dimanche 1 janvier 2012

Divers : 541 jours pour préparer des mesures qui se trompent d'objectif

Les informations qui passent dans les médias sont de prime abord qu'il y a des problèmes de fiabilités et des coûts supérieurs. La question est de s'interroger sur l'objectif de ces informations et à qui profite le crime. Pourquoi certains voudraient-ils éviter le développement d'une filière Gaz? Il serait intéressant que la presse puisse faire le travail journalistique de vérifier les informations. En effet, certains constructeurs auraient la volonté de faire échouer ce type de projet? L'autonomie énergétique résultant d'un projet global et intégré de biométhanisation permet à une filière de se développer, rendant ainsi la Wallonie plus indépendante. Qui a intérêt à empêcher cette autonomie et la création d'emplois qui seraient rendus insensibles aux pressions issues de la mondialisation? Pourquoi ne pas développer des entreprises de constructions d'éoliennes, de panneaux PV, d'unités PAC, etc... Des produits qui nous rendent plus indépendants, insensibles, autonomes. N'est-il pas préférable que les riches investissent plutôt que d'utiliser leurs richesses dans de la spéculation et encore dans des groupes industriels qui ne rendent pas les citoyens autonomes ou qui ne pérennisent pas les activités industrielles locales. N'est-il pas préférable d'investir et recevoir des certificats verts plutôt que de payer des groupes qui n'hésitent de toute façon pas à augmenter les coûts de l'énergie.

La tactique usuelle est bien rôdée. L'objectif primaire est de mettre les amis aux places de pouvoir, noyautant les postes de décisions, en dépit de toutes les promesses, les discours "la main sur le coeur". La communication tout au long des 541 jours nous a fait croire dans le refus des opposants d'aboutir à une réforme qu'ils soient de la NVA ou d'autres factions. La relecture avec un peu de recul permet de se rendre compte que les artifices de la dramatisation, des pressions royales et même jusqu'au timing des grèves étaient, si pas initiés, en tous cas, bien connus. Il est indégniable que EDR est doué en la matière.

La science politique (pas la bonne, celle au service des citoyens mais celle à Son service), les pas de côtés restés lettres mortes ne sont que des jalons pour maintenir un système, dont tous sont coupables de compromissions, permettant de maintenir ce qu'ils appellent "le soucis des plus faibles" et qui n'est en réalité que le soucis de perpétuer un fonctionnement qui, dans la triste réalité, constatée, n'apporte plus la garantie de perpétuer la volonté d'un peuple confiant et généreux. Combien de temps reste-t-il pour éviter l'irrémédiable appauvrissement face à l'avance rapide et souvent aveugle d'un monde en mutation. Les soit disant réformes qui font la part belle à ces prédateurs, donnent pourtant des signaux forts aux citoyens.

Gouverner c'est prévoir et pourtant, depuis des décennies, la prévision n'est pas à l'ordre du jour mais bien les affaires, l'incurie, le profit, la manipulation. Sans ce sacrifice gratuit, sans l'aveux de leurs responsabilités dans l'évolution actuelle, il n'y a pas, par définition, de possible rédemption, ni par conséquence, de réparation. Sans cette prise de conscience, nous sommes et seront toujours les proies de ces prévaricateurs. Mais alors quelles sont les choix qui s'offrent à nous, petits sinon de forcer le renouveau et par quels moyens. Continuer à maintenir le carcan actuel nous garanti les recommencements puisqu'ils ne peuvent s'amender. Alors comment s'affranchir d'un système totalement inféodé sinon en rendant ces habitudes, ces pratiques inefficaces par une union avec la France. Union permettant par ailleurs d'éviter l'anarchie et la paupérisation des petits tout en leur apportant la légitimité ultime d'un choix délibéré.

Avec cette force pour s'opposer réellement aux soumissions qui se préparent, nous pourrions aussi donner un signal à l'Europe. Bruxelles devenant une réelle incarnation d'un capitale, optimisant son fonctionnement.

