mardi 29 novembre 2011

Pouvons-nous arrêter le train fou?

Le compromis à la Belge consiste à faire juste l'effort nécessaire pour ne pas permettre la sanction souveraine. Alors que les citoyens sont en droit après avoir fait leur devoir d'avoir une gestion optimale, ils profitent des pouvoirs qui leurs sont donnés pour essentiellement garantir leurs avantages. C'est la loi du plus fort. Sauf que... nous devrions être en démocratie. Tremblant, ils s'attèlent à satisfaire les grands pour espérer garder leur part du gâteau. Et pourtant, ils se trompent tous pour avoir négligé une gestion juste d'un état qui aurait du exister par définition pour assurer la gestion de la chose publique. A force de transformer juste ce qu'il faut pour ne pas risquer disparaître par simple incurie, impunité, ils manipulent en attirant les citoyens sur des débats qui ne devraient quasiment pas exister.

La gestion étant normalement et par définition soumise aux projets politiques. Il s'agit d'un outils et pas d'une finalité. La gestion devrait-être optimale. C'est pour cela non seulement qu'ils sont élus mais de plus qu'ils choisissent d'y faire carrière. Ils arrivent à inverser les valeurs. Quoi d'étonnant lorsqu'ils élèvent la traitrise et le reniement à titre de valeur cardinale de notre société. Il faut continuer à faire un travail pédagogique afin de donner des voies qui peuvent nous affranchir de ces prédateurs. Celle de la France, réfléchissez y, en est une. La tactique est rodée. Saucissonnage des accords permettant d'engranger des accords. Cependant, relisez les accords précédent en les mettant en perspective avec le budget. Ce n'est pas seulement un bain de sang social qui se préfigure.

"Elio Di Rupo a appelé l'ensemble des Belges à participer à l'effort". Les efforts, nous les fournissons depuis des décennies par une gestion au plus juste et une optimisation de nos budgets alors qu'ils se pavanent dans un euphorie remplie de cynisme, fiers d'avoir encore une fois réussit à maintenir leurs portefeuilles. Notre mandat, nous l'avons choisi en devenant parents et notre rôle est d'apporter à nos enfants l'environnement nécessaire pour qu'ils soient libres et responsables. Leusr mandats qu'ils ont choisi de proposer et qu'il ont reçu de notre devoir, apporte-t-il cette liberté? Plutôt que de rendre responsable, ils nous soumettent à l'économie, confondant l'espoir de justice avec la soif des prédateurs. Véritable négation de nos efforts. Oui, ils ont sauvé leur chose!

Qui sont ceux qui achètent les OLO? Les banques étrangères nous rendant dépendant d'intérêts à verser et en s'assurant de plus en plus la main mise par des économies qui n'ont pas la possibilité de s'acheter directement nos têtes mais qui ici, se paient graduellement le contrôle de notre avenir. Mais de cela, personne ne parle. L'important pour nos politiciens est de maintenir juste assez l'impression d'un travail au profit des citoyen que pour rester en place. La perspective à long terme ne les intéressent pas.

Un travail journalistique digne de ce nom devrait mettre en perspective les différents accords avec : 1) La note de BDW 2 )La note de Van Delanote 3) Les dispositions déjà mises en place et avortées ou rendues inopérantes par le passé. Pourquoi nos journalistes ne peuvent-ils pas proposer leurs grille. Exercice qu'ils ne peuvent ou ne veulent faire de peur de montrer la motivation de nos élus et leurs manques de visions politiques.
Il faudrait surtout mettre en perspectives l'impact des réformes institutionnelles et des transferts de compétences sur ce budget afin de montrer l'impact sur les budgets régionaux si rapidement conclus. Pensez-vous sérieusement que la conclusion de ces accords donne crédibilité à l"objectif réel de leurs travaux. A force de ne voire que le guidon, il n'y a guerre plus d'option que de rejoindre la France afin d'éviter cette récupération constatée dans ces accords et aussi d'éviter l'institutionnel qui s'invitera d'ici peu.

