jeudi 14 juillet 2011

Estompement et objectifs

L'estompement de la norme est devenu la règle. Qu'un libéral puisse organiser ses bonus et traitements, même si dans le cadre de la fonction publique ou de la représentation c'est une chose qui devient inique, semble assez logique. La politique c'est aussi l'opposition ou du moins la confrontation des tendances des citoyens. Le pire c'est celui qui prône l'égalité, la solidarité et qui viole une première fois ses pairs par un mensonge et une deuxième fois lorsqu'il reçoit son traitement. Lorsque le détournement de la démocratie est devenu à ce point dévoyé, quels sont les espoirs de changer le système alors que naturellement il s'auto protège. Ce matin, le président de la région germanophone disait sans faux semblants qu'il était bien dommage de ne pas avoir au moins évalué ces plans B. C'est avec étonnement qu'un politicien répondait sur cette question sans systématiquement éviter d'en parler. Evidemment, le fond de commerce des partis qui en profitent le plus ne peut envisager cela.

De même, l'impossible retour aux urnes n'est que l'émanation de l'impossibilité de ces partis devenus héréditaires de perdre la main mise sur tout un pays. Par la mise en place d'un gouvernement de plein exercice, ils nous montrent la négation de la volonté  des citoyens (au moins une part substantielle des électeurs flamands) s'étant exprimés aux dernières élections. De même, de nouvelles élections signifient que le monde politique ne représente pas ou plus l'avis des citoyens. Dans les deux cas, quel est l'alternative proposée? Aucune actuellement  sinon des partis qui pratiquent les mêmes techniques de noyautages, composés d'anciens transfuges de mouvements ou partis traditionnels et qui risquent de suivre l'éternelle tentation du pouvoir et la mise en coupe des services aux citoyens. EN retournant le problème, seule une union avec la France apporte une chance de s'affranchir d'un éternel recommencement.

Il est clair que la NVA, reflet d'une volonté des citoyens Flamands, veut se débarrasser de la gabegie organisée. Objectifs simplistes (certains disent populistes) qui pourrait s'étioler s'il y avait au moins des actes forts d'une classe politique qui n'agit plus que pour perpétuer ses prébendes. Les preuves évidentes sont dans  cette note qui dans la logique de ces partis devenus héréditaires, ne propose rien sinon uniquement des réactions, d'ailleurs bien habilement édulcorées, des demandes de la population flamande. Depuis des décennies, certains voudraient faire croire que la responsabilité de cette séparation graduelle est due aux seuls flamands. Or, dans toute négociation, il y a un toujours responsabilité commune. Dans le contexte où les noyautages du pays se perpétuent, une des seules solution est de rejoindre la France pour éviter les inévitables recommencements coûteux dans un contexte autrement plus pathogène, d'ici quelques temps.

Tout comme l'analyse de Mr De Gucht assez réaliste et qui pourtant il ne donne aucune explication sur l'origine du mal. Habitude de politiciens visant à focaliser les citoyens sur les conséquences et non pas sur les causes afin d'éviter surtout une prise de conscience trop aigüe du mal qui ronge la Belgique dont ils sont les instigateurs et responsables. Quitte à manipuler l'esprit de la constitution au gré de leurs intérêts, ils mesurent le changement avec beaucoup d'acuité et font tout pour persuader les citoyens du danger d'une radicalisation et modifient l'usage de la démocratie. Il faut aller jusqu'au bout et ne pas s'arrêter à manipuler la réalité. Comment s'opposer à une tendance si rien n'est proposé pour s'y opposer. Comment négocier si rien n'est apporté sinon de se cantonner à répondre aux exigences. Proposons la réunion à la France et un district-capitale Européenne donc sans création de nouveau pays. C'est le scénario le plus difficile pour ces prévaricateurs. C'est un scénario toujours évité. Cela se comprend :-)

La séparation de la Belgique avec le Pays-bas a-t-elle empêché les relations commerciales. Quelles sont les responsabilités de ces partis qui durant des décennies n'ont pas montré de signaux forts, une volonté farouche d'une bonne gestion, une utilisation judicieuse des deniers publics avec de puissantes propositions et simplifications de nos institutions et une éthique inflexible. Ceux-là sont les voleurs et les responsables. Et maintenant, ils apportent des réponses surtout afin d'éviter une dissolution fatale de leurs prébendes et la continuité avec impunité de leurs pratiques. Imaginons de ne pas nous fixer sur le passé mais d'avancer. Toutes les propositions, les orientations sont aussitôt taxées de noms extrêmes et toutes émergences d'alternatives détournées ou phagocytées. Et vous pensez que plébisciter ces partis héréditaires va permettre de garantir une certaine stabilité. Le monde va nous rappeler notre coupable cécité. (Alters-Natives).

La réunion à la France est tout aussi bien une résolution d'un conflit ou d'une frustration séculaire qu'une résolution d'une corruption interne. Il ne s'agit pas d'opposer deux communauté en apportant des arguments qui seront toujours réfutés mais bien d'apporter des solutions. Partout, les débats, les commentaires, les articles de presse montrent avec évidence par les références à l'histoire transformée à dessein, à l'interprétation des transferts, par le manque de signaux forts et éthiques constatés, par l'utilisation médiatique en vue de manipuler qu'il est devenu inutile d'imaginer des changements qui pourraient éviter la continuité de ces conflits coûteux, cette augmentation pléthorique des frais inutiles, cette complication exponentielle de la gestion quotidienne. Pensez-vous que la confiance dans nos représentants va s'améliorer à la suite de leurs arrangements entre amis... après des décennies de manipulations dont ils sont responsables et nous aussi d'ailleurs ?

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