dimanche 18 septembre 2011

Fêtes de Wallonies

En entendant certains scientifiques et/ou universitaires proches de projets financés par le fameux plan Marshall, c'est à tomber par terre. Placement d'amis par création et justifications de postes fait sur mesure. Rien à redire, légalement. C'est comme les résultats de l'objectif 1 Européen qui est totalement justifié et justifiable. Ceux qui possèdent le pouvoir interprètent, plient et détournent l'esprit. C'est d'ailleurs le cas avec le gouvernement en affaires courantes, et aussi les fondements de notre démocratie avec BHV qui est bien plus important que ceux qui ont trahi veulent le faire croire. Manipulation outrageuse pour les citoyens et pas seulement pour les Bruxellois, bien au contraire. Les efforts de ceux qui tentent de poser les bonnes questions, de remettre les fondements au centre des débats sont doucement et habillement désavoués et réduits au silence. Il leur est demandé d'agir en homme d'Etat. Même le terme est galvaudé si l'homme d'Etat est celui qui renie la parole donnée. Curieuse façon de respecter ses électeurs. Et tous les glissement sémantiques sont bons pour modifier la vision des choses. Il est devenu acceptable que nos politiciens fassent tout pour justifier leurs retournements, leurs mensonges.

Fiers des accords engrangés et qu'ils présentent comme le renouveau de la Wallonie, la musculation politique durant ces fêtes, telle la méthode Coué, est une préparation, non seulement visant à endormir le petit peuple (du pain et des jeux) mais aussi d'afficher la maîtrise complète de la situation. Qu'ils ne ménagent surtout pas leurs plaisirs. Après plus de 470 jours, ils se pavanent, signe que tout va bien. Il ne faudrait surtout pas encore laisser le bon peuple continuer à penser à d'autres solutions qui leur feraient perdre leurs avantages. Le noyautage de la vie publique par ces prévaricateurs devenus héréditaires ne laisse pas la moindre opportunité de pouvoir démontrer qu'une option qui est parmi les plus intéressantes est de rejoindre la France. Evidemment, ils en parlent mais n'ont jamais permis la moindre évaluation sérieuse. Technique qui fait croire que tous ont travaillé à ce plan et sont convaincus de son impossibilité (pour eux...).

Les efforts de ceux qui tentent de poser les bonnes questions, de remettre les fondements au centre des débats sont doucement et habillement désavoués et réduits au silence. Il leur est demandé d'agir en homme d'Etat. Même le terme est galvaudé si l'homme d'Etat est celui qui renie la parole donnée. Curieuse façon de respecter ses électeurs. Et tous les glissements sémantiques sont bons pour modifier la vision des choses. Ce qui me rend triste c'est que cela marche. Il est devenu acceptable que nos politiciens fassent tout pour justifier leurs retournements, leurs mensonges et manipulations. A partir du moment où ceux qui négocient renient leurs paroles, les solutions apportées aux problèmes socio-économiques sont tout aussi suspectent. D'ailleurs, l'Histoire nous montre régulièrement qu'il faut des personnes fondamentalement démocrates pour assurer la pérennité. Les pas de côté inexistants, les affaires, l'impunité aboutissent toujours à un appauvrissement.

La mutation lente de notre société, où les valeurs telles que le profit, les abus sociaux, le détournement des biens publics, le copinage, le renom de sa parole, l'absence d'éthique, l'ignorance des petits  deviennent lentement acceptables et parfois sont encensés comme preuves d'une intelligence politique, d'une force positive, nous mène à nier l'importance de BHV, à accepter les glissements sémantiques et la manipulation. Rendus aveugles face à ces glissements, nous en venons même de toute bonne foi, à trouver le système politique actuel totalement normal. Ce système, totalement noyauté, rempli de prédateurs, n'est plus à même de muer puisqu'il n'a plus conscience du besoin de transformation nécessaire à sa survie dans un monde lui même en mutation. Afin de briser cette spirale, rejoindre la France est une voie, ....royale :-)

réponse à MIC, critiquant le FDF (FYI dont je ne suis pas membre ):

C'est bien donner beaucoup de crédit aux membres du FDF qui, selon vous ne représentent seulement quelques misérables % des francophones. L'arithmétique électorale est pour vous la seule qui vaille la peine d'être défendue? N'est-ce pas justement la preuve d'un estompement grave des fondements d'une démocratie où l'importance de la défense d'une minorité est supplantée par des calculs et des stratégies électorales. Grandeurs de partis...
Les membres de la NVA ont bien compris (et avant tous les autres partis du Nord). Il s'agit d'une tactique graduelle où il faut d'abord éliminer ceux qui défendent des valeurs jugées ancestrales et/ou rétrogrades (à vous de juger) et comble, renforcer la division dont profite le PS, violeur de son message socialiste et de la confiance de ses électeurs. Mais c'est bien logique, il ne s'agit plus de politique au sens noble du terme, mais bien d'assurer ses prébendes ou le citoyen appartient au sol.

réponse à Kawasaki  (proposant Bruxelles comme ville de France):

Je ne suis pas Bruxellois même si une partie de ma famille y vit comme une autre en Flandre, d'ailleurs. Je ne pense pas que Bruxelles puisse vivre en France. Les institutions (UE, OTAN, etc...) ne peuvent faire partie géopolitiquement de la France, il me semble. Par ailleurs, afin de respecter aussi les minorités Flamandes, restons cohérent, il faut rendre Bruxelles autant que possible insensible aux influences extérieures. Une négociation, où les néerlandophones comme les francophones s'y retrouvent est probablement un district Européen. L'incarnation de l'Europe a bien des avantages. Faire passer BHV comme une chose négligeable est une manipulation qui vise à réduire l'esprit démocrate et humaniste à un calcul économique. Oui, certes le bien être passe par l'économie. Le pas subtile de faire l'amalgame entre économie et démocratie est dépassé. Laisserons-nous l'économie mondialisée supplanter la souveraineté des citoyens. C'est pourtant ce qui se passe sous nos yeux.

Finalement, nous laissons la logique économique prendre le pouvoir sur un projet de société et même plus, un projet de civilisation. Les partis sont réduit (regardez la transpiration de nos élus face aux agences de notations et la peur qu'ils instillent auprès des citoyens) à suivre l'actualité mondiale. Il ne s'agit pas de s'opposer à l'autre communauté mais bien de briser un cercle vicieux que beaucoup depuis des décennies essayent de dénoncer sans succès. Le système complètement noyauté ne peut se briser qu'en sortant de son contexte. Nous devons revisiter la démocratie pour pouvoir revisiter notre économie. L'inverse est impossible car l'économie est un outil pas une finalité. Nous avons oublié cela. C'est bien ce que je reproche aux libéraux mais c'est ce qu'ils annoncent. Ce qui me dégoûte ce sont ceux qui prônent la préséance du social et qui en réalité violent leur objectifs et la conscience de leurs électeurs. Lorsque les deux pôles ne font plus qu'un, il y a peu de choix...

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