Il serait logique qu'ils puissent bien gagner leur vie s'ils pouvaient être sanctionnés. Or, depuis des décennies, il n'est plus possible qu'une sanction politique donne un sens au risque qu'encourent un député et donc à son salaire et ses avantages. Même si cela est disproportionné, certains chefs d'entreprises qui prennent des risques ou qui les ont pris, sont bien (parfois trop bien payés). De plus, le vote important (massif diraient certains, si c'était pour leur parti) n'est même pas écouté. La soif de réforme et de changement des citoyens est régulièrement annihilée par ceux là mêmes, qui de décennies en décennies, se replacent aux commandes. Le gouvernement actuel est la preuve vivante d'une démagogie incroyable et prévaricatrice. Ils passent d'une crise de régime à un régime de crise, sauvant leurs peau pour garantir leurs revenus. Alors qu'ils soient aussi bien payés, non seulement pour l'absence de risques mais en plus pour les résultats constatés est inadmissible.

La tactique usuelle est bien rôdée. L'objectif primaire est de mettre les amis aux places de pouvoir, noyautant les postes de décisions, en dépit de toutes les promesses, les discours "la main sur le coeur". La communication tout au long des 541 jours nous a fait croire dans le refus des opposants d'aboutir à une réforme qu'ils soient de la NVA ou d'autres factions. La relecture avec un peu de recul permet de se rendre compte que les artifices de la dramatisation, des pressions royales et même jusqu'au timing des grèves étaient, si pas initiés, en tous cas, bien connus. Il est indégniable que EDR est doué en la matière.

La science politique (pas la bonne, celle au service des citoyens mais celle à Son service), les pas de côtés restés lettres mortes ne sont que des jalons pour maintenir un système, dont tous sont coupables de compromissions, permettant de maintenir ce qu'ils appellent "le soucis des plus faibles" et qui n'est en réalité que le soucis de perpétuer un fonctionnement qui, dans la triste réalité, constatée, n'apporte plus la garantie de perpétuer la volonté d'un peuple confiant et généreux. Combien de temps reste-t-il pour éviter l'irrémédiable appauvrissement face à l'avance rapide et souvent aveugle d'un monde en mutation. Les soit disant réformes qui font la part belle à ces prédateurs, donnent pourtant des signaux forts aux citoyens.

Gouverner c'est prévoir et pourtant, depuis des décennies, la prévision n'est pas à l'ordre du jour mais bien les affaires, l'incurie, le profit, la manipulation. Sans ce sacrifice gratuit, sans l'aveux de leurs responsabilités dans l'évolution actuelle, il n'y a pas, par définition, de possible rédemption, ni par conséquence, de réparation. Sans cette prise de conscience, nous sommes et seront toujours les proies de ces prévaricateurs. Mais alors quelles sont les choix qui s'offrent à nous, petits sinon de forcer le renouveau et par quels moyens. Continuer à maintenir le carcan actuel nous garanti les recommencements puisqu'ils ne peuvent s'amender. Alors comment s'affranchir d'un système totalement inféodé sinon en rendant ces habitudes, ces pratiques inefficaces par une union avec la France. Union permettant par ailleurs d'éviter l'anarchie et la paupérisation des petits tout en leur apportant la légitimité ultime d'un choix délibéré.

Avec cette force pour s'opposer réellement aux soumissions qui se préparent, nous pourrions aussi donner un signal à l'Europe. Bruxelles devenant une réelle incarnation d'un capitale, optimisant son fonctionnement.

@Keule : Bien évidememnt, l'herbe n'y est pas plus verte. J'essaye de trouver une autre solution, optimale, évitant l'anarchie, permettant d'améliorer les synergies déjà existantes tout en évitant les recommencements que nous subissons depuis des décennies. Je ne trouve pas d'autre voie. Le gouvernement actuel est la preuve de la surdité politique vis-à-vis des aspirations des citoyens. La force d'un choix est beaucoup plus importante qu'une soumission non sanctionnable. L'alternance, le mode de scrutin, le référendum assurent une certaine vitalité, si pas une vitalité certaine. Je ne me résous pas comme d'autres sur les forums à limiter mes interventions à râler bêtement mais j'essaye de proposer des pistes qui me semblent intéressantes. Sinon, pourquoi le ferais-je? Je préfère avancer, plutôt que de rester victime d'un système qui n'offre plus, depuis longtemps, l'éthique et la déontologie au service des citoyens.Comment pouvoir agir sur l'Europe en étant nié en Belgique?

Syndicats : EDR doit bien justifier son avenir en préparant la diabolisation des factions politiques qui seront responsables de la chute de ce gouvernement. La prise en otages des uns ou des autres constitue le fond de commerce de ceux qui devraient proposer une éthique et une déontologie sans faille puisqu'ils sont élus pour cela.  Bon joueur d'échec, EDR prépare minutieusement son avenir (plutôt que de préparer celui des citoyens, d'ailleurs). Pourquoi des groupes de pressions telles que la VOKA, la FEB, les mutualités, les organes de "concertations sociales" et autres seraient-ils plus légitimes que les syndicats. La politique Belge se résume à utiliser les associations de citoyens pour maintenir ses prébendes.

Verhofstadt : "Un leader politique n'est pas là pour suivre l'opinion publique". N'est-ce pas la preuve de l'évolution d'une démocratie vers une particratie héréditaire et prédatrice. Ils ne se cachent même plus pour nier la souveraineté des citoyens et l'importance de sa sanction. Quel est le risque qu'il court, lui qui a poussé certaines mesures bien peu démocratique et qui comme beaucoup, s'enfuient à l'OCDE ou encore à l'Europe, se garantissant un futur doré déjà rempli des surplus nationaux. Il n'est pas de ceux , gagnes petits, qui se mouillent la chemise. Il n'y a pas de saine gratuité, ni de sacrifice humaniste mais des mesures conservatoires pour s'assurer un salaire plantureux en fin de mois et une pension confortable après quelques années de travail. Travail dont les résultats sont éloquents, où le travail qui mérite salaire implique aussi qu'il porte des fruits. Et où sommes-nous aujourd'hui? La responsabilité est d'être vu, de briller pour ensuite se réfugier ailleurs, de peur de devoir reconnaître ses responsabilités devant ses électeurs. La preuve, cette responsabilité n'est même plus nécessaire.

Parfaitement d'accord. L'objectif est inaccessible car l'Hô n'est pas parfait (certaines tête d'ampoules vont encore rigoler :-) Mais, est-ce pour autant qu'il ne faut pas essayer d'atteindre l'horizon? Or quels sont pragmatiquement les moyens pour avancer là où ces moyens sont accaparés. Pour travailler avec des pays émergents (et le terme est faible), notre spécificité n'est pas économique mais politique et sociétale. Comment serions-nous cohérent si nous ne construisons d'abord sur les bases humanistes et démocratiques? Un collègue Syriens me faisait comprendre l'hypocrisie de nos combats pour la démocratie au moyen orient et ailleurs. Et il a raison. L'erreur est de ne pas oser repenser notre organisation plutôt que d'essayer de perpétuer celle qui est prônée par des agents extérieurs.Nous ne sommes plus de taille pour nous battre sur ce terrain là, même l'Europe. Par contre, notre force réside dans notre détermination. Nous en avons les moyens, l'esprit..

Lorsque je suis en retard de déclaration fiscale, je paie une amende et elle est particulièrement salée. La rente nucléaire, déjà bien faible n'est pas payée. C'est un peu comme le dossier de financement de l'aéroport de Liège! Jusqu'où ira l'incurie de notre particratie d'autant qu'elle devient héréditaire augurant la continuité de leurs pratiques. L'ANHYP, la KBLux et j'en passe n'ont pas été sanctionnés. Pourtant, chaque mois, plus de 50% de nos salaires sont versés pour garantir l'égalité de traitement devant la loi. La TVA de 21% venant en plus. Nous sommes en droit d'avoir une certaine efficacité. Or, le pays des fonctionnaires semble ne pas offrir l'efficacité que l'on rencontre dans d'autres pays (poursuite des fraudeurs, optimisation des budgets, ...) Véritable armée mexicaine, nos représentant se multiplient, clonages de prévaricateurs laissant peu d'espoir d'un changement.

