout comme mes oncles qui sont restés au Stalag et mon père qui dès 12 ans suivait les trains pour renseigner les Anglais.

Un culot monstre notre PM

Rien prouvé la NVA? Ah bon, 30% de vote, ce n'est rien? Et vous êtes vous jamais posé la question de savoir ce qu'aurait été la réforme si la NVA n'était pas l'aiguillon d'une mascarade, véritable fumée destinée à cacher leurs avantages et mise en coupe de l'Etat? A force de bafouer la constitution dans le sens qui arrange, n'est-il pas normal que l'accès aux responsabilités soit rendu impossible (regardez les FDF). Une autre lecture surtout quand on voit, et cela vous omettez de le dire, la présence de la NVA dans un parlement vide. Qui travaille? Qui refuse la note de BDW à 90% acceptable? A force de vouloir remodeler la réalité, notre PM arrive à convaincre quitte à inverser les valeurs. Occultation des débats favorisant des déclarations d'un PM qui n'hésite pas en ayant  construit les conditions nécessaires, à faire passer des vessies pour des lanterne. Par son discours, il s'affranchi de toute responsabilité faisant croire à sa compassion pour les petits.

lundi 5 décembre 2011

Profitons du peu de temps pour construire une alternative

Tant qu'à reprendre quasi la même équipe, autant être efficace et garder les ministres aux ministères qu'ils occupaient quitte à avoir un surveillance accrue sur les dérives possibles (et elles existent, regardez le passé proche). Mais il ne s'agit pas d'être efficace. Secrétaires d'état, c'est pareil à ministre (cabinet, dotation, salaires...enfin peut-être 5% de moins). Encore une communication qui montre l'objectif de garantir leurs avantages. Mais laissons cela. J'entendais dire que EDR avait signé la fin de ce qui fait le fond de commerce du PS et donc la fin de la main mise de ce dernier sur le sud du pays et sur le reste d'ailleurs (jamais sans la NVA, rappelez-vous. C'est pareil avec le FDF, élargissement ou rien). Je doute cependant car grâce à leur communication et les mensonges qu'elle transporte, ils profiteront de la récession pour se rendre incontournable en niant leurs responsabilités.

... Comme actuellement et comme ce le  fut depuis des décennies. L'histoire nous l'enseigne. Mais passons! Ce qui est aussi inquiétant, c'est la base même du calcul du budget. Car l'austérité sera bientôt déportée vers les entités fédérées. Ils se sont bien sûr organisés pour dissocier les transferts, laissant croire que le budget fédéral était indépendant de ces transferts pour arriver à leurs fins avec cynisme. L'effort à fournir par la Flandre quasi sans dette et récupérant une partie des transferts qu'elle faisait ne sera pas identique à la Wallonie qui supporte toujours une dette et dont les transferts n'arriveront plus. Double handicap qui ne fait pas pourtant partie de cette nécessaire austérité qu'ils font supporter aux citoyens. Profiter ainsi de l'illisibilité de leurs actions, c'est profiter du faible qui n'a pas la possibilité de comprendre (d'autant qu'ils mentent), ni souvent la capacité.

...Une démocratie est un lieu où la sanction souveraine doit pouvoir se baser sur une lecture possible sinon cela n'a pas de sens. Certains appellent cela le populisme. Le problème étant que les citoyens ne sont informés que par un système qui a bien pris la peine de manipuler l'opinion. Non, non, rien d'illégal. Et quand c'est illégal, ils modifient les lois pour que cela le devienne. Vous pouvez constater que rien n'arrête ces violeurs de démocratie. Que pouvons-nous faire alors? Avoir une lecture différente, informer et former les citoyens et construire des alternatives. La NVA, nouveau parti s'est bien construit en quelques années. Nous pouvons faire de même ou scinder leur chose,  pour les impuissanter (pour paraphraser Papa) et c'est de cela qu'ils ont peur.

Partage de la bête ou bêtes partagés

Belle communication comme toujours. Un congrès du PS à huit-clos tout en prenant soin toutefois de montrer EDR s'abstenant de chanter la lutte finale. Rien n'est laissé au hasard ce qui conforte bien l'idée que la mise en scène des négociations est maîtrisée profitant du manque de transparence dans leurs débats pour plier la réalité des blocages et avancées. Et la suite est tout aussi mise en scène en dissociant les transferts des accords budgétaires visant à orienter les regards vers la conclusion d'un accord soit disant équilibré qui  fait ignorer des mesures qui vont peser inégalement sur les budgets des entités fédérées. Certaines n'ayant quasi plus de dette et d'autres qui vont cumuler leurs dettes avec une austérité. Et le petit peuple n'y verra que l'ignoble opposition communautaire alors qu'il s'agit avant tout d'absence de sens de l'état et de bonne gouvernance de partis prévaricateurs.

Quoiqu'il arrive, il ne faut pas oublier l'absence de signaux forts d'une classe politique qui ne mesure pas l'immense gouffre qui les séparent de nos préoccupations . EN ne prenant pas les mesures réelles (même si elle pourraient paraître démagogique, et pourtant ils ne s'en privent pas par ailleurs), ils montrent encore qu'ils nient les besoins d'éthique et de justice de la plupart des citoyens. Non seulement ils se considèrent au dessus des élémentaires besoins démocratiques, ils vont immanquablement utiliser la politique du miroir essayant, comme ils l'on fait dans ces négociations, rejeter subtilement leurs responsabilités vers des causes extérieures faisant croire aux citoyens qu'ils sont victimes d'une conjoncture  contre laquelle ils ne peuvent combattre mais qu'ils ne se privent pas de désigner d'utiliser pour maintenir leurs avantages. Beaucoup diront qu'il faut donner une chance alors que cela fait des décennies qu'ils pratiquent à l'identique, profitant déjà de la confiance.

On peut comprendre leurs sourires béats vu qu'ils ont réussi à garder leurs prébendes tout en  redirigeant la vindicte populaire vers des causes sur lesquelles, cette même vindicte ne peut peser. N'est-ce pas la preuve qu'ils ne remplissent pas l'élémentaire mission pour laquelle ils ont reçu notre confiance pourtant de nombreuses fois trahie. EDR a pu les convaincre qu'il était encore possible de profiter du système par de jolies manipulations de l'opinion quitte à s’asseoir sur les principes mêmes de la démocratie. Pensez-vous qu'il soit encore possible d'avoir un discourt simple sans qu'il ne soit considéré comme populiste. C'est devenu l'injure leur permettant d'agir en toute impunité. Les citoyens ont besoin d'avoir un fonctionnement compréhensible plutôt que d'entretenir un flou, une complication bien nécessaire à occulter leurs actions irresponsables. Face à ce coup d'état constitutionnalisé, la France est une étape que notre espoir d'une Belgique unie ne doit pas occulter.

samedi 3 décembre 2011

Equilibre budgétaire et négation des citoyens.

Acculés par la prise de conscience qu'il est possible de voire disparaître leurs avantages, tous ceux qui sont responsables de la situation actuelle ont manoeuvrés tant et si bien que l'espoir d'une révolution copernicienne n'est pas encore possible. Pourtant responsables, ils restent impunis et sont même félicités. Francophones demandeurs de rien, ils ont abandonné tout. Le front de ceux qui ont phagocyté l'Etat, violé la démocratie, mis la traitrise et le reniement comme valeurs cardinales, ont d'abord poussé les empêcheurs de tourner en rond vers la sortie. D'une note à 90% acceptable, ils proposent quoi aujourd'hui alors qu'ils n'ont pas hésité à la refuser en quelques heures? Les 10% n'étaient pas favorables à leurs prébendes. Ensuite, par une scénarisation cyniquement bien pensée, ils arrivent à faire croire à une rédemption, un changement. Ce qui est frustrant c'est de constater l'impuissance à éclairer nos concitoyens. Continuons à proposer d'autres possibles avant des souffrances bien plus grandes.

Pourquoi a-t-il fallu 400 jours pour arriver à moins de 10% d'une certaine note refusée en quelques heures. Ah oui, dans la note, il y avait une forte diminution des salaires de nos représentants et de leur nombre. Combien ont couté ces 400 jours aux citoyens?  Pourquoi deux partis se sont-ils exclus des négociations? Par plaisir? Quand toutes les fonctions régaliennes sont tenues par la Flandre, à qui profite d'entretenir un état qui, c'est évident en taxant ses citoyens à 50%, ajouté aux 21% de TVA doit-être un gestionnaire exemplaire. Que penser des transferts de cette austérité vers les entités fédérées. Mais n'en parlons pas et éludons pour ne pas risquer les vrais sujets qui fâchent. Un budget équilibré! Pour ceux qui se trouvent du bon côté.

Quelques centaines de millions perdus par manque de suivi (Liège), quelques centaines de millions perdus dans la plan Marshall 1 de l’aveu de chercheurs y participant, quelques dizaines de millions qui disparaissent dans certains parastataux écrans (RW),... quelques centaines de millions qui disparaissent chaque année par manque d'optimisation des budgets (il a fallu 24h pour en trouver, montrant le peu de rigueur). Pourquoi est-ce si difficile à EDR de réduire les salaires et le nombre de sinistres? Parce que tous s'accrochent et ne peuvent envisager le moindre sacrifice. Les 11,3 milliards, ils viennent probablement miraculeusement. Mais non, il est équilibré car il pèse sur tous. Mais surtout pas sur ceux qui en sont responsables. Et ce n'est pas l'extérieur. Trop facile. De quoi sont-ils alors responsables et pourquoi les avons-nous plébiscités. A j'oubliais ceux qui ont dû s'exclure pour ne pas avoir voulu participer à cette énorme tromperie. La France? Oui.

