mardi 20 septembre 2011

BHV signe essentiel à la démocratie!

En constatant l'issue donnée à la scission de BHV, bien plus essentielle que ceux qui veulent la faire passer comme une simple crispation, je ne comprend pas comment les francophones ne réalisent pas que l'une des causes principale de la répétition des crises dans ce pays est la particratie devenue héréditaire, prédatrice et qu'il ne reste pas beaucoup d'issues pour s'en débarrasser sans risquer les récupérations. Même si cela est inaudible, rejoindre la France et permettre à Bruxelles une autonomie exempte de l'influences autant francophone que néerlandophone semblent de plus en plus réaliste. (Alters Natives)

Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les pièces suivantes soient servies…. Stratégie dont font les frais les verts, après l'expulsion du FDF. Ceux qui sont les moins accrochés à leurs sièges doivent quitter le navire dont il ne restera que le ventre mou. Du béton des années 60, ils passent au concept de béton mou en 2011. Comble, il n'est pas encore sec. En 2012, nous aurons peut-être du sable avec l'éviction du reliquat du MR avant l'évaporation du CDH (prévenez moi, on m'a dit qu'il était déjà évaporé). Ne resterait que le PS, bien connu pour sa gestion exemplaire et ses chaudières et le Roi qui prend des contacts dans le Sud. EDR aurait dû rester chimiste. Une vrai vocation.

Tous les partis aux négociations crient haut et fort que la scission de BHV était un détail à évacuer au plus vite et un épiphénomène. Certes, à côté du volet socio-économique, cela paraît bien anecdotique. Il n'y a d'ailleurs qu'un pas à faire pour croire que nos présidents espèrent avec naïveté la mansuétude des partis flamands en échange de cette capitulation déguisée en victoire. Il ne s'agit pourtant pas d'un quelconque et hypothétique échange de bons procédés mais des fondements d'une démocratie volée et violée où les citoyens appartiennent au sol. Les glissements sémantique des mots "symboles", "paroles donnée", "Homme d'Etat" augurent d'un avenir bien sombre. Qu'il faille de grandes réformes, nul ne le conteste. Vu le résultat de ce premier accord, il y a lieu de craindre la suite...

Que nous reste-t-il pour défendre non seulement nos intérêts socio économiques mais plus fondamentalement notre démocratie ? Nos partis qui font passer les fondements de notre démocratie après nos intérêts économiques? Certes il faut avoir la politique de ses moyens et les moyens de sa politique. Lorsqu'il n'y a ni l'un, ni l'autre, ne faut-il pas envisager de les réinventer en sortant de notre système particratique qui sclérose la vie politique. Cela fait peur, cela heurte notre Belgitude. Rejoindre la France me semble être une voie qui démocratiquement et économiquement évite la récupération par nos prédateurs, l'accès à une démocratie directe et alternée, la masse critique nécessaire pour résister aux coups d'une équation économique difficile,.... Ensemble de convergences à portée de la main qui demande au moins qu'elles soient évaluées.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire