samedi 16 juillet 2011

Lecture macabre d'une note qui l'est tout aussi...

Cécité coupable vis-à-vis de décennies de travail de sape et de dénis démocratiques. Alors que les intentions de votes montrent un élargissement de la NVA, nos représentants n'en prennent même pas la mesure et évidemment tentent d'occulter et de nier le fait. BDW doit-il assurer ses prébendes? Il n'a pas eu le temps de noyauter, de placer ses hommes (le CD&V bien!). Par contre, la particratie présidentielle héréditaire a-t-elle montré des signaux forts, des pas de côté vers une éthique plus grande et une optimisation et simplification de nos institutions. Faut-il plus d'un an pour émettre une note sans comprendre qu'elle serait fatalement inacceptable? Je ne le pense pas et c'est bien de ce côté qu'il faut regarder. Comment imaginer une tactique aussi vénale. Nuage de fumée pour s'affranchir de toute responsabilité et tentative de faire porter le chapeau à certains? Peut-être pas uniquement. Par contre, rejoindre la France, c'est éviter cette gabegie.

Certains alors parleront du difficile partage de la dette. La clef de répartition basée sur le PIB augmente de moins de 2% la dette de la France. La tendance des courbes des dettes montre actuellement que la France deviendrait quasi redevable à la Wallonie toutes choses restant égales. Or, la sensibilité aux dégradations de la cotation Belge montrent que la plus mauvaise solution est de rester dans le contexte Belgo-Belge.

Pour Bruxelles, la compensation perçue du revenu du travail n'est effectivement pas suffisante. Mais alors que penser du solde de la dette par rapport aux budgets de l'Europe. Tôt ou tard, le déplacement de l'OTAN et des institutions Européennes risque de poser problèmes. Alors que la reconcentration de certaines fonctions dans la capitale Européenne apporte de nombreux gains pour l'Europe. A vos calculettes... vu que la BNB, le Bureau du Plan et les académiques n'ont pas osé le faire.

Quand à la partition territoriale, en fonction de la jurisprudence (Europe, Badinter, 1992), il y a une lecture intéressante de la note de EDR, dans son désir (comme celui des autres partis) de scinder BHV. En cas de scission de BHV, la scission du pays devient alors bien plus difficile. C'est peut-être une des raisons de cet empressement pour accepter cette note par les traditionnels qui ne veulent surtout pas perdre leurs prébendes. Or, déjà ici en l'espèce, il n'y a pas de création de nouveau pays. Quand à l'autonomie pour faire le parallèle, Bruxelles à de nombreux avantages sur Washington DC, d'autant si la Flandre et la Wallonie négocient un élargissement favorable. Elément également important, Bruxelles Européenne évite la subordination territoriale de la capitale Européenne à l'une de ses constituantes en l'occurrence, l'ex Belgique.

Cette lecture fait froid dans le dos mais toutefois est bien plausible et resterait dans la continuité de décennies de  pratiques délictueuses (en deux mots si vous voulez). Il suffit de lire le principe bidirectionnel d'Hamont: "La compréhension des entités est proportionnelle à l'efficacité de ces entités". De même, la lecture de l'autre principe bidirectionnel d'Ahvis, corollaire de celui d'Hamon: "L'efficacité des entités est inversement proportionnel à leurs complexité" explique pourquoi nos partis s'évertuent (en deux mots si vous voulez) à respecter à la lettre ces deux principes. Humour noir? peut-être!

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