mardi 20 décembre 2011

Que faire?

Nous travaillons tous, Flamands comme Wallons, depuis des décennies à assurer une sécurité, une solidarité. Les Belges sont généreux. Ils laissent près de 50% de leurs salaire à la gestion de l'Etat et, sur les biens qu'ils consomment, consentent en plus à laisser 21% pour perpétuer cette qualité de vie. Et qu'ont-ils fait et que font-ils aujourd'hui? Nous dire que l'Europe, les agences de notation, des pressions que nous ne pouvons pas sanctionner de notre souveraineté, sont plus importantes que que nos sacrifices. Hypothéquant l'avenir, ils n'hésitent pas à trahir, la main sur le coeur, leurs promesses. Ils arrivent même à faire prendre des vessies pour des lanternes, la constitution d'un gouvernement devient le saint graal qui serait tant attendu. Et qui sont les premiers à abandonner l'égalité des citoyens sur l'autel d'une austérité dont ils sont coupables.

Impunis, ils osent se remettre à la tête après une vaste campagne de communication machiavélique. Discours populiste! Absolument. La majorité des citoyens ont besoin de réponse simples, claires. A force de complexifier ces règlement, ils les rendent illisibles, leurs permettant de cacher les véritables raisons de leurs forfaits. Tous nous avons donné, mais pas pour ceux qui ont réussi à remettre à la barre ceux qui sont responsables de la situation, qui ne peuvent admettre leurs fautes, perpétuant cette impunité tant de fois dénoncée, cette confiance depuis des décennies trahie. Mais alors que proposer car la critique est facile. Comment réussir à s'affranchir de ceux qui, comme on peut le constater, réussissent jusqu'à modifier la constitution pour maintenir la main mise sur ce que pourrait-être ce formidable outil que nous avons alimenté et à qui, il n'a pas été donné la juste et minimum efficacité.

Aucune créativité, enfin, si peu sauf pour garantir leurs prébendes. Même par un vote massif vers des alternatives qui tentent de casser ce cercle vicieux, ils arrivent encore et encore à retourner, par effet de manches, par mensonges et glissement subtils, la volonté de justice, d'équilibre de leur don, d'un peuple. Qui est populiste finalement. Comment briser ces noyautages qui malgré les messages forts, trouvent toujours, tel le sphinx, dans cette discrétion coupable, (on oublie vite!), le moyen de continuer à sévir? Afin d'éviter, face à cette impossibilité de remise en question, de continuer à subir le viol de notre souveraineté, nous pouvons, en rejoignant la France, geste fort et pourtant possible, retrouver cette force de ceux qui décident de leur avenir, donnent cette force permettant de pérenniser des synergies déjà fortes et une nationalité pleinement assumée. Ils ont joué le grand jeu pour détourner notre regard de cette possibilité d'un choix qui aurait une force extraordinaire, y compris dans le cadre Français.

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