Lorsqu'il faut, dans le cadre d'un gouvernement en affaires courantes, partir en guerre ou décider de l'indexation du salaire des députés, ils sont tous disposés à voter. Pour ensuite faire croire à leur sacrifice immense d'une réduction de leurs salaires à hauteur de cette indexation. Mais la communication toute puissante à fait le travail démagogique habituel. Gouverner, c'est anticiper. Pourtant, les mesures sur le pensions étant connues depuis longtemps et prises en quelques jours, ils découvrent l'injustice d'un traitement différencié sur les leurs et mettent en place une commission. Commission qui comme celle concernant la déontologie parlementaire, ne se réunira jamais. Encore une communication qui s'inscrit dans la manipulation et l'inconscient collectif.

Panoramix vous avez raison c'est bien pour cela que je parle du dossier de l'aéroport de Liège. Depuis des mois je m'exprime dans ce sens. Lorsqu'il faut, dans le cadre d'un gouvernement en affaires courantes, partir en guerre ou décider de l'indexation du salaire des députés, ils sont tous disposés à voter. Pour ensuite faire croire à leur sacrifice immense d'une réduction de leurs salaires à hauteur de cette indexation. Mais la communication toute puissante à fait le travail démagogique habituel. Gouverner, c'est anticiper. Pourtant, les mesures sur le pensions étant connues depuis longtemps et prises en quelques jours, ils découvrent l'injustice d'un traitement différencié sur les leurs et mettent en place une commission. Commission qui comme celle concernant la déontologie parlementaire, ne se réunira jamais. Encore une communication qui s'inscrit dans la manipulation et l'inconscient collectif.

Nos représentants le sont parcequ'ils l'ont voulu et ont fait campagne pour et pourtant ne respectent pas ce qu'ils ont annoncés. Ils prônent des mesures d'austérité qu'ils ne s'appliquent pas à eux même. Travaillent à l'élaboration des budgets avec un optimisme irréaliste et trouvent des solutions d'austérités bien réalistes. Lorsqu'ils ont gagné suffisamment, ils se réfugient dans d'autres fonctions où ils cumulent à l'écart de tout risque. L'OCDE, l'Europe, le FMI (raté, là). Ils contrôlent les banques (Dexia, KBLux, ANHYP), les industriels (Mittal, Sabena, Renault), les fournisseurs d'énergie (Electrabel)  et pourtant oublient l'élémentaire protection de nos intérêts et au contraire offrent ceux-ci (Intérêts notionnels, aéroport de Liège). Mais ne vous tracassez pas, la main sur le coeur, nous travaillons pour vous et vos enfants. Et le pire, c'est qu'on y croit. Bonne année citoyens!

Pourquoi les Wallons ne pourraient-ils pas envisager la réunion à la France? Alors que nous ne sommes plus, depuis des décennies, écoutés, ici en Belgique, nous aurions au moins la possibilité d'être entendu en France ou des outils ont le mérite d'éxister permettant l'alternance, le referendum, pour ne citer que ceux là! Tout le contraire d'un replis sur soi, l'union permettrait de s'opposer aux tendances visant à soumettre les citoyens à une minorité prédatrice. L'avantage étant d'une part, de se débarrasser d'une particratie qui en devenant héréditaire et niant ses responsabilités (qui seraient pourtant rédemptrice), nous aurions d'autre part une faisceau de synergies pour éviter ces conflits communautaires incessants.

Effectivement, il n'y a pas plus courageux (et dangereux) qu'un rat qui est acculé. Lorsqu'il fallait prendre des décisions courageuses, au fil des décennies passées, pour éviter la liquéfaction d'un Etat, de la démocratie et de l'outil économique, nous aurions aimé voire ce courage. Et maintenant, lorsqu'il y a un risque de voire leurs prébendes disparaître, ils sont tous (avec le sourire, si pas l'hystérie) courageux. Et pourtant, nous avons mis, nous aussi beaucoup de courage et de confiance, au fil des crises, des taxes, des abandons, des trahisons, des reniements que nous avons subit. Ne faut-il pas mettre un point d'arrêt et éviter, comme aujourd'hui, toute récupération en osant s'affranchir d'une parodie démocratique en perpétuant une décision, la seule vértiable depuis 1830, d'un choix dont la force sera réelle car pleinement assouvie. La France.

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