vendredi 30 décembre 2011

ll est temps de s'affranchir de notre particratie...

Ils commencent à voire la grogne monter au sein de la population. Ils réagissent donc en fonction de la pression de la rue. Elus pour la gestion et l'organisation commune, nous sommes en droit d'avoir, non pas un gouvernement et des élus qui font le stricte nécessaire pour éviter la colère de la rue,  mais bien pour ce en quoi ils ont fait campagne et ont été placés : la gouvernance. Elle ne consiste pas à essayer de profiter tant qu'il n'y a pas de réaction mais bien d'organiser, prévoir, anticiper. C'est élémentaire, essentiel et pourtant ces valeurs ont été inversées, galvaudées. Aujourd'hui, ils veulent nous faire croire dans leurs bonnes intentions. Croyez-vous sincèrement que ceux qui nous ont trompé, qui ont organisé la disparition de la sanction souveraine vont se sacrifier pour remettre les fondements de la démocratie au centre de la vie? Cela suffit! (Alters NAtives)

Comment se fait-il, après 541 jours d'inefficacités politique que la BNB n'aie pas eu le temps d'intégrer les mesures d'austérités prônées par EDR et son gouvernement . D'autant que la BNB ainsi que le Bureau du Plan, fortement sollicités lors des négociations n'auraient pas intégré ces efforts budgétaires (dixit Coene). Mais alors, à quoi auront servi les calculs. A légitimer un gouvernement qui représente pour moi le sommet de la traitrise, la soumission totale de la souveraineté des citoyens au profit de petits prévaricateurs et la soif de pouvoir d'une conception de la société par un petit groupe! A quoi aurait servi la dramatisation, le travail soit disant intense des négociateurs si la BNB n'a pas intégré l'impact des mesures du gouvernement puisqu'ils y ont apporté des directions. Comment conseiller, orienter les débats si les conséquences ne sont pas mesurées. C'est du vol sans visibilité, de l'inconscience, de l'incurie. 

Voilà encore une preuve que nos aspirations à l'éthique et à la justice sont totalement trompés par des mensonges continuels. Voulez-vous laisser la moindre chance à ceux qui n'ont pas donné la moindre chance à notre confiance donnée d'années en années, pour une gestion juste et équitable qui devrait être et rester la volonté du peuple et non pas la soumission à des pressions exogènes présuposant l'impossibilité de nos élus à rester maîtres du destin que nous leur avons confié. Un budget prévisionnel demande prévision. EN réalité, les estimations sont apportées par des bureaux d'études qui manipulent les chiffres au grè de la politique de leurs partis. Il suffit de se rappeler le taux qui allait être utilisé pour les mesures à prendre dans l'exercice de ce busget et les millions subitement récupérés dans les ministères, autres preuves que l'otpimisation et la réalité des chiffres est un outil au service des partis et non plus des citoyens. Or, ils sont là, élus pour nous et pas l'inverse.

Nous avons donné, durant des décennies, notre confiance, afin de construire une société plus juste, plus solidaire. Et qu'ont-ils réussi à faire, après tant de crises, de traitrises, de reniements? Ils vont jusqu'à remettre les mêmes, se perpétuer par hérédité et à ignorer le message (qui aurait été jugé comme immense par ceux là même qui tentent de l'ignorer) d'une population qui a espéré le changement, en votant pour la NVA, pour son indépendance vis-à-vis de tous les noyautages et profits de notre classe politique. Désespoir d'un population qui ne trouve plus d'alternative, volée par ces partis qui maintiennent leurs prébendes à force de mensonges, de glissements malins, de pliages subtiles de la réalité, en vue de garder leurs avantages. AU sud, nous n'avons même pas l'opportunité d'une alternative et nous remettons ceux là mêmes qui phagocytent notre souveraine sanction. Notre désespoir ne rencontre même pas la moindre chance d'une transformation. (Alters Natives)

Certes, les banques sont coupables de profiter avec cynisme. Mais ceux que  nous avons depuis des décennies placés à la bonne gouvernance sont les réels coupables. Nous ne pouvons pas reprocher au capitalisme d'être capitaliste, ni aux écologistes d'être écologiques. Après des décennies de noyautages, de profits immondes, ils doivent être sanctionnés. Mais ils se sont (le gouvernement actuel est la preuve vivante) prémuni de toute velléité d'affranchissement. Le message dans le vote pour la NVA, d'une population en demande de justice et d'éthique qui espérerait enfin rencontrer le moyen de changer la main mise sur l'état a été transformé pour  finalement remettre ceux qui sont à la source de la soumission des citoyens à des pressions exogènes qui sont elles, impossibles à sanctionner. Belle manipulation! Au Sud, l'alternative n'a même pas réussi à éclore, maintenue et trompée dans un rôle destiné à légitimer le viol et le vol de notre confiance. Allons vers l'alternance, le référendum.

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