mardi 10 janvier 2012

Encore des éléments pour relire l'énormité de la situation

Comment aurions-nous un peu de crédibilité alors que notre société se trompe aussi fondamentalement sur son projet. Alors que nous combattons non pas pour l'humanisme ou la démocratie mais pour nous garantir nos ressources pétrolières et autres, nous n'arrivons déjà pas à définir un projet commun où les citoyens seraient égaux en droit et en devoir. Le gouvernement, prêt à tout pour garantir ses avantages et se maintenir au pouvoir nous soumet à des autorités que nous ne pouvons pas, même un peu, maîtriser. Il ne s'agit pas de vivre sur une île mais de construire les outils qui peuvent nous rendre autonomes. Nous avons la technique, l'infrastructure pour pouvoir le faire.

Malheureusement, le petit nombre  qui  tire profit de ce système fait tout pour garder la main mise sur un projet dont le gouvernement actuel est l'émanation pathologique par excellence. Pour ne pas pouvoir accepter et mesurer le galvaudage de notre souveraineté, ils ne peuvent déjà pas prendre la mesure, ni les mesures adhoc pour rétablir l'outil qui nous permettrait un retour vers un projet de société claire. La réactivité soudaine de Milquet démontre qu'elles, comme les autres profiteurs, sur d'autres sujets, ne peuvent réagir que dans une perspective électoraliste sinon pourquoi se réveille-t-elle maintenant alors qu'il est de notoriété publique que notre police est bien impuissante. N'est-ce pas justement la conséquence d'un projet de société tellement devenu flou, vidé de sens, qu'il ne donne plus la moindre chance aux forces de l'ordre. Ces dernières ne pouvant plus indiquer l'ordre puisqu'il se construit au gré des intérêts particuliers d'une particratie. Devons nous penser à la France pour se débarrasser de ces prédateurs?

C'est faire bien peu de cas du fonctionnement de la démocratie. N'est-ce pas la preuve de l'incompétence de certains et que nos dirigeants n'y sont que pour y amasser des avantages? Non seulement, notre démocratie serait si faible (ce qui devient évident) qu'elle ne pourrait endiguer les propos de certains mais en plus, ils jugent de la légitimité de certains. Rien d'étonnant au regard des pratiques et des résultats. Or,regardez les furieux (pour ne citer qu'Erdekens) et hystériques (pour ne citer qu'Onkelinx). Défendre ses idées est louable, même avec force, lorsqu'elles représentent la volonté des citoyens et qu'elles sont sous tendues du service à la collectivité et pas à l'expression d'un ego, à la protection de ses prébendes. Faudra-t-il rejoindre la France pour s'en débarrasser et pour rester amis avec nos voisins du Nord?

Argument supplémentaire pour renforcer et constater la négation de la part des partis  traditionnels vis-à-vis d'un vote de dernier recours, pourla transformation copernicienne du pays, afin de se débarrasser d'une gestion calamiteuse de notre avenir. La NVA existe par l'incurie et le soucis de profit d'une particratie (devenue héréditaire) qui ne peut regarder ses responsabilités, assurance des recommencements. Pourtant peuple raisonnable, le vote de 2010 est avant tout le cri d'un besoin pourtant élémentaire mais ignoré, d'une déontologie, d'une justice. Le meilleur terreau reste l'impossibilité de partis et de présidents à une volonté forte de remettre les valeurs fondamentales de notre société au centre des débats. Au lieu de cela, ils s'approprient le bien être des citoyens.

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