samedi 26 novembre 2011

Budget bouclé, politiciens comblés, citoyens niés.

Voilà, le budget est bouclé. Les milliards demandés semblent engrangés. Cela ne faisait aucun doute, grâce à une occultation totale de leurs travaux et à nouveau une démarche rendant impossible l'action légitime de la souveraine sanction des citoyens. Attendons un joli tableau mettant en vis-à-vis les nouvelles recettes et leurs modes de perceptions, les réductions des dépenses et leurs répartitions. Où sont les gestes forts, montrant que nos politiciens rétablissent un équilibre juste entre leurs avantages et les efforts consentit par la plupart des citoyens. Laissons ces prédateurs s'enfoncer dans ce que nous constatons depuis des décennies, cad un vol et un viol de nos droits et l'utilisation opportuniste de nos devoirs et préparons l'indispensable scission nécessaire pour nous affranchir de leurs reniements.

Le consensus d'une population via ses représentants n'est légitime qu'à partir du moment où la majorité participe à son élaboration. Or, nous constatons depuis des décennies, dont cette crise est un exemple concret, qu'il est d'abord bien facile de maquiller la réalité, de transformer de plus en plus les fondements de nos sociétés pour arriver à s'assurer de garder le pouvoir mais en plus qu'ils pratiquent la traitrise, le reniement, parjure sans vergogne et ouvertement avec un cynisme qui devrait nous motiver à vouloir reprendre un minimum de souveraineté. Mais, dans l'ignorance bien entretenue, d'un confort de plus en plus illusoire, nous oublions la douce et constante érosion de nos droits et nos devoirs élémentaires.

Comment pourrions attendre autre chose qu'une solution uniquement prédatrice et économique de ces partis capables de traitrises et de reniements et qui depuis des décennies, pourtant au pouvoir, vont arrivez  à ce soulagement bien préparé de la conclusion de ce budget et à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Les gestes forts sont pour ceux qui peuvent leur permettre de garder leurs prérogatives au détriment de la majorité des citoyens. Ces derniers, volés de leur souveraine sanction, par manque d'alternative et par maquillages, vols et viols de l'essence même de nos droits. Affranchissons-nous d'eux en préparant une réunion plutôt que d'entretenir un système qui nous soumet de plus en plus.

Comment voulez-vous qu'ils soient crédibles puisqu'ils ont participé à galvauder les fondements en élevant non seulement le reniement et le parjure comme valeur cardinale mais surtout en renforcant les différences entre les citoyens, véritable clou enfoncé dans ce qui déjà ne ressemblait plus à une démocratie. Et pourtant! Certains feraient la comparaison avec l'italie. Faut-il, parce que d'autres dénaturent la politique, accepter d'avancer vers un viol de l'idée démocrate et humaniste qui donne une certaine primauté à l'individu, aidée dans sa réalisation par la juste gestion de la chose publique? Non, la démocratie n'est pas négociabble.

Souvenez-vous lorsque vous déposerez votre vote qu'il était possible d'éviter cette soumission totale et que leur gloire présente se fait sur le dos de la majorité pour permettre la continuité d'un système qui ne veut que se perpétuer. C'est Utopique probablement d'oser imaginer l'apparition d'une alternative. Néanmoins, il faut continuer à proposer des solution inovantes, originales, créatives et surtout suffisament différentes que pour éviter cette récupération dont nous devons avouer notre impuissance à juguler.Déjà maintenant, Le choix de la facilité maintenant ne fait qu'hypothéquer de plus en plus le futur de ceux qui nous suivent.

Qu'un budget soit voté est une chose. Lorsqu'on découvre qu'il y a eu un dérapage de 100 millions et de rétorquer qu'il s'agit d'une écriture comptable, cela donne la mesure de la crédibilité du travail budgétaire. Quand, en 24h, des millions sont trouvés, cela montre que les budgets n'ont de valeur que pour endormir le citoyen. Quelle crédibilité à apporter à une gestion aussi peu réaliste? Ils étaient d'ailleurs prêt à régler ce budget sur des taux illusoires comme depuis des décennies, montrant que l'objectif n'est pas la rigueur mais bien la justification d'un vol collectif. Les ventes de fleurons, le maintient illusoire d'outils plutôt que des plans originaux et créatifs montrent que l'intention est de maintenir un contrôle  pour mieux garder leurs mains mises. Cela ne vous dérange pas d'être nié dans votre soif de justice et d'éthique? Moi, si!

Ce que vous payez par l'IPP (presque 50%), ajoutés à la TVA sur les biens (21%), le revenu cadastral sur votre bien, le prix que tous nous payons pour Fortis, Dexia, Arco, KB que cela soit par la garantie d'état ou les milliards investit. Que reste-t-il au bout du compte. Ils ajoutent encore et encore et depuis de décennies, gaspillent encore et encore. Il ya d'autres solutions remettant l'espoir du citoyen à plus de justice, justice sociale volée par ceux qui devaient la défendre, justice économique volée par ceux qui étaient censés la réaliser, justice humaine par ceux qui ont fait passer l'élémentaire prudence après leurs intérêts électoraux, justice humaine par tous qui renient, trahissent et mentent en maquillant, manipulant ceux qui les honorent par leur confiance. Honte!

Ils se trompent TOUS en mettant la soumission à l'économie avant les fondements de la démocratie. Ces fondements demandent d'informer, de montrer au minimum la force avec laquelle ils défendent ceux qui les honorent de leur confiance. Non seulement, ils ne le font pas, mais en plus ils nous trompent par leurs manipulations, leurs mensonges, leurs dramatisations honteuses. Alors, prétendre rencontrer les peurs des citoyens c'est dingue, c'est inique. Vous rendez-vous compte que cette ... ferait passer ce budget non seulement comme la meilleure chose à faire mais qu'il serait l'unique solution alors qu'ils ne font même plus l'effort d'un geste fort. Ils font les gestes à la place des autres, se substituant à leur rôle qu'ils oublient volontiers lorsqu'il touche à leurs prébendes. Ils n'hésitent pourtant pas à vous prendre le fruit de votre travail. La solidarité, oui! La naïveté, Non. suffit! Pour leur retirer leur nocivité et sauver le peu qui reste, regagnons la France.

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