La mémoire... Et les sonnettes d'alarmes, les réformes qui nécessitent d'attendre la prochaine législature (2014). En voyant la NVA monter et le VB, joli coup du PS. Enfin, qui n'essaye rien n'a rien...Pourquoi le signe tangible d'une réduction drastique de leurs avantages n'est pas possible?Quel est le coût du refus d'une note à plus de 90% acceptable (et maintenant à plus de 95%)? Alors que toutes les fonctions régaliennes sont devenues flamandes, à qui profite le plus ces 11,3 milliards? Finalement, nous payons l'incurie de nos politiciens. Pourquoi devons-nous éponger leurs frasques et les remercier en plus? Accords équilibrés qui fait la part belle à ceux qui nous représentent (plsu qu'eux). Allons, enfants de la patrie, rejoignons la France comme Leterme.

Il fallait un gouvernement en partant du postulat du maintient de l'unité de la Belgique. Et pourtant, depuis des décennies, la cohésion est subtilement affaiblie de législatures en législatures. L'égalité des citoyens disparaît graduellement pour devenir illisible, ingérable. Faire l'économie d'une réflexion sur les fondements de notre démocratie aboutit dans les décennies à venir à une bipolarisation que tout gestionnaire se doit de prendre en compte. Non seulement en se trompant d'objectif et en détournant le citoyen d'une responsabilisation indispensable, ils proposent un gouvernement basé sur des accords qui préfère la soumission à un modèle plutôt qu'à la souveraineté des citoyens. Dans le contexte qu'ils choisissent à notre place, ils ne peuvent qu'aboutir à des accords qu'ils voudraient nous faire croire équilibrés. Pourquoi alors faut-il plus de 520 jours pour y arriver et quelles sont les tendances? Ne  nous abandonnons pas à leurs lectures et proposons d'autres paradigmes.

Mais ils ne peuvent pas faire autrement. La Belgique modernisée en réduisant les budgets et déportant les charges sur les entités fédérées et les travailleurs encouragés à payer encore plus 50% IPP et 21% TVA + Additionnels, etc... Voilà le courage d'une révolution copernicienne actant la soumission de la souveraineté des citoyens à un modèle économie sur lequel ils entérinent l’impossibilité d'y apporter notre soif de justice et le rejet de toutes ces impunités. N'abandonnons pas cette lecture différente pour préparer la mort de la bête qui tel un phénix arrive à maintenir ses avantages.

Et vous pensez que cela changerait quelque chose si les militant osaient exprimer leurs avis contraires? Résignés à devoir faire comme s'ils étaient considérés. Pareil à ces accords. Vous avez été consultés? Comment voulez-vous qu'ils soient autrement que ne le sont leurs dirigeants! Restons cohérent là aussi. Entre amis , il ne faudrait surtout pas mettre à mal les avantages que cela procure! Les clameurs des citoyens sont devenues inaudibles pour ces prévaricateurs et le noyautage fonctionne si bien qu'ils sont arrivés à leurs fins. Soumettre la souveraineté d'un peuple à l'économie d'une minorité. Visitez les pays du BRIC pour avoir froid dans le dos... Rejoindre la France donne un peu d'espoir... d'autant pour rester amis.

Nuance, la traîtrise n'est pas dans le chef de Reynders mais bien de Charles. Il ne faudrait pas, par un glissement imperceptible, affranchir le fils de... Il serait très saint pour la démocratie que ceux qui font passer le reniement comme valeur de société soient écartés. Et quand je pense que certains critiquent le FDF de mentir pour ne pas avoir eu de résultat. Quels sont les résultats du MR? Le seul trait positif a été de montrer qu'ils sont accrochés à leurs avantages et aussi, en résistant à l'empereur de Mons, à démontrer son irresponsabilité lorsqu'il doit faire le chantage à la perte de leurs prébendes en allant pleurer chez le roi. Si vendre père et mère est un résultat dont on doit être fier, alors oui, vive le MR...

Joli calcul des négociateurs. Les changements de constitution demandent d'attendre la législature suivante et les 2/3. Mettez en perspectives avecl'évolutions de la NVA. La réponse  de ce budget correspond-elle à la soif de justice, de combattre l'impunité et le reniement?  Ce n'est pas avec un budget en équilibre (dans un contexte qu'ils entretiennent avec férocité) qu'il ne faut et ne faudra pas faire l'indispensable réforme copernicienne? Copernicienne, ce budget ne l'est pas car il ne fait que prolonger une conception de la vie en commun qui a prouvé  bien des fois ses limites, son coût et dont les conséquences vont bientôt apparaître au grand jour.

Le grand mensonge c'est de faire passer des accords comme équilibrés alors qu'ils ne font que postposer le nécessaire changement de régime qu'ils ne veulent pas offrir aux citoyens comme ils sont en droit de l'attendre. Les risques se sont ceux-là et pas de rester avec des postulats qui ne font qu'entériner une soumission à un modèle économique et social amenant immanquablement à ne plus être maître en son pays. La solution, toujours évitée avec soin, de rejoindre la France ne peut être envisagée par ceux qui ne veulent pas se libérer de leurs démons. Préparons toutefois cette éventualité mais surtout osons avoir une lecture différente. C'est étonnant et souvent effrayant ce que cela peut donner comme perspectives.

mardi 29 novembre 2011

Pouvons-nous arrêter le train fou?

Le compromis à la Belge consiste à faire juste l'effort nécessaire pour ne pas permettre la sanction souveraine. Alors que les citoyens sont en droit après avoir fait leur devoir d'avoir une gestion optimale, ils profitent des pouvoirs qui leurs sont donnés pour essentiellement garantir leurs avantages. C'est la loi du plus fort. Sauf que... nous devrions être en démocratie. Tremblant, ils s'attèlent à satisfaire les grands pour espérer garder leur part du gâteau. Et pourtant, ils se trompent tous pour avoir négligé une gestion juste d'un état qui aurait du exister par définition pour assurer la gestion de la chose publique. A force de transformer juste ce qu'il faut pour ne pas risquer disparaître par simple incurie, impunité, ils manipulent en attirant les citoyens sur des débats qui ne devraient quasiment pas exister.

La gestion étant normalement et par définition soumise aux projets politiques. Il s'agit d'un outils et pas d'une finalité. La gestion devrait-être optimale. C'est pour cela non seulement qu'ils sont élus mais de plus qu'ils choisissent d'y faire carrière. Ils arrivent à inverser les valeurs. Quoi d'étonnant lorsqu'ils élèvent la traitrise et le reniement à titre de valeur cardinale de notre société. Il faut continuer à faire un travail pédagogique afin de donner des voies qui peuvent nous affranchir de ces prédateurs. Celle de la France, réfléchissez y, en est une. La tactique est rodée. Saucissonnage des accords permettant d'engranger des accords. Cependant, relisez les accords précédent en les mettant en perspective avec le budget. Ce n'est pas seulement un bain de sang social qui se préfigure.

"Elio Di Rupo a appelé l'ensemble des Belges à participer à l'effort". Les efforts, nous les fournissons depuis des décennies par une gestion au plus juste et une optimisation de nos budgets alors qu'ils se pavanent dans un euphorie remplie de cynisme, fiers d'avoir encore une fois réussit à maintenir leurs portefeuilles. Notre mandat, nous l'avons choisi en devenant parents et notre rôle est d'apporter à nos enfants l'environnement nécessaire pour qu'ils soient libres et responsables. Leusr mandats qu'ils ont choisi de proposer et qu'il ont reçu de notre devoir, apporte-t-il cette liberté? Plutôt que de rendre responsable, ils nous soumettent à l'économie, confondant l'espoir de justice avec la soif des prédateurs. Véritable négation de nos efforts. Oui, ils ont sauvé leur chose!

Qui sont ceux qui achètent les OLO? Les banques étrangères nous rendant dépendant d'intérêts à verser et en s'assurant de plus en plus la main mise par des économies qui n'ont pas la possibilité de s'acheter directement nos têtes mais qui ici, se paient graduellement le contrôle de notre avenir. Mais de cela, personne ne parle. L'important pour nos politiciens est de maintenir juste assez l'impression d'un travail au profit des citoyen que pour rester en place. La perspective à long terme ne les intéressent pas.

Un travail journalistique digne de ce nom devrait mettre en perspective les différents accords avec : 1) La note de BDW 2 )La note de Van Delanote 3) Les dispositions déjà mises en place et avortées ou rendues inopérantes par le passé. Pourquoi nos journalistes ne peuvent-ils pas proposer leurs grille. Exercice qu'ils ne peuvent ou ne veulent faire de peur de montrer la motivation de nos élus et leurs manques de visions politiques.
Il faudrait surtout mettre en perspectives l'impact des réformes institutionnelles et des transferts de compétences sur ce budget afin de montrer l'impact sur les budgets régionaux si rapidement conclus. Pensez-vous sérieusement que la conclusion de ces accords donne crédibilité à l"objectif réel de leurs travaux. A force de ne voire que le guidon, il n'y a guerre plus d'option que de rejoindre la France afin d'éviter cette récupération constatée dans ces accords et aussi d'éviter l'institutionnel qui s'invitera d'ici peu.

Tous vilipendent la NVA (parfois avec raison). Mais essayez d'imaginer l'envergure des accords s'il n'y avait pas eu la pression (toujours présente) de la NVA. Croyez-vous sincèrement que le déficit démocratique de ce pays aurait reçu la moindre réponse. Et de plus, croyez-vous que ce déficit est rencontré avec le travail qu'ils effectuent? Déjà qu'ils confondent économique et vision politique et démocratique, ils auraient accouchés non pas d'un rat mais d'une souris. Relisez les accords et mesurez l'intention qui consiste à faire juste l'effort nécessaire pour ne pas permettre la sanction souveraine. Alors que les citoyens sont en droit après avoir fait leur devoir d'avoir une gestion optimale, ils profitent des pouvoirs qui leurs sont donnés pour essentiellement garantir leurs avantages. C'est la loi du plus fort. Sauf que... nous devrions être en démocratie. Tremblant, ils s'attèlent à satisfaire les grands pour espérer garder leur part du gâteau.

Alors qu'il n'y a pas d'information sur ces accords, les commentaires de félicitations, de congratulations ne prouvent-ils pas la cécité, le manque de vision et de remise en question? Pourquoi commenter sur une information vide laissant croire que quoiqu'il soit décidé, l'accord est bon. N'est-ce pas une indication? Pourquoi participer à ces forums si l'unique objectif est la con-sensualité. Est-ce logique de faire l'effort d'écrire si cela ne sert à rien? N'est-ce pas l'exemple même d'une volonté d'imposer ou de manipuler? Pour terminer, des accords qui se font sous le couvert de la discrétion, comme depuis le début de ces négociations, ne montrent-ils pas une volonté bien peu démocratique d'une gestion pourtant déjà catastrophique depuis des décennies. L'illusion continue et pourtant il ne faut pas faiblir dans l'effort d'une lecture différente sous peine de rester recommencer à force de traitrises et de reniements.

Faudrait-il, parce qu’il y a des abus, ne pas avoir de réaction parce qu’il s'agit d'immigrés? Les espaces de non droit à Bruxelles, créés par des personnes venant des pays de l'Est qui en toute impunité, terrorisent les habitants vous semblent respecter l’État de Droit. Lorsque vous avez un retard dans l'introduction de votre TVA, vous n'avez d'autre option que de payer l'amende. Pourquoi n'y at-il pas poursuite lorsqu'un responsable, sur un plateau de TV, se vante de faire des mariages sans passage devant la commune ou polygames. Négation de l'état de droit sans suite. Mais comment voulez donner des leçons lorsque ceux qui sont censés nous représenter pratiquent la traitrise, le reniement et sont les premiers à frauder. Le futur premier n'a pas eu de geste fort pour montrer ses qualités. Tout est à l'avenant, y compris la manipulation.

"renforcer les mesures contre le surendettement" (dixit accords gouvernementaux). Pantalonnade qui frise l'indécence. L’État endetté par la faute de qui? Des pressions extérieures? Ils arriveraient presque à dire de la faute de la NVA. Ne prenons que Dexia dont ceux qui ne sont pas client doivent payer l'incurie de ceux qui se retrouveront bientôt à la tête de ce pays. La solidarité, oui mais remettre ceux qui sont la cause des problèmes aux commandes, c'est quoi? Être responsable... Incapables de faire leurs mea culpa (ils diront que cela ne sert à rien, qu'il faut avancer tout en restant dans l'impunité), ils nous imposent les recommencements. Quelle crédibilité leur donner? S'ils ne poussent pas des centaines de milliers de personnes dans la précarité, c'est bien pour avoir confondu l'économie et la démocratie, la compromission et le compromis, le consensus et la trahison. Où est la logique de pousser les citoyens dans le surendettement tout en annonçant le combattre. Électoralisme?

D'un côté, une population qui déjà rencontre beaucoup de difficultés à nouer les deux bouts et qui suite aux accords plébiscités devra ajouter à la dette, de nombreuses fois payées par ses impôts mal utilisés, des dettes pour simplement vivre. D'un autre côté, une particratie héréditaire (on peut le comprendre d'ailleurs) déconnectée de la réalité, prévaricatrice qui annonce s'occuper du surendettement qu'elle a elle même créé par des impôts dont elle profite en premier lieu.  Machiavel n'aurait pas fait mieux. La chute du gouvernement, essentiellement créée par l'incurie de ceux, faut-il le rappeler qui sont à la cause de l'état de notre pays et cela depuis des décennies, a pour conséquence d'y remettre les mêmes. Masochisme! Non, brillante manipulation et récupération. A qui profite le crime? Voudriez-vous qu'ils soient sanctionnés? Regardez l'histoire des 50 années passée pour vous rendre compte de l'impossibilité. Un changement de régime est nécessaire.

La preuve flagrante de la difficulté d'un changement de régime, c'est le travail de récupération qu'il faut reconnaître est de haut vol :-). A force d'essayer différents scénarios, celui qui tend à éviter une instabilité nocive pour les citoyens et permet également de s'affranchir de ce système qui va jusqu'à modifier les lois fondamentales afin de juste faire l'effort nécessaire pour maintenir sa main mise, c'est de rejoindre la France. Ils n'ont pas hésité à protéger leurs intérêts dans l'affaire DEXIA et les convergences peuvent permettre des effets d'échelles et une masse critique plus grande afin de résister aux pressions. Faire un choix pareil, c'est aussi avoir une force qui peut nous permettre une opposition constructive contre les extrêmes et renouer avec la sanction électorale. Peut-être une première étape vers un autre paradigme qui sera indispensable face aux défis de la mondialisation.

Alain Mathot inculpé (laissons lui la présomption d'innocence, comme pour d'autres comme Anne Marie, Jean-Claude, etc...). Comment EDR peut-il réclamer la direction d'un pays alors qu'il n'arrive pas à montrer de geste fort, de pas de côté (souvenez-vous de sa COM, d'autant plus quand vous regardez les accords). Tous, partis confondus, ont suivi et se dépêchent pour conclure car le boulet est passé très près. Celui de leur disparition. Mais il n'est pas trop tard! Remarquez la vitesse lorsqu'il s'agit de traiter des problèmes des gens alors qu'ils pinaillent sur le bien être des... riches. Et cela se dit socialiste? Combien sont-ils encore, dans les intercommunales, au sein des provinces, dans les parastataux qui profitent de leur noyautages? Vouloir montrer l'effort, c'est d'abord faire en premier l'effort plutôt que de faire faire l'effort par les petits et même les grands d'ailleurs.

Cependant, lorsqu'il s'agit par ex. de la loi spéciale de financement qui a un effet domino sur les budgets, biens vites bouclés, je m'interroge sur le bien fondé des mesures prises et surtout sur les implications réelles au niveau des entités fédérées. Par contre, je ne suis pas d'accord sur le postulat d'une discrétion qui empêche une réelle sanction souveraine responsable. En quoi,  la transparence serait-elle néfaste puisque de toute façon, le train fou ne peut être arrêté puisqu'il suit la logique de la représentativité (dont le mode est d'ailleurs critiquable). La relecture du passé mise en perspective avec le résultat actuel ne montre-t-elle pas que la technique de négociation est pathogène et ne sert finalement qu'à maintenir le poid d'une particratie prévaricatrice.

Merci côté santé pas de problème actuellement. Mais plus tard, au vu de l'évolution, c'est pas certain. Le résultat du noyautage des décennies passées rend notre système de plus en plus inégalitaire. Et il serait assez malhonnête (comme ils essayent d'ailleurs de nous faire croire le contraire) de dire que l'évolution de la situation en Belgique est le résultat d'une gestion optimale, d'un soucis de l'être, d'une vision politique de cohérence citoyenne et d'égalité populaire. Pour pratiquer des PME Françaises, même des TPE, la couverture est actuellement moins favorable, je vous l'accorde. Ce n'est pas pour cela qu'il faut s'abandonner au satisfecit d'une situation qui est en train d'évoluer. Prenez par exemple la séparation du culte et de l'état. Prenez en d'autres mais l'essentiel est ailleurs. Associez la vicacité de la vie politique à l'esprit de consensus Belge pour en faire un plus. En tout cas, à la lecture du passé, il vaut mieux pouvoir infléchir qu'être nié.

lundi 28 novembre 2011

Changement de régime

C'est incroyable cette réaction des syndicats. Ils attendent un résultat pourtant bien prévisible pour le combattre. C'est comme attendre que la voiture soit en panne d'essence pour penser aller chercher du carburant. Mais ici, c'est pire, l'huile et le liquide de refroidissement se sont évaporés et le moteur est cassé. La voiture immobilisée, il ne reste plus qu"à changer de moteur. Il ne sert plus à rien de remettre de l'huile. Plutôt que de faire des entretiens, nos responsables (le conducteur), roule tant et plus sans se préoccuper de l'état du véhicule et le propriétaire doit un jour faire d'autres choix. Changer le moteur et surtout prendre un autre pilote. Regagnons la France pour que notre voiture puisse nous conduire vers nos destinations.

Amusante critique du budget de la région Flamande alors que le budget de la région Wallonne, bouclé en 24h,  trouve des milliards qui montre que, non seulement les budgets des années précédentes étaient assez peu crédibles mais de plus que celui de l'année se base sur des taux irréalistes. Si pour des raisons électoralistes, les traitres et parjures de la famille libérale n'avaient pas signalé l'idiotie (qu'ils pratiquaient allègrement par ailleurs), le calcul et l'accord se serait fait sur des bases bien ridicules. Or, la BNB, le BP évaluent régulièrement ces taux. L'ampleur démultiplicatrice de l'importance de la dette ne pouvait être ignoré. Cependant, sans ce calcul électoraliste, ce budget aurait été accepté par tous. L'important n'étant pas d'être optimal mais vouloir convaincre d'être optimal. Regardez les 100 millions de dérapage transformés en écriture comptable.

