mardi 13 mars 2012

Le royaume de la désinformation

C'était cousu de fil blanc. Le déplacement prévisible de la charge d'une austérité vantée par nos demandeurs de rien, sur une région ne recevant plus une partie substantielle de la manne venant du Nord avait été, ici même sur ce site, évoqué de nombreuses fois, voilà quelques mois, lors des annonces hystériques de la formation de ce gouvernement fort d'une dramaturgie savamment orchestrée par un menteur patenté. Annonces qui sont autant de   véritables boisseaux sur les besoins d'un peuple avide de redécouvrir même une part minime de sa souveraineté. Aujourd'hui, Antoine, le Sinistre qui fait passer des erreurs budgétaires pour des écritures comptables à hauteur de 200 millions et qui se vautre dans le sous-régionalisme, semble avoir une conception de la rigueur bien particulière. Mais le pire étant son Sinistre président qui, étant du même sérail que son Premier Sinistre, fait la vierge effarouchée, laissant paraître une bien hypocrite surprise. Son ramage est à la hauteur du bruit qu'il produit laissant croire au sérieux de son plumage. Malheureusement, le Echte Kaas se retrouvera bien vite dans la gueule du Goupil. L'absence de vision laisse au voleur toute l'opportunité de profiter doublement de son larcin. Cessons d'apporter notre confiance à ces corbeaux.

La beauté de la communication mise au service d'une redoutable machine électorale uniquement destinée à assurer la main mise d'une particratie qui ne se cache même plus d'être héréditaire et continue son noyautage sur toutes les strates du pays. Pourquoi devrions-nous encore donner la moindre confiance, pourtant maintes fois offertes, à ceux qui n'ont pas pris ces mesures alors qu'ils se trouvaient à la tête de ce pays. Ils n'ont même pas l'excuse de ne pas avoir été au courant. Encore pourrions-nous comprendre que la cygale italienne passe de beaux jours mais qu'elle se nourrisse du labeur des fourmis est devenu indécent. Il faut d'ailleurs remarquer que le Sinistre Premier signale les 5% de différences avec les Pays Bas en s'abstenant de citer les 17,8% avec la France. Toujours des demi vérités, véritables nuages des fumées. Par contre,lorsqu'il s'agit de comparer le déficit, il choisit le moins bon rapport. Vision déformée du prisme d'un Permier, demandeur de rien sinon de garder le pouvoir et ses avantages sans penser qu'il est là essentiellement pour servir. Partons vers la France pour se débarrasser de ce simulacre démocratique.

L'impérialisme des régions et communautés ne cessera pas. Une Ville-Etat, district Européen donne cette insensibilité et cette autonomie permettant d'éviter les éternels recommencements. Le statut de Capitale Européenne cogérée pour éviter le syndrome "Washington", permet d'une part à l'Europe d'avoir cette incarnation bien nécessaire aux yeux des Européens et favorise l'utilisation rationnelle des ressources chère aux Eurosceptiques sans se voir opposé des intérêts nationaux puisqu'il s'agit d'une entité supra-nationale et internationale (OTAN) . Plutôt que de continuer à se déchirer avec les conséquences d'un galvaudage des ressources, il s'agit d'avoir un projet politique c'est à dire sociétale qui peut avancer et qui évite les continuels blocages inhérents aux tensions inéluctable. Il n'y a pas création de pays (la Flandre gardant ce qu'elle a déjà pris), la Wallonie rejoignant la France. Ainsi, au Nord, au Centre comme au Sud, nous restons amis.

Comment ne pas relever la tactique de communication du  Premier Sinistre lorsqu'il signale la différence avec nos voisins en citant uniquement les Pays-Bas et évidemment en oubliant les 17,8% de différences avec nos voisins du Sud. Laissant croire que l'effort consentit ici permet de rééquilibrer la différence! Et pourtant, quelques heures auparavant, méthode Coué oblige, il citer l'action Gouvernementale exemplaire concernant l'effort budgétaire en faisant étrangement la comparaison avec notre voisin du Sud. Communication bien rodée qui aux yeux des citoyens laisse croire à un travail de fond, un mal nécessaire, pour notre bien. C'est bien l'objet d'une tactique bien rodée d'une particratie dont l'objectif est essentiellement de garantir ses prébendes. En attendant, les prix de l'énergie sont resté pendant des dizaines d'années élevés, véritable rente destinée aujourd'hui à des intérêts qui ne sont même plus nationaux. Évidemment, la rente nucléaire qui aurait pu rééquilibrer le prix de l'énergie a été utilisée pour biens d'autres projets. Certainement pas pour alléger la charge des ménages mais pour renflouer des caisses vidées par l'incurie de ceux là mêmes qui se retrouvent à l'identique aux commandes. Comment faire passer la faute de na pas avoir été au service des citoyens en une victoire et finalement un dure mais indispensable cure d'austérité... dont ils en sont coupable. Cela dit, la loi ou l'arrêté sera exécutoire en été, période de forte consommation. Après les élections, austérité oblige et contrôle budgétaire et lobbysme  à l’appui, les prix ne seront pas gelés...

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