lundi 31 janvier 2011

Le rattachisme...

Je lis et entend souvent qu'un scénario de rattachement serait catastrophique, que cela changerais tout. Je n'ai pas encore vu le moindre embryon d'étude, d'analyse, de simulation argumentée, objectivée. Certes, parler de rattachement n'est ni concevable dans le contexte constitutionnel (quel parti pourrait légitimement nier le vote des citoyens dans le respect de la constitution) ni pour ces partis qui tirent leurs substantiels revenus et avantages de cette constitution. La seule pratique actuelle étant de faire semblant de jouer le jeu de la démocratie (dans laquelle d'ailleurs l'expression des citoyens est niée par absence de referendum, de transparence et d'éthique). Au fil des crises tant institutionnelles que socio-économiques, une énergie folle est perdue à essayer d'entretenir un système qui n'est plus au service des citoyens. Quand le système ne rempli plus ses fonctions, il faut le changer. Séparons-nous pour redevenir de bons amis.

Le principe d'associer le rattachement au nationnalisme n'a pas de sens puisqu'il ne s'agit pas d'un rapport conflictuel (supériorité, replis identitaire) mais bien au contraire d'une décision souveraine partant d'une volonté d'efficacité, de synergies. C'est nous qui avons l'initiative et toutes les cartes dans nos mains et la liberté de choisir un avenir sans d'éternelles conflits et crises qui d'ailleurs, ne sont ni favorables à la Flandre, ni à Bruxelles. Bruxelles dans son élargissement, n'est plus l'objet de marchandages par sa neutralité Européenne et devient le lieu de rencontres des peuples d'Europe. La Flandre comme aujourd'hui, devenue Belgïe peut s'associer avec la Hollande et/ou la France. En osant faire honnêtement la démarche, qu'est-ce que cela change pour nous? Et de conflits éternels, nous redeviendrons amis.

Dans le contexte constitutionnel, il est impossible d'envisager actuellement de discuter de rattachement. En parler, serait mettre en cause tout le fondement de notre démocratie. Cependant, unanimement, tous refusent le référendum, tous refusent la transparence et beaucoup profitent de cette démocratie pour asseoir leurs bénéfices. Le monde Politique commence à gesticuler. Le détournement de l'acte démocratique qui a amené "naturellement" l'exaspération au Nord, l'incurie au Sud et l'imbroglio au Centre n'a que pour seul effet que de nous appauvrir tous, à tous niveaux. La tendance naturelle des convergences de la Wallonie vers la France fait de plus en plus peur à ceux  qui ne sont demandeurs de rien, puisque cela constitue leur fond de commerce. L'élargissement stricto sensu de Bruxelles est non seulement un aiguillon électoral au Nord mais aussi une crainte de perte d'avantages pour ceux qui en tirent profits si cette région est gérée comme enfin une véritable région d'Europe. Il n'y a pas beaucoup d'autres solutions négociables, acceptables pour les citoyens même si le jeu politique s'y oppose de toutes ses communications et tromperies continuelles.

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