Tous vilipendent la NVA (parfois avec raison). Mais essayez d'imaginer l'envergure des accords s'il n'y avait pas eu la pression (toujours présente) de la NVA. Croyez-vous sincèrement que le déficit démocratique de ce pays aurait reçu la moindre réponse. Et de plus, croyez-vous que ce déficit est rencontré avec le travail qu'ils effectuent? Déjà qu'ils confondent économique et vision politique et démocratique, ils auraient accouchés non pas d'un rat mais d'une souris. Relisez les accords et mesurez l'intention qui consiste à faire juste l'effort nécessaire pour ne pas permettre la sanction souveraine. Alors que les citoyens sont en droit après avoir fait leur devoir d'avoir une gestion optimale, ils profitent des pouvoirs qui leurs sont donnés pour essentiellement garantir leurs avantages. C'est la loi du plus fort. Sauf que... nous devrions être en démocratie. Tremblant, ils s'attèlent à satisfaire les grands pour espérer garder leur part du gâteau.

Alors qu'il n'y a pas d'information sur ces accords, les commentaires de félicitations, de congratulations ne prouvent-ils pas la cécité, le manque de vision et de remise en question? Pourquoi commenter sur une information vide laissant croire que quoiqu'il soit décidé, l'accord est bon. N'est-ce pas une indication? Pourquoi participer à ces forums si l'unique objectif est la con-sensualité. Est-ce logique de faire l'effort d'écrire si cela ne sert à rien? N'est-ce pas l'exemple même d'une volonté d'imposer ou de manipuler? Pour terminer, des accords qui se font sous le couvert de la discrétion, comme depuis le début de ces négociations, ne montrent-ils pas une volonté bien peu démocratique d'une gestion pourtant déjà catastrophique depuis des décennies. L'illusion continue et pourtant il ne faut pas faiblir dans l'effort d'une lecture différente sous peine de rester recommencer à force de traitrises et de reniements.

Faudrait-il, parce qu’il y a des abus, ne pas avoir de réaction parce qu’il s'agit d'immigrés? Les espaces de non droit à Bruxelles, créés par des personnes venant des pays de l'Est qui en toute impunité, terrorisent les habitants vous semblent respecter l’État de Droit. Lorsque vous avez un retard dans l'introduction de votre TVA, vous n'avez d'autre option que de payer l'amende. Pourquoi n'y at-il pas poursuite lorsqu'un responsable, sur un plateau de TV, se vante de faire des mariages sans passage devant la commune ou polygames. Négation de l'état de droit sans suite. Mais comment voulez donner des leçons lorsque ceux qui sont censés nous représenter pratiquent la traitrise, le reniement et sont les premiers à frauder. Le futur premier n'a pas eu de geste fort pour montrer ses qualités. Tout est à l'avenant, y compris la manipulation.

"renforcer les mesures contre le surendettement" (dixit accords gouvernementaux). Pantalonnade qui frise l'indécence. L’État endetté par la faute de qui? Des pressions extérieures? Ils arriveraient presque à dire de la faute de la NVA. Ne prenons que Dexia dont ceux qui ne sont pas client doivent payer l'incurie de ceux qui se retrouveront bientôt à la tête de ce pays. La solidarité, oui mais remettre ceux qui sont la cause des problèmes aux commandes, c'est quoi? Être responsable... Incapables de faire leurs mea culpa (ils diront que cela ne sert à rien, qu'il faut avancer tout en restant dans l'impunité), ils nous imposent les recommencements. Quelle crédibilité leur donner? S'ils ne poussent pas des centaines de milliers de personnes dans la précarité, c'est bien pour avoir confondu l'économie et la démocratie, la compromission et le compromis, le consensus et la trahison. Où est la logique de pousser les citoyens dans le surendettement tout en annonçant le combattre. Électoralisme?