@lesaphir: Vous préférez probablement être nié, ignoré et maintenu dans l'illusion de débats qui n'existent plus depuis des décennies en Belgique où l'on confond le compromis à la compromission, où le consensus est assimilé au fait accompli. Nous aurions au moins la possibilité d'avoir une action grâce à l'alternance et au référendum mais aussi pouvoir mettre l'empreinte d'une volonté légitimée par une décision de rejoindre la France où nous pourrions apporter nos voix contre l'émergence d'une droite radicale incarnée par Le Pen et Sarkosy. Toute tentative d'alternative ici en Belgique est systématiquement récupérée et altérée si pas éliminée. Ne pas regarder l'histoire est l'assurance des recommencement et le refus des responsabilités de notre particratie est preuve d'une impossible rédemption. L'impunité est devenue le trait commun de nos élus par hérédité. Il faut oser regarder plus loin.

@lesaphir : Votre expérience est importante mais la mienne et celle de beaucoup d'autres est différente. Mon expérience n'est pas uniquement basée sur des considérations économiques, financières ou encore de bien être matériel mais aussi sur les potentialités démocratiques nécessaires à l'épanouissement des autres. Oui, l'herbe n'est pas nécessairement plus verte mais le potentiel est différent et l'inertie face aux pressions exogènes bien plus grande. Regardez DEXIA. Lorsque vous constatez les recommencements, les crises perpétuelles liées à la négation des fondamentaux de l'égalité des Hommes en Belgique, la construction de notre futur ne passe pas par cet abandon perpétuel. Il ne s'agit pas de se battre contre mais d'éviter de devenir ennemis. Or, les changements qui vont devenir nécessaire (mes relations intenses avec des pays du BRIC ne laissent pas de doute) permettent de se rendre compte que nous DEVONS faire une mutation de notre société pour le bien de ceux qui suivent.

Vous trouvez que vous êtes entendu avec les accords qui vous sont imposés. Pensez-vous, alors que les implications sont graves, qu'ils vont faire amende honorable. Votre espoir d'un changement, même subtil, est le signe qu'il y a encore des forces vives. Ces dernières doivent-être utilisées au mieux car le monde change, vite et pas dans notre intérêt. Le cynisme constructif étant d'essayer le changement de paradigme pour nous permettre d'assurer un avenir qui ne peut être dans ce qui nous imposé, aujourd'hui. Or, le système politique dans lequel nous vivons ne permet plus la moindre impulsion vers une prise en main de notre destin mais le soumet à des prédateurs qui n'ont plus d'objectif humaniste. Lorsque c'est constitutionnalisé, l'espour d'un changement suffisament rapide s'évapore. Je ne m'y résigne pas et c'est pour avoir cette crédibilité donnée par le choix véritable que je propose de rejoindre la France.

Nous avons une expérience vécue des recommencements et des visions différentes, ce qui est bien. Initialement convaincu de l'importance que la mutation nécessaire pouvait se faire dans un royaume et dans une démocratie j'ai commencé au début de la crise actuelle à avoir une autre grille de lecture où finalement la réduction à une monarchie et à ce système politique ne pouvait qu'amener au recommencement au regard de l'impossibilité de notre particratie héréditaire à se remettre en question et à donner une impulsion au changement nécessaire. Malgrès un attachement à notre façon de vivre, je suis arrivé, en essayant toutes les pistes, à proposer ce qui fait mal à notre Belgitude et consiste à au moins évaluer sérieusement la réunion à la France. Plus j'avance dans ma lecture, plus je suis convaincu de la nécessité d'une scission contrôlée plutôt qu'une soumission incontrôlée.

Et j'irai même jusqu'à dire une soumission contrôlée. Tous ceux qui se trouvent aux négociations sont coupables de ne pas avoir osé se mettre en péril pour le bien de tous, ni d'avoir donné une véritable révolution copernicienne à notre modèle. Il ne s'agit pas d'une vulgaire addition de chiffres mais avant tout d'établir (ou rétablir) les fondements de notre démocratie et de notre société. Car sans elle, nous aurons beau additionner, nous n'arriverons pas à donner un sens à notre passage. Refuser d'oser un futur différent en pensant que l'amère succès du présent nous garantira le bien être est une illusion entretenue. Qu'ils soient de gauche ou de droite, ils ne peuvent faire l'économie d'une intrespection salvatrice et d'un projet à long terme. Or ici que voyez-vous sinon une parfaite manipulation. Choisir de rejoindre la France, c'est un signal fort qui donne beaucoup de légitimité aux citoyens. C'est aussi utiliser leurs règles.

J'ose espérer que à la suite de cette formidable tromperie où nos droits (et particulièrement ceux qui furent vendus dans l'accord institutionnel) sont niés et renforcés par cette manipulation rendant la conclusion de cet accord budgétaire inique, le FDF puisse envisager d'autres scénarios et ce y compris l'évaluation et le gestion responsable d'une scission. Mais jusqu'à présent, les prédateurs se sont employés à rendre impossibles les actions du FDF. A la lecture de la situation, il ne s'agit plus de tergiverser et s'abandonner à l'angélisme qui aboutit , regardez les décennies passées, à l'érosion de plus en plus complète de la démocratie où le compromis s'apparente à la compromission, le consensus à la traitrise et au parjure. Mais il est fort probable qu'ils prendrons l'option de laisser faire, en espérant continuer à entretenir leurs avantages plutôt que d'oser risquer une réelle vision d'avenir. Et ils veulent faire apparaître cette soumission comme responsable alors que depuis des décennies, ils trafiquent les comptes, modifient les lois pour s'approprier la souveraineté des citoyens.

Il ne faut pas justifier sa médiocrité par celle des autres ni rejeter ses fautes sur des causes exogènes.Trop facile et infantilisant. L'alternance politique et le référendum restent des outils qui tempèrent certains excès mais dont le corollaire est une culture et un intérêt pour la chose publique. Or, ceux qui sont aux commandes font tout pour que les citoyens ne puissent agir, ni même comprendre. Ils modifient et compliquent les lois, nient la souveraineté du peuple, gardent jalousement leurs avantages, pratiquent la politique de la terre brûlée. Quand la machine n'est plus et ne peut plus être au service, il faut oser un changement de régime, redessiner les contours de notre démocratie, remettre les fondements en place. Le budget issu de ces accords montre à souhait qu'ils se trompent tous d'objectif pour l'avoir galvaudé au fils des décennies passées et font tout pour que le citoyen reste  en dépendance C'est bien pour cela que je propose de rejoindre la France.

Essayez  avec honnêteté une relecture de cette crise (et des autres, d'ailleurs). Le besoin de faire table rase des errements passés garantissant l'impunité de prédateurs parfois idiots, la négation des responsabilités assurance des recommencements, la dramatisation et le rejet sur les autres pour mieux s'approprier la chose publique. Ce besoin de dramatiser, de compliquer, d'infantiliser les citoyens n'ont pour objectif que de faire croire à l'indispensable nécessité d'avancer pour le bien de tous. Or, au regard des dispositions prises, l'objectif n'est pas de renforcer la souveraineté des citoyens. La subtile mais capitale différence s'est étalée lors de l'affaire Dexia où il n'y a pas eu d'hésitation de la France et une totale reddition de notre côté. Il ne faut pas confondre compromis et compromission.

Et certains critiquent le budget Flamand. Lors du dérapage de quelques 100 millions, justifiés par une écriture comptable, une estimation bien trop optimiste des taux de croissances, de l'effort supplémentaire dû aux transferts de compétences, d'une gestion plus qu'hasardeuse de certains fonds et opérations qui ne profitent qu'aux cabinets, un budget bouclé en 24h, montrant à tous le peu de sérieux de l'optimisation des budgets précédents et la crédibilité d'une gestion qu'elle soit de crise ou pas. En effet, ils arrivent à nous faire croire que la crise obligeant, il faut de la rigueur. Laissant croire qu'en d'autres moments, il n'est pas nécessaire d'optimiser. La gestion de la chose publique demande une rigueur de tout instant. Relisez avec un autre point de vue ces crises pour vous rendre compte de leurs manipulations et profits. Il faut préparer un changement de régime. Nous n'avons plus le choix.

samedi 26 novembre 2011

Budget bouclé, politiciens comblés, citoyens niés.

Voilà, le budget est bouclé. Les milliards demandés semblent engrangés. Cela ne faisait aucun doute, grâce à une occultation totale de leurs travaux et à nouveau une démarche rendant impossible l'action légitime de la souveraine sanction des citoyens. Attendons un joli tableau mettant en vis-à-vis les nouvelles recettes et leurs modes de perceptions, les réductions des dépenses et leurs répartitions. Où sont les gestes forts, montrant que nos politiciens rétablissent un équilibre juste entre leurs avantages et les efforts consentit par la plupart des citoyens. Laissons ces prédateurs s'enfoncer dans ce que nous constatons depuis des décennies, cad un vol et un viol de nos droits et l'utilisation opportuniste de nos devoirs et préparons l'indispensable scission nécessaire pour nous affranchir de leurs reniements.

