mercredi 26 janvier 2011

Un peu de courage

Mr Demotte, ce matin à la radio, sous son language policé et donc "raisonnable", refuse les questions simples, entre autres, dans le cadre d'un référendum. "La vie est compliquée" et il faudrait donc que des questions essentielles soient également compliquées. Il est singulièrement étonnant d'avoir des réponses qui semblent "claires" mais quand il s'agit, par exemple, de parler de l'IPP sur le lieux du travail, cela devient vite une réponse évasive. En véritable sioux, son approche est assez précise lorsqu'il s'agit de parler de perrenniser le système, SON système. Ce qui est légitime et même logique. La mise en place d'un conseil des sages, demeure la pratique usuelle de récupération tendant à faire de SA chose, le débat citoyen sur le devenir de la fédération Wallonie Bruxelles. Gouverner, c'est prévoir, certes!

Le courage, surtout dans le contexte essentiel d'une réforme profonde de l'état (à moins qu'ils ne soient demandeurs de rien), serait d'ouvrir le débat au delà de ceux qui sont élus et qui négocient. Car il faut constater que l'absence d'alternative, entretenue par un système noyauté jusqu'à la moëlle, n'autorise plus, depuis longtemps, un réel  débat démocratique. En parlant de la réduction des ministres "pur jus" et des intercommunales, je suis effectivement impressionné. Ce qu'il oublie de dire, c'est que les cabinets  restent dissociés (la forme et non le fond) et le rassemblement des intercommunales où les mandataires politiques sortent par une porte et rentrent par la fenêtre, me laisse pantois. Je dois toutefois remarquer ces tentatives honorables et qu'il s'agit d'un processus peut-être lent et compliqué. Effectivement! Vu l'enracinement de la grangrène.

Malheureusement, le monde, lui ne s'arrête pas et c'est bien pour cette raison que je propose l'évaluation, sans tabou, de l'option du rattachement de la Wallonie à la France qui aurait déjà le mérite de fortement écrémer ce noyautage et comme deuxième mérite de rendre plus insensible l'économie de la Wallonie. Y-a-til encore lieu de tergiverser?  Par ailleurs, Bruxelles élargie devenant une véritable et pleine capitale Européenne, de facto, s'autonomise tout en optimisant son fonctionnement et celui de l'Europe. Enfin, la Flandre, risquant de suspecter encore pendant des décennies la prévarication des élus du Sud, ne sera plus titillée par les sirènes du nationnalisme primaire. Le réel courage politique c'est à dire, le réel service au Peuple serait d'oser tous les paradigmes.

Mais ils ont été élus (depuis tant de temps) et ils aboutissent à… A occulter l'expression citoyenne, à n'être demandeur de rien, à jouer un jeu où l'intérêt ultime du citoyen est sousmis à l'intérêt du système. Oui Shame ! Quelques idées, quelques propositions demeurent de vraies alternatives comme celles de revenir à une Belgique Unie et débarrassée de ses multiples niveaux. Il ne faut pas oublier que le processus à été construit depuis longtemps et que la toile des influences, même si d'apparence, était brisée, les chemins de la prévarication sont creusés et qu'il n'est plus temps de se laisser aller à l'illusion d'une sanctification de nos structures et adminsitrations. Il suffit de constater la suite de la marche blanche et de certains "élus" qui continuent à pratiquer en toute impunité leurs pratiques maffieuses. Je comprend le peuple Tunisien qui ne veut plus la moindre présence de l'obédience Ben Ali.

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