mardi 20 décembre 2011

L'Union fait la France

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Que ces réformes soient justifiées, nul n'en doute. Il s'agit d'ailleurs de l'élémentaire bonne gouvernance, de l'utilisation juste et équitable qui devrait être la base de toute action gouvernementale. Mais comme toujours, nos particrates arrivent, en saucissonnant les points d'austérités, les lois, les budgets à faire passer l'ardoise. En effet, si cette austérité est nécessaire, il ne faut pas oublier que c'est la faute essentiellement à ceux qui se sont remis en place à la tête des affaires. Il faut sans cesse remettre ce gouvernement inique face à ses responsabilités. Nous devons prendre nos responsabilités contre ceux qui ont galvaudé la gestion de notre effort de solidarité à ce point. Mais rien ne sert de se lamenter? Certes mais  l'essence même d'une amélioration possible est d'abord de reconnaître les erreurs sous peine de les recommencer. Regardez en arrière, c'est ce que nous supportons depuis des décennies. Lisez mes autres propositions.

Poil à gratter de la politique, Ecolo est devenu l'objet permettant de crédibiliser les actions anti-démocratiques des autres prédateurs qui se  sont remis à la tête des affaires. Confondre les fondements d'une démocratie avec l'économie rend les écolos biens suspects. Comme pour le parti socialiste, le pire étant ceux qui affichent un visage humaniste, progressiste, démocratique, au service des petits et qui trahissent leurs électeurs une première fois en reniant leur parole et de plus une deuxième fois en trahissant cette confiance en agissant à l'encontre des citoyens dans le but de garantir leur place au sommet. Anciens de la FEF, le meilleur moyen pour arriver rapidement au sommet c'était de prendre la voie la plus directe.  Que des libéraux défendent le libéralisme, les socialistes une vision plus égalitaire reste dans le cadre du débat politique. Que les règles soient falsifiées n'a plus de sens et doit-être dénoncé, combattu.

Accords cachés, occultés dont ils voudraient nous faire croire nécessaires aux négociations mais surtout évitant l'expression de notre sanction souveraine, les écolos croient avoir réussi à arracher une décision sur le nucléaire en contre partie d'une cécité sur les fondements de notre démocratie dans les premiers accords sur BHV. Ensuite, apportant leur support plus qu'implicite dans la construction d'un gouvernement, ils voudraient aujourd'hui s'offusquer des mesures prises et des conséquences globales dont ils cachent l'importance par le saupoudrage habituel.  Mais de qui se moquent-ils? Villipendés comme Talibans verts par ceux qui peuvent profiter de la générosité des autres, aveuglés par leur imaginaire confort immédiat, ils voudraient se présenter comme modérés, représentants de la majorité alors qu'il est évident aujourd'hui qu'il n'y a plus d'hésitation à rester Taliban. Au moins les choses sont claires... mais peut-être moins rémunératrices... Trop tard M Javaux.

Réunion de concertation prévue ce jeudi. Vote aux chambre, ce mardi. Technique habituelle du fait accompli. Et pourtant, étonnamment, au début de ces 541 jours, une note à 90% acceptable a été refusée instantanément (note qui est devenue entretemps à 95% acceptable sauf concernant les avantages de ceux qui se sont remis à la tête des affaires qui restent en dehors de l'austérité) et ils ne supportent aucun retard. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Au Nord, la NVA a presque réussi l'arrêt de ce vol et ce viol de notre confiance donnée depuis des décennies. Au Sud, l'espoir vite déçu d'une alternative ne donne pas beaucoup de chance à une réelle révolution copernicienne. Et pourtant il faut continuer à montrer une autre lecture, oser proposer un certain radicalisme car ils nous endorment dans cette illusion du compromis. Regardons ce que cela donne...

L'Union fait la France, sous peine d'être immanquablement récupéré. Les preuves en sont visibles aujourd'hui et d'ailleurs depuis des décennies. A force de compromis (dont voici la  nouvelle définition: Comment continuer à trahir votre confiance en toute impunité), ils arrivent à vous vendre plusieurs fois des services pour lesquels vous avez déjà payé (DEXIA, Fortis, Electrabel, CERA, Fonds de pensions "Belgacom", Bâtiments publics,...) et vous les remerciez, en les élevant au statut d'hommes d'états. Comme ce nouveau ministre de l'agriculture, mafieux connu de la région.

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