Le consensus d'une population via ses représentants n'est légitime qu'à partir du moment où la majorité participe à son élaboration. Or, nous constatons depuis des décennies, dont cette crise est un exemple concret, qu'il est d'abord bien facile de maquiller la réalité, de transformer de plus en plus les fondements de nos sociétés pour arriver à s'assurer de garder le pouvoir mais en plus qu'ils pratiquent la traitrise, le reniement, parjure sans vergogne et ouvertement avec un cynisme qui devrait nous motiver à vouloir reprendre un minimum de souveraineté. Mais, dans l'ignorance bien entretenue, d'un confort de plus en plus illusoire, nous oublions la douce et constante érosion de nos droits et nos devoirs élémentaires.

Comment pourrions attendre autre chose qu'une solution uniquement prédatrice et économique de ces partis capables de traitrises et de reniements et qui depuis des décennies, pourtant au pouvoir, vont arrivez  à ce soulagement bien préparé de la conclusion de ce budget et à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Les gestes forts sont pour ceux qui peuvent leur permettre de garder leurs prérogatives au détriment de la majorité des citoyens. Ces derniers, volés de leur souveraine sanction, par manque d'alternative et par maquillages, vols et viols de l'essence même de nos droits. Affranchissons-nous d'eux en préparant une réunion plutôt que d'entretenir un système qui nous soumet de plus en plus.

Comment voulez-vous qu'ils soient crédibles puisqu'ils ont participé à galvauder les fondements en élevant non seulement le reniement et le parjure comme valeur cardinale mais surtout en renforcant les différences entre les citoyens, véritable clou enfoncé dans ce qui déjà ne ressemblait plus à une démocratie. Et pourtant! Certains feraient la comparaison avec l'italie. Faut-il, parce que d'autres dénaturent la politique, accepter d'avancer vers un viol de l'idée démocrate et humaniste qui donne une certaine primauté à l'individu, aidée dans sa réalisation par la juste gestion de la chose publique? Non, la démocratie n'est pas négociabble.

Souvenez-vous lorsque vous déposerez votre vote qu'il était possible d'éviter cette soumission totale et que leur gloire présente se fait sur le dos de la majorité pour permettre la continuité d'un système qui ne veut que se perpétuer. C'est Utopique probablement d'oser imaginer l'apparition d'une alternative. Néanmoins, il faut continuer à proposer des solution inovantes, originales, créatives et surtout suffisament différentes que pour éviter cette récupération dont nous devons avouer notre impuissance à juguler.Déjà maintenant, Le choix de la facilité maintenant ne fait qu'hypothéquer de plus en plus le futur de ceux qui nous suivent.

Qu'un budget soit voté est une chose. Lorsqu'on découvre qu'il y a eu un dérapage de 100 millions et de rétorquer qu'il s'agit d'une écriture comptable, cela donne la mesure de la crédibilité du travail budgétaire. Quand, en 24h, des millions sont trouvés, cela montre que les budgets n'ont de valeur que pour endormir le citoyen. Quelle crédibilité à apporter à une gestion aussi peu réaliste? Ils étaient d'ailleurs prêt à régler ce budget sur des taux illusoires comme depuis des décennies, montrant que l'objectif n'est pas la rigueur mais bien la justification d'un vol collectif. Les ventes de fleurons, le maintient illusoire d'outils plutôt que des plans originaux et créatifs montrent que l'intention est de maintenir un contrôle  pour mieux garder leurs mains mises. Cela ne vous dérange pas d'être nié dans votre soif de justice et d'éthique? Moi, si!

Ce que vous payez par l'IPP (presque 50%), ajoutés à la TVA sur les biens (21%), le revenu cadastral sur votre bien, le prix que tous nous payons pour Fortis, Dexia, Arco, KB que cela soit par la garantie d'état ou les milliards investit. Que reste-t-il au bout du compte. Ils ajoutent encore et encore et depuis de décennies, gaspillent encore et encore. Il ya d'autres solutions remettant l'espoir du citoyen à plus de justice, justice sociale volée par ceux qui devaient la défendre, justice économique volée par ceux qui étaient censés la réaliser, justice humaine par ceux qui ont fait passer l'élémentaire prudence après leurs intérêts électoraux, justice humaine par tous qui renient, trahissent et mentent en maquillant, manipulant ceux qui les honorent par leur confiance. Honte!

Ils se trompent TOUS en mettant la soumission à l'économie avant les fondements de la démocratie. Ces fondements demandent d'informer, de montrer au minimum la force avec laquelle ils défendent ceux qui les honorent de leur confiance. Non seulement, ils ne le font pas, mais en plus ils nous trompent par leurs manipulations, leurs mensonges, leurs dramatisations honteuses. Alors, prétendre rencontrer les peurs des citoyens c'est dingue, c'est inique. Vous rendez-vous compte que cette ... ferait passer ce budget non seulement comme la meilleure chose à faire mais qu'il serait l'unique solution alors qu'ils ne font même plus l'effort d'un geste fort. Ils font les gestes à la place des autres, se substituant à leur rôle qu'ils oublient volontiers lorsqu'il touche à leurs prébendes. Ils n'hésitent pourtant pas à vous prendre le fruit de votre travail. La solidarité, oui! La naïveté, Non. suffit! Pour leur retirer leur nocivité et sauver le peu qui reste, regagnons la France.

mardi 22 novembre 2011

Crise de régime

Mais où sont les gestes forts? Juste le nécessaire, ce qu'ils appellent l'équilibre, pour continuer à pouvoir garantir leur main mise sur toutes les fonctions de l'Etat. Cette situation actuelle est une dramaturgie bien préparée pour justifier ce qui va être consenti aux pressions extérieures qui nient la souveraineté des citoyens de ce pays. L'échec de leurs soumissions, n'est-elle pas la preuve d'une impossible remise en question. Comment s'en étonner de ceux qui nient leurs responsabilités. Plutôt que de faire des efforts au plus juste, surtout ne mettant pas en péril leurs prébendes, nous attendons de véritables gestes forts (lisez la note de BDW). Mais plus fondamentalement, au fil des décennies, ils ont rendu impossible tout changement que nous devrons faire par nous même. Allons vers la France, par choix plutôt que de subir encore et encore leurs manipulations. Ils ne pourrons rien y faire et nous, apporter notre opposition au FN, vu qu'ici, nous sommes ignorés.

Ils s'accrochent tous et beaucoup pensent qu'en espérant reconduire ceux qui ne représentent plus qu'eux mêmes, ils vont résoudre notre déficit démocratique et économique. Et pourtant, le mieux sera une crise de régime sous peine d'inévitablement recommencer les problèmes communautaires et socio-économiques liés à leurs incapacités d'accepter leurs responsabilités, d'entretenir leurs impunités. Eyskens propose ce qui se fait en France. La masse critique de la France est bien plus grande. Pourquoi ne pas la rejoindre, raccourci intéressant car le risque d'une récupération, même dans le cas d'un changement de régime n'est pas négligeable vu qu'ils ont totalement noyauté le pays. L'irresponsabilité serait de ne pas essayer de s'affranchir de leurs droits de cuissage. Pour éviter le retour des tentations impérialistes, la France nous permet de rester amis.

Habile tactique que de jeter l'éponge, instrumentalisant le Roi, diabolisant les autres. Bien facile de rejeter la faute sur les autres lorsque leurs débats sont rendus invisibles. Il faut avoir une lecture un peu critique de cette dramatisation démagogique. Le face à face de deux conceptions de l'évolution de notre pays. Engoncés dans un modèle qui rencontre ses limites, ils sont incapables de créativité, tentant encore une fois de maintenir un système qui les justifient. Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une véritable et profonde mutation où la croissance n'est pas celle à laquelle on veut soumettre les citoyens. L'occident n'a pas conscience des forces qui animent le monde. Devons-nous subir cette fuite en avant à laquelle tous nos politiciens se plient par vénalité ou par habitude? Choisissons une autre voie, opposée aux nationalismes. Notre force est le choix délibéré d'aller vers la France puisqu'ici il n'est plus possible de le réaliser, tellement empêtrés.

Dramatisatio, comédie et

Je suis assez dubitatif devant la solution de donner à une équipe de "technocrate", la responsabilité du budget. D'une part, les outils qui devraient-être au service des citoyens (puisqu'ils sont payés par nos soins et choisis pour leurs compétences) ne sont pas utilisés. Est-ce l'exemple d'une utilisation rationnelle, équitable, optimale de nos deniers qui induit de plus une démotivation. Au lieu de cela, ils utilisent des bureaux d'études qui ne peuvent être indépendants, des consultants. D'autre part, remettre le budget dans des mains technocrates, c'est faire l'aveux que notre démocratie n'est plus représentative des citoyens, laissant notre avenir à la merci d'une vision réductrice de la vie des Hommes. Aveux d'impuissance qu'il faut refuser. La politique est confondue avec l'économie et cela depuis des dizaines d'années.

Pourquoi devrions-nous encore payer ces fonctionnaires si nous les remplaçons par des d'autres. Leur demander de faire leur boulot n'est même plus d'actualité car, les années et décennies passées nous ont montré qu'ils ne le faisaient pas. La seule solution est de trouver le moyen de rendre inopérants ces prédateurs tout en essayant d'éviter de pénaliser les citoyens. Rejoindre la France c'est un choix qui ne pourrait être interprété, ni récupéré. Geste fort donnant aux Wallons une force politique et démocratique très grande et un signe que la souveraineté des peuples reste moteur de progrès.

