mardi 22 novembre 2011

Crise de régime

Mais où sont les gestes forts? Juste le nécessaire, ce qu'ils appellent l'équilibre, pour continuer à pouvoir garantir leur main mise sur toutes les fonctions de l'Etat. Cette situation actuelle est une dramaturgie bien préparée pour justifier ce qui va être consenti aux pressions extérieures qui nient la souveraineté des citoyens de ce pays. L'échec de leurs soumissions, n'est-elle pas la preuve d'une impossible remise en question. Comment s'en étonner de ceux qui nient leurs responsabilités. Plutôt que de faire des efforts au plus juste, surtout ne mettant pas en péril leurs prébendes, nous attendons de véritables gestes forts (lisez la note de BDW). Mais plus fondamentalement, au fil des décennies, ils ont rendu impossible tout changement que nous devrons faire par nous même. Allons vers la France, par choix plutôt que de subir encore et encore leurs manipulations. Ils ne pourrons rien y faire et nous, apporter notre opposition au FN, vu qu'ici, nous sommes ignorés.

Ils s'accrochent tous et beaucoup pensent qu'en espérant reconduire ceux qui ne représentent plus qu'eux mêmes, ils vont résoudre notre déficit démocratique et économique. Et pourtant, le mieux sera une crise de régime sous peine d'inévitablement recommencer les problèmes communautaires et socio-économiques liés à leurs incapacités d'accepter leurs responsabilités, d'entretenir leurs impunités. Eyskens propose ce qui se fait en France. La masse critique de la France est bien plus grande. Pourquoi ne pas la rejoindre, raccourci intéressant car le risque d'une récupération, même dans le cas d'un changement de régime n'est pas négligeable vu qu'ils ont totalement noyauté le pays. L'irresponsabilité serait de ne pas essayer de s'affranchir de leurs droits de cuissage. Pour éviter le retour des tentations impérialistes, la France nous permet de rester amis.

Habile tactique que de jeter l'éponge, instrumentalisant le Roi, diabolisant les autres. Bien facile de rejeter la faute sur les autres lorsque leurs débats sont rendus invisibles. Il faut avoir une lecture un peu critique de cette dramatisation démagogique. Le face à face de deux conceptions de l'évolution de notre pays. Engoncés dans un modèle qui rencontre ses limites, ils sont incapables de créativité, tentant encore une fois de maintenir un système qui les justifient. Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une véritable et profonde mutation où la croissance n'est pas celle à laquelle on veut soumettre les citoyens. L'occident n'a pas conscience des forces qui animent le monde. Devons-nous subir cette fuite en avant à laquelle tous nos politiciens se plient par vénalité ou par habitude? Choisissons une autre voie, opposée aux nationalismes. Notre force est le choix délibéré d'aller vers la France puisqu'ici il n'est plus possible de le réaliser, tellement empêtrés.

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