D'un côté, une population qui déjà rencontre beaucoup de difficultés à nouer les deux bouts et qui suite aux accords plébiscités devra ajouter à la dette, de nombreuses fois payées par ses impôts mal utilisés, des dettes pour simplement vivre. D'un autre côté, une particratie héréditaire (on peut le comprendre d'ailleurs) déconnectée de la réalité, prévaricatrice qui annonce s'occuper du surendettement qu'elle a elle même créé par des impôts dont elle profite en premier lieu.  Machiavel n'aurait pas fait mieux. La chute du gouvernement, essentiellement créée par l'incurie de ceux, faut-il le rappeler qui sont à la cause de l'état de notre pays et cela depuis des décennies, a pour conséquence d'y remettre les mêmes. Masochisme! Non, brillante manipulation et récupération. A qui profite le crime? Voudriez-vous qu'ils soient sanctionnés? Regardez l'histoire des 50 années passée pour vous rendre compte de l'impossibilité. Un changement de régime est nécessaire.

La preuve flagrante de la difficulté d'un changement de régime, c'est le travail de récupération qu'il faut reconnaître est de haut vol :-). A force d'essayer différents scénarios, celui qui tend à éviter une instabilité nocive pour les citoyens et permet également de s'affranchir de ce système qui va jusqu'à modifier les lois fondamentales afin de juste faire l'effort nécessaire pour maintenir sa main mise, c'est de rejoindre la France. Ils n'ont pas hésité à protéger leurs intérêts dans l'affaire DEXIA et les convergences peuvent permettre des effets d'échelles et une masse critique plus grande afin de résister aux pressions. Faire un choix pareil, c'est aussi avoir une force qui peut nous permettre une opposition constructive contre les extrêmes et renouer avec la sanction électorale. Peut-être une première étape vers un autre paradigme qui sera indispensable face aux défis de la mondialisation.

Alain Mathot inculpé (laissons lui la présomption d'innocence, comme pour d'autres comme Anne Marie, Jean-Claude, etc...). Comment EDR peut-il réclamer la direction d'un pays alors qu'il n'arrive pas à montrer de geste fort, de pas de côté (souvenez-vous de sa COM, d'autant plus quand vous regardez les accords). Tous, partis confondus, ont suivi et se dépêchent pour conclure car le boulet est passé très près. Celui de leur disparition. Mais il n'est pas trop tard! Remarquez la vitesse lorsqu'il s'agit de traiter des problèmes des gens alors qu'ils pinaillent sur le bien être des... riches. Et cela se dit socialiste? Combien sont-ils encore, dans les intercommunales, au sein des provinces, dans les parastataux qui profitent de leur noyautages? Vouloir montrer l'effort, c'est d'abord faire en premier l'effort plutôt que de faire faire l'effort par les petits et même les grands d'ailleurs.

Cependant, lorsqu'il s'agit par ex. de la loi spéciale de financement qui a un effet domino sur les budgets, biens vites bouclés, je m'interroge sur le bien fondé des mesures prises et surtout sur les implications réelles au niveau des entités fédérées. Par contre, je ne suis pas d'accord sur le postulat d'une discrétion qui empêche une réelle sanction souveraine responsable. En quoi,  la transparence serait-elle néfaste puisque de toute façon, le train fou ne peut être arrêté puisqu'il suit la logique de la représentativité (dont le mode est d'ailleurs critiquable). La relecture du passé mise en perspective avec le résultat actuel ne montre-t-elle pas que la technique de négociation est pathogène et ne sert finalement qu'à maintenir le poid d'une particratie prévaricatrice.

Merci côté santé pas de problème actuellement. Mais plus tard, au vu de l'évolution, c'est pas certain. Le résultat du noyautage des décennies passées rend notre système de plus en plus inégalitaire. Et il serait assez malhonnête (comme ils essayent d'ailleurs de nous faire croire le contraire) de dire que l'évolution de la situation en Belgique est le résultat d'une gestion optimale, d'un soucis de l'être, d'une vision politique de cohérence citoyenne et d'égalité populaire. Pour pratiquer des PME Françaises, même des TPE, la couverture est actuellement moins favorable, je vous l'accorde. Ce n'est pas pour cela qu'il faut s'abandonner au satisfecit d'une situation qui est en train d'évoluer. Prenez par exemple la séparation du culte et de l'état. Prenez en d'autres mais l'essentiel est ailleurs. Associez la vicacité de la vie politique à l'esprit de consensus Belge pour en faire un plus. En tout cas, à la lecture du passé, il vaut mieux pouvoir infléchir qu'être nié.

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