2%, quel effort! Et encore, ce n'est pas une réduction mais stopper l'augmentation. Alors que nos taxes déjà bien élevées vont augmenter au delà de 10%, il propose, sans rougir, d'abandonner les 2% d'indexation. La bonne gouvernance veut une gestion optimalisée. C'est pour cela qu'ils sont bien payés. Faire croire que cette optimisation est un effort revient à dire que manger permet de vivre. Boucler un budget en 24 heures et trouver des fonds de budget aux ministères prouve le manque de recherche de l'optimal? Cela montre que tant qu'il n'y a pas de risque, ils profitent. Et ici, ce n'est pas la faute des prédécesseurs. Restez un peu décent. Est-ce le rôle de nos élus que d'optimiser leurs prébendes plutôt que d'essayer de faire au mieux avec ce qu'ils ont pour leurs citoyens. Enfin, je n'ai peut-être pas bien compris....

Petite précision : Le fédéral à reçu une augmentation de 5% durant l'exercice 2011 et peut-être une diminution de 5% proposée par les accords qui sont en train d'être négociés. L'indécence de nos députés n'a pas de limite et celle des ministres est inqualifiable. Par la pratique des petits mensonges, ils arrivent à transformer la perception des citoyens. En 2011, les députés reçoivent cependant 5% de plus sans oublier les ministres d'état issus des accords de précédant gouvernenemt qui continuent à percevoir leurs salaires et les aides (personnel et dotations) alors que ce gouvernement est en affaires courantes. Ce gouvernement d'ailleurs à géométrie variable qui applique ce qui lui convient au nom de la nécessité qui fait loi. Un réel dé-cumul, une réduction de 30 à 40% de leurs salaires, rétablissant l’égalité des citoyens qui sont, eux taxés à 50%.

Pendant plus de 500 jours, ils ont pu tourner, retourner les chiffres, affuter leurs propositions, faire tourner les modèles. Et maintenant pour s'étonner d'une baisse de la croissance, juste pendant les négociations? Voilà 500 jours qu'ils ont demandé l'aide à la BNB, le BP et des universitaires. Habitués à utiliser des taux qui leurs sont favorables; d'élever la traitrise, le parjure et le reniement comme valeurs, ils ont en face une part substantielle de la population qui a trouvé un, peut-être deux partis qui ne s'embarrassent pas d'entretenir leur magouillent. Même si la couleur Brune en terni les objectifs il ne faut toutefois pas oublier la dramaturgie, les efforts honteux et cyniques qu'ils octroient, les pressions des syndicats, l'instrumentalisation des tensions qui ne sont qu'artifices pour tenter de reprendre cette lente et inexorable prise de conscience des citoyens.

Nous constatons la confusion des intérêts personnels et de la politique, de l'économie et de la démocratie durant des dizaines d'années. Non, c'est trop facile de taxer toutes les idées de populistes lorsqu'elles contreviennent aux intérêts de ces prédateurs. Il s'agit de choisir le moyen de remettre la volonté des citoyens au centre des fondements sans que ces derniers n'en subissent trop les effets. Par ce choix délibéré, les citoyens montrent qu'ils comptent mais aussi qu'ils choisissent d'être acteurs tout en continuant à pouvoir garder leurs facultés de donner les directions de leurs destins. Rejoindre la France, c'est garantir d'être entendu en optimisant les chances de réussir une véritable révolution copernicienne.

Voilà plus d'un an, une certaine note refusée en quelques heures était à 90% acceptable. Alors pourquoi ne pas reprendre cette note? Les 10% inacceptables sont ceux qui nettoie notre pays d'une particratie héréditaire et prédatrice? La pression, les tensions, cette fantastique dramaturgie vieille à faire oublier qu'il a fallu quelques heures pour refuser ce qu'ils essayent de nous faire avaler maintenant. La différence, c'est qu'eux seraient légitimes, laissant croire que les autres ne le seraient pas. A la lecture du passé, la seule légitimité qu'ils ont, c'est la responsabilité de la situation actuelle. Ne subissons plus ces éternelles crises. Un chat retombe toujours sur ses pattes. Soyons un exemple au sein de l'Europe. Rejoignons la France, forts de notre choix.

Que proposez-vous puisque ceux qui sont censés gérer ne proposent que de vous saigner un peu plus au fil du temps? Reconnaissez que ceux qui sont payés mais en plus qui se mettent en politique délibérément ne se risquent pas, et cela depuis des lustres, à respecter votre demande. Comment les juger s'ils renient leurs paroles et de plus manipulent tellement bien qu'il est impossible de juger leurs résultats. C'est certain qu'il n'est pas possible d'aboutir à toutes les demandes. Mais lorsque les essentielles ne sont même plus atteintes, il faut changer ce système qui ne donne plus satisfaction. Je propose une solution qui a toutes les chances d'éviter le pire. Rester dans l'attentisme d'une solution, c'est l'assurance de voire continuer ce holdup d'abord démocratique et ensuite économique. Je place cela dans cet ordre car le bien vivre ensemble n'est possible qu'avec une démocratie en bonne santé. Le contraire est illusoire et nous le constatons.


ON reproche au MR d'exprimer son avis alors qu'il fut invité à participer. Probablement pour jouer la chandelle?  Non surtout pour mieux justifier soit l'échec, soit le combat difficilement gagné par EDR. Dans les deux cas de figures, c'est un bon calcul pour le PS. Mais pour les citoyens, ce n'est pas leur problèm! Technique similaire vis-à-vis de la NVA et du FDF qui ont quitté pour ne pas servir à justifier une manipulation bien conçue. Imaginez ces deux là aux négociations? Quel serait le résultat après ces quelques mois? La note de BDW à 90% acceptable n'indique-t-elle pas, contrairement à ce qui est laissé entendu, que la crise actuelle  n'est pas uniquement du chef des libéraux. L'occultation de la volonté de chacun montre aussi l'intention de rester caché, rendant la sanction électorale impossible.

Nous avons donné de nombreuses chances pour remettre la souveraineté des citoyens comme principe fondamental de notre système politique. Les fondamentaux de notre société, basés sur des valeurs de respect de la parole, du don de soi pour le bien être commun ont été galvaudés, détourné. N'oublions pas que, non seulement ils sont payés pour gérer la chose publique mais qu'ils ont choisi d'y travailler. Lorsqu'un contrat est signé, les contractant signent pour une mission. Ici, celle d'optimaliser le bien être commun. Ne devons nous pas maintenant profiter de ceux qui n'ont pas peur de risquer leurs disparitions pour réactualiser les termes du contrat ou du moins les repréciser. Et pour cela, nous devons accepter et donc préparer la scission. A force de nier leurs responsabilités, ils ne peuvent évoluer. Continuer à plébisciter ces prédateurs, c'est l'assurance des recommencements. Mais ils vont faire tout pour éviter cela afin de garantir leurs prébendes, soyez-en sûr!

dimanche 20 novembre 2011

Reconstruire les fondements et oser choisir plutôt que de subit

Certes, il faut bien constater l'incurie de ceux qui négocient, n'hésitant pas à demander des efforts aux communes sans respecter l'élémentaire "Prévoire, Organiser, Contrôler" (POC). Ce qui est surtout remarquable c'est qu'il s'agit pour la plupart des mêmes personnes. En effet, les communes sont souvent (mal) gérées par ceux là qui se trouvent à la tête des négociations. Et ces mêmes personnes qui ont dernièrement poussé les communes à investir en actions au rendement pourtant bien suspects se retrouvent aussi aux régions. La vitesse de bouclages des budgets, les erreurs transformées en jeux d'écritures, les choix de taux de croissances destinés à rendre les budgets conformes, préfigurent le futur d'une éthique galvaudée, véritables graal de notre particratie héréditaire. Combien de temps faudra-t-il encore pour que les citoyens décident de s'affranchir de ces prédateurs qui, il faut le constater, n'ont pas apporté de bien être au fils des décennies passées.

Et il faudrait croire à une rédemption alors que les gestes forts furent et sont des paroles sans suites? Nous, électeurs souverains, avons pourtant suffisamment donné des chances à cette rédemption. Et chaque fois, cette confiance est brisée par la traitrise, le reniement, la négation des erreurs passées, le plus sûr moyen du recommencement. Véritables coups dans les fondements de notre société, construite sur l'idée généreuse de l'égalité des hommes, notre démocratie est vidée de sa substantifique moëlle pour ne laisser que soumission à l'économie, négation d'une aspiration à l'humanisme et trahie par les mensonges de ceux qui pourtant veulent faire croire à leurs intentions socialistes. La seule opportunité reste de quitter ce système et d'adhérer à un autre, peut-être guère meilleur mais où néanmoins, l'alternance, le referendum et la vitalité politique qui en découlent, restent le maigre espoir d'infléchir notre avenir et celui de nos enfants.

S'il faut que cela soit par l'entremise de mouvements syndicaux, pourquoi pas! Cependant,le problème pour moi c'est la continuité. En effet, les syndicats n'ont pas pour vocation de faire de la politique et le relais politique est ensuite donné à ceux qui sont responsables de la situation actuelle et qui  n'apportent (plus) aucune réponse, au contraire, à cette soif de justice. La proximité entre une volonté d'éthique est trop grande avec ceux qui la renient. Le mouvement syndicaliste n'a pas, ces dernières années, été attentif ou même a toléré ces pratiques qui sont reprochées. Le noyautage par des partis qui se prétendent au service des petits est tel qu'il y a certitude d'une récupération assurant la main mise de ces parjures. Au final, la situation ne sera pas meilleure, au contraire. Il faut redessiner non seulement l'économie (petites cellules, insensibles aux pressions extérieurs, autonomes, socialement responsables) mais aussi et avant tout le paradigme de notre démocratie. Le citoyen n'a plus l'occasion d'exprimer sa sanction souveraine. Il me semble quasi impossible de revenir en arrière car le système et ce y compris les syndicats, à la lecture des actions passées, ne peut plus s'amender. Le point de non retour a été atteint voilà quelques dizaines d'années. La seule issue raisonnable tant pour l'esprit démocrate que pour l'économie est de rejoindre la France. Seule une vision globale, ce que s'interdit (les négociations actuelles, comme elles sont menées, en sont la preuve), permet de regarder en face cette mutation qui heurte notre Belgitude.

