dimanche 13 novembre 2011

Comment sortir de cette spirale infernale?

Depuis des dizaines d'années, lorsque nous avons rencontré des problèmes causés par ceux qui étaient à même et qui auraient dû trouver des solutions, nous n'avons pas eu la possibilité ni ,il faut le dire, le courage de les sanctionner. Le Belge est un citoyen qui fait volontiers confiance. De peur d'avoir à rencontrer la sanction souveraine des citoyens, nos politiciens se sont construit un bastion pour résister à une évolution dont ils ne veulent plus prendre la responsabilité sinon celle de perpétuer leurs acquis, les avantages. Nous pourrions penser qu'un retour en arrière puisse balayer l'incurie dont une des expressions significative est l'hérédité électorale. Qu'aurions-nous à mettre à la place sans être récupéré par ces prédateurs qui ont, au fil du temps, construit un tissu si dense qu'il est impossible de remettre la démocratie sur le métier. Comme la république a su se remettre en question, quels sont les chemins qui peuvent nous aider à reconstruire une confiance?

Au regards des différentes crises vécues depuis le début de la Belgique, il faut constater qu'à chaque fois, nos politiciens ont réussi à faire croire à une rédemption salutaire. Que constatons-nous aujourd'hui sinon qu'ils avancent cachés, évitant toujours cette sanction par des artifices qui au fil du temps, en deviennent grotesques? Après chaque rebondissement, à force de traitrises, de reniements, de parjures, de manipulations des chiffres, d'écritures comptables plus que douteuses, nous ne constatons pas une amélioration pour la majorité des concitoyens. Quelles sont alors les voies qui s'offrent à nous, citoyens malmenés, niés dans leur soif de justice, d'équité, d'éthique? Il ya probablement diverses voies mais celle que j'essaye d'au moins faire évaluer, c'est de rejoindre la France. Même si cette solution ne semble pas acceptable pour certains, il me semble qu'il ne faut pas en écarter la possibilité.

Loin d'être parfaite, et pour ne pas avoir trouvé d'autre solution plus favorable à tous, cette idée au fil du temps prend consistance au point de vouloir la partager sans faiblir et d'avoir une autre lecture des actions ou omissions de nos représentants. Lorsqu'une issue semble bonne, pourquoi ne pas essayer de la faire partager par le plus grand nombre. Le résultat de cette nouvelle gabegie qu'ils vont nous faire avaler comme indispensable et nécessaire, ne résoudra pas l'essentiel problème de notre civilisation et de nos sociétés. La chance de pouvoir changer les paradigmes de notre culture n'est pas dans ce système qui arrive à nier l'essence même de l'humanisme. L'institutionnel s'invitera rapidement car il est maintenant ancré dans la structure même des relations.

Nous avons l'opportunité de porter notre soif dans un contexte, difficile certes, mais toutefois rempli de possibles. Notre construction nous a amené cependant à construire sur des bases bien difficiles, gage d'une place importante au sein de la République. Aujourd'hui nous devrons toutefois boire le bouteille jusqu'à la lie et supporter le  triomphalisme des négociateurs. N'oublions par le sacrifice demandé de nous rappeler l'impunité dont ils se sont garantis.

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