Ce que tente de faire EDR c'est de faire oublier à la population que l'institutionnel s'invitera rapidement à la table de festin et que le honteux compromis négocié ne tiendra pas longtemps. Nous pourrions même imaginer que ce budget soit "équilibré", son équilibre sera mis à profit pour accentuer les mains mises des partis héréditaires. Tactique du saucissonnage utilisée pour l'institutionnel mais en plus, par la dramaturgie, elle fait oublier ce qui est avant tout essentiel, la cohésion et l'égalité des citoyens. Or, cette égalité est niée depuis des décennies. Belle stratégie effectivement où EDR présente ces négociations comme le sacrifice ultime, le don de soi. En lisant bien, à qui profite le crime? Il n'y a pas besoin pourtant d'être savant pour comprendre ses mensonges, ses manipulations. Mais les médias sont devenus des caisses de résonances de ces prédateurs.

Apparemment EDR voudrait nous faire croire qu'il exige la protection des petits salaires? Qu'il exige aussi la réduction des salaires des députés et pas ces 5% qui sont un véritable affront à la majorité des citoyens. Qu'il exige un minimum de déontologie et d'éthique, en commençant par son parti pour avoir un minimum de crédibilité. Qu'il exige de ses collègues et surtout de ses coreligionnaires de la cohérence et le soucis du service et pas de se servir. Mais cela est impossible tant pour EDR que pour les autres, trop avides d'être au pouvoir, oubliant d'être au service. Il suffit de constater dans toutes les initiatives citoyennes l'empressement qu'ils prennent pour s'y faire un foyer viral. Ces partis sont devenus de véritables virus pathogènes. Ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'à s'entretenir, ils tuent leur hôte.

Fondamentalement, ne trouvez-vous pas étrange, alors que cela fait des dizaines d'années que ces problèmes structuraux existent, qu'ils faut, seulement maintenant, réagir rapidement et soit disant avec force. Pourquoi devrions-nous croire à cette soudaine rédemption. Ces partis traditionnels, responsables par définition, de la situation actuelle voudraient nous faire croire à une saine prise de conscience. L'évolution de la défiance des citoyens face à une gestion destinée à entretenir leurs prébende, a été pour tous LA motivation. Il ne s'agit pas du bien être des citoyens mais de modifications, d'évolutions démagogiques. Signe de leurs actions cosmétiques, ils occultent leurs débats, incapables de rencontrer le citoyen et de lui donner la possibilité d'une sanction souveraine. Au lieu de cela, ils tentent de manipuler les chiffres.

Qui seront les victimes? Pas eux sinon des mesures symboliques comme ces 5% de réductions du salaire des députés. Regardez bien, en vous débarrassant de cette dramaturgie. Le saucissonnage vise à rendre acceptable des mesures qui auraient dû être prises tant au Fédéral qu'à la Région, graduellement. Ils essayent par tous les moyens d'éviter d'être rendu responsables. Ayant la main mise totale sur les organes de l'Etat, ils peuvent, comme cela est constaté par le passé (commission déontologie), prendre les mesures destinées à tromper le citoyen et continuer sans vergogne à se servir. Une des solution est de partir vers la France même si à priori, pour certain, cela n'améliorera pas la situation. En faisant honnêtement l'exercice, ce ne semble pourtant pas le cas.

Effectivement, réduire les problèmes à un partis, même s'il est au pouvoir depuis longtemps et réduire le problème à une famille politique est trop simple. Cette réduction est bien trop facile alors que nous constatons l'empressement des négociateurs à focaliser l'opinion sur des pressions extérieures (alors que leurs responsabilités partagées n'ont pas été sanctionnées) pour essayer de s'affranchir. Les valeurs de notre société sont galvaudées par la traitrise, le parjure où le reniement. L'exemple d'une classe politique qui s'abandonne aux notations en paupérisant sa population n'est-il pas explicite et se traduit par une démagogie nécessaire au forfait. C'est comme de reprocher aux Français d'avoir vidé DEXIA et ainsi vouloir se soustraire à la critique de leurs véritables responsabilités. Alors que les Français font ce pour quoi ils furent élus, nos partis adaptent les budgets pour garder la main sur une gestion catastrophique. Mais qui sont ceux qui ont géré de cette façon. CQFD

Relisez la note de BDW. Toute la dramaturgie actuelle vise à faire écran de fumée pour éviter l'effort de mémoire, en justifiant leurs actions par des pressions exogènes. A la manoeuvre depuis des décennies, les partis aux négociations n'ont pas l'excuse de ne pas savoir, bien au contraire puisque devenus héréditaires. Réductions du nombre de niveaux de pouvoirs et de ses membres, réductions des salaires (pas les misérables 5%, honte aux citoyens), simplifications et optimisation, sanctions, etc. A 90% acceptable. Effectivement, les 10 % étant leurs prébende et on peut comprendre leur refus. Certes, on peut traiter la NVA de populistes. Toutefois, il faut reconnaître qu'ils ne s'embarrassent pas de garantir leurs acquis et ceux des membres de leur partis. Même si les thèses aux couleurs abjectes ne sont pas acceptables, contrairement à ces prédateurs aux négociations, ils ne doivent pas tout faire et n'importe quoi, pour essayer de garder le butin acquis au détriment de la démocratie.

Je n'ai aucun doute sur la conclusion de ce budget qui entérine la prédominance de l'économique sur la démocratie. Vous n'avez de toute façon eu rien à dire, ni même, élémentaire respect de l'esprit de la démocratie, de suivre les débats, vous permettant d'apporter votre sanction souveraine. Ils justifient et tentent de nous faire croire que leur "sacrifice" est la conséquence de pressions exogènes et pour imposer la nécessité d'une austérité qui étrangement ne touche que les citoyens moyens. Alors qu'ils sont à la manoeuvre depuis tant d'années, ils ne peuvent justifier le délabrement de notre pays qu'en faisant croire à leur innocence. Noyauté, phagocyté par ces partis, traitres et parjures, il n'y a d'autre solution que de s'affranchir de ces prédateurs en quittant le système qu'ils nous imposent. Essayez de trouver le moyen de s'extraire de cette dynamique et vous trouverez que l'une des seules solution est de rejoindre la France afin d'éviter la récupération, le recommencement.

Compliquer jusqu'à ne plus rien comprendre est aussi une tactique visant à éviter une lecture qui par sa simplicité pourrait mettre en péril leurs arrangements, leurs stratégies. Le citoyen a besoin d'une lecture simple de son environnement. C'est pourtant élémentaire. Cette simplicité est gage d'une efficacité que nos partis ne veulent pas. Certains crieront au populisme alors qu'il s'agit de revenir aux fondements d'une société dont certaines valeurs vont jusqu'à être inversées. Le sommet étant d'arriver, malheureusement, à transfomer la traitrise, le parjure en valeurs normales d'une démocratie. VOus verrez, à l'issue de ce budget odieux qu'ils arriveront à faire prendre des vessies pour des lanternes. L'expérience de ces mois d'attentes a été pour moi un véritable chemin initiatique où une lecture attentive et différenciée m'ont permis d'arriver à la difficile conclusion que rejoindre la France est la solution la plus optimale.

Quoique nous fassions, le modèle actuel porte en lui sa fin. Le modèle essaye de survivre en imposant un postulat de croissance qui en matière de physique n'est déjà pas correct. La seule façon de s'affranchir d'une irrémédiable déchéance de nos conditions de vie, alors que nous avons encore une infrastructure est de changer de paradigme et de revenir à une économie favorisant de petites cellules socioéconomiques plus insensibles aux tensions exogènes. Mais nous ne sommes pas prêt car ceux qui sont au pouvoir ne le permettent pas, préférant continuer la préemption sur tout. Ceux qui nous gouvernent sont incapables d'oser organiser la transition inféodés aux sirènes de l'économie de marché. L'étape nécessaire à ce nouveau paradigme étant de rejoindre la France pour y développer les synergies propices à donner le temps de cette mutation.

Rester dans le contexte Belgo-Belge hypthèque les chances déjà minces de tendre vers un changement dont nous pourrions être le moteur. Au lieu d'engager de vrais réformes, nos hommes politiques, totalement soumis aux dictats qui se font de plus en plus pathogènes. Considérations bien générales dont nous ne pouvons plus faire l'économie. Ainsi, que le budget arrive sous peu ne doit pas nous empêcher de mettre en place les outils et surtout d'arriver à nous affranchir de cette particratie qui a décidé de maintenir la politique qu'elle mène depuis des décennies. Cette particratie tente par tous les moyens (et vous constatez qu'ils sont nombreux) de faire des réformes qu'ils veulent nous faire prendre comme importantes alors qu'ils ne font que perpétuer sous l'apparence de sacrifices qui ne changent en rien la nécessité d'évoluer vers un schéma assurant différemment le bien être des citoyens. Faut-il pour autant accepter ce qu'ils vont nous imposer sous la bonnière d'une impossible remise en question et en niant tous leurs responsabilités évidentes. Cette négation preuve qu'il ne peut y avoir de révolution copernicienne.

La faute aux flamands, la faute à la FGTB, la faute à la finance,... N'avons-nous pas la fierté de prendre notre destin en main plutôt que de rejeter la faute alors que ceux qui sont élus pour gérer ce destin n'ont pas eu la dignité de respecter leurs engagements. Le système mis en place, au fil des années, à rendu la sanction inopérante sous l'apprence trompeuse du compromis. Le compromis n'est valable que quand le fond travaille pour le cohérence, le bien commun. Or, au regard du passé, ce qui est vérifiable, c'est l'évolution, les traitrises, les impunités, les reniements, les parjures de nos représentants. Que faire alors? Pour donner une meilleure probabilité de réussite il serait peut-être judicieux de rejoindre la France.

Et il y a aussi d'autres solutions. Non pas de succomber au dictat d'une vision mettant la chose publique à la merci de groupes dont l'intérêt n'est pas souveraineté des peuples mais leurs soumissions. Ouvrir les yeux en revenant à des questions fondamentales. En étant la tête dans le guidon, comment pourrions-nous réaliser la moindre révolution copernicienne. S'échiner à vouloir continuer à entretenir un système qui a préféré une vision pathogène au dépend de la souveraineté des citoyens n'a plus sa place. Le rejet de la faute sur l'autre, c'est accepter d'être victime. C'est aussi abandonner l'idée que tout est possible.C'est refuser les leçons du passé, le meilleur moyen de s'enfoncer dans ce cul de sac. Mettons les meilleures chances de réussir en rejoignant la France. Pourquoi. Déjà parce que cela sera un choix et pas une contrainte. Ensuite par cette petite possibilité qu'offrent l'alternance, le referendum. Certes ce n'est pas rose mais ici c'est impossible.

A force de vouloir être consensuel, le poil à gratter progressiste est devenu la chose "jetable" d'un système qui n'arrive et n'arrivera pas au changement copernicien de notre société. Changement éminemment nécessaire dont nous ressentons seulement les prémices. A vouloir exister dans un système soumis à des acteurs exogènes, niant la souveraineté des peuples, les verts ont voulu se diluer dans une mécanique qui ne peut supporter ce compromis encensé par ceux qui sont au pouvoir et qui n'est finalement qu'un levier démagogique pour ancrer une conception prédatrice et pathogène. En rejoignant la France, il s'agit d'un choix et non plus d'une contrainte, décidant de notre avenir avec la plus grande probabilité de réussir même si ce n'est certes pas rose. Ici, le Brun ou le Noir règnent et tout, naturellement, nous invite à y réfléchir. C'est l'assurance que les frustrations qui ont naturellement mené la division de ce pays, depuis des décennies, reviennent ou continuent. Pourquoi cela se serait il passé alors?

Comme le disait Coluche : "Compromis, chose due". Regardez l'évolution du monde et toutes les gesticulations sont et seront vaines si nous ne changeons pas le paradigme de notre économie et si nous n'avons pas le courage de faire cesser cette soumission de la souveraineté des peuples face au dictat d'une économie. Beaucoup diront qu'il s'agit de s'occuper des gens et pas des idées. Et bien, non! Voilà des décennies que  nous avons galvaudé les idées pour aboutir à une totale dépendence des gens. Pour avoir pratiqué le comprimis sans consensus, ceux qui avaient et sont à la charge d'organiser, régler la vie en commun se sont enfoncés dans la traitrise , la reniement, le parjure et l'impunité. Comment pouvoir s'occuper des gens lorsque leurs égalités est mise en péril? Comment apporter le bien être quand la maison est bâtie sur du sable? 

Que risquons-nous de plus que d'être niés, vampirisés. Forcer le vrais changement, en refusant le dictat n'est pas une mince affaire! Cependant, ceux qui risquent de perdre sont ceux qui ont depuis des décennies galvaudé les forces des citoyens. En étant pragmatique, la preuve la plus simple étant qu'un gouvernement en affaires courantes fait l'affaire. Il faut refuser et arrêter cette soumission, où les élus se soumettent plus volontiers à l'extérieur qu'à leurs cotoyens. Ne faut-il pas constater qu'à force de confier à ces prédateurs la gestion de nos intérêts, ces derniers sont phagocytés et utilisés pour leurs permettre de continuer à sévir. Quel meilleur moyen que de stopper net ces pressions (FGTB, PS, MR, CDH, ...) destinées à nous faire croire que nous perdrions tout alors qu'ils peuvent-être les seuls à perdre. Que mettre à la place? Partons vers la France. Première étape.

Ils dessinent les catastrophe pour mieux nous les faire subir. Osons dire non! Pas le non destiné à faire pression pour mieux récupérer ensuite. Pour rendre ce non effectif, il faut rendre impossible les mensonges, les transformations machiavélique, les mutations destinées à assurer le contrôle et la main mise, confiée finalement à d'autres. Autres qui  n'ont cure du bien être, de la pérennité d'une démocratie. Je n'ai trouvé que la réunion à la France comme première étape. Etape nécessaire à rendre une partie de cette souveraineté. Assumer un choix et toujours mieux que de subir une décision. Je suis certain que les citoyens, forts de cette responsabilité, apporteraient le meilleur alors qu'ils savent qu'ils ne peuvent plus rien apporter puisque depuis des décennies, leurs soif n'est plus écoutée, transformée aux intérêts d'entités insensibles à leur bien-être.

Facile de taxer toute simplification, optimisation, régulation comme populiste. Remarquez que dès qu'une mesure ne convient pas, elle est populiste. Pourtant ce n'était pas la note de BDW, à 90% acceptable qui était populiste mais bien son rejet. D'un côté, le MR qui doit faire de la musculation pour continuer à exister jusqu'à pratiquer la traitrise et de l'autre le PS qui fait croire que la faute c'est l'autre pour pouvoir continuer à exister et donner l'illusion d'une solidarité là où s'agit de la démagogie habituelle. Entre les deux, le CDH véritable sangsue et écolo qui essaye d'exister au prix de son âme. Mais qui est populiste. Choisissons plutôt que de subir. Serions-nous incapable de  nous affranchir d'un système incapable d'accepter la responsabilité qu'il a et donc d'avancer vers un meilleur. Simple et populiste évidemment.

Le calcul du PS et l'orientation qu'il insuffle machiavéliquement est intéressant. Il forme le gouvernement, il reçoit le plébiscite du peuple (de courte durée). La presse, véritable caisse de résonance y sera utilisée et ce qui restera dans les esprits, c'est le rôle volé par le PS. I ce dernier échoit, la faute sera due aux calculs électoraux, à la conjoncture, aux autres. Et ainsi, il reçoit encore la palme du protecteur des citoyens, défenseur de la solidarité. Ces calculs ont permis le noyautage, la main mise sur l'Etat depuis des décennies. VOus pensez que j'exagère? Parcourez notre histoire avec cette grille de lecture. Le poisson pilote de la FGTB utilise la peur pour renforcer le résultat expliqué ci-dessus. Si nous avions une alternative, cela ne poserait pas problème. Ils pratiquent tous la designation de l'autre comme source de tout mal. Preuve d'une impossibilité d'évoluer et de changer. Stop et choisissons plutôt que de subir. Allons vers la France.

Prenons un simple exemple : Tous, pour faire croire à leurs bonnes intentions, leur rédemption, la fin de leurs impunités, ils ont voté la mise en place d'une commission parlementaire de déontologie et de bonne gouvernance. Elle n'a jamais vu le jour. Un autre exemple avec la réduction des cumuls demandée et pourtant vidée de son sens. En effet, les ténors, gavés de mandats (regardez EDR, DR,...) sont ceux qui continueront tout à fait légalement ces cumuls. Ils s'arrangeront pour que seuls les seconds couteaux ne puissent cumuler. Ces deux exemples (parmi tant d'autres) montrent qu'ils n'hésitent pas à étouffer ce qui ne leur convient pas et à légaliser habillement ce qui les arrangent. Et comment voulez-vous sortir de cette véritable anguille qu'est notre particratie qu'ils onit rendu héréditaire sinon en la rendant caduque, inefficace. Une, si pas l'unique façon de le faire, est de partir vers la France sans oublier les avantages qui en résulteraient.

Nous vous protégerons, ferons remparts contre ceux qui vous veulent du mal. Ah bon! Depuis des décennies, c'est le mensonge... qui ne s'est jamais concrétisé. Ne laissons plus d'autres décider à notre place. Ne laissons plus nos espoirs être récupérés, à la merci d'une particratie, d'une Europe, elle même à la merci de personnes pour qui je n'ai pas donné ma confiance. Idées simplistes, populistes? Non, trop facile de taxer toutes les idées de populistes lorsqu'elles contreviennent aux intérêts de ces prédateurs. Il s'agit de choisir le moyen de remettre la volonté des citoyens au centre des fondements sans que ces derniers n'en subissent trop les effets. Par ce choix délibéré, les citoyens montrent qu'ils comptent mais aussi qu'ils choisissent d'être acteurs tout en continuant à pouvoir garder leurs facultés de donner les directions de leurs destins. Rejoindre la France, c'est garantir d'être entendu en optimisant les chances de réussir une véritable révolution copernicienne.