samedi 19 février 2011

4 régions et 1 couffin.

Il s'agit d'une même stratégie appliquée depuis plus de 50 ans. 


Par exemple, en cas de négociation, la région germanophone, important accès à l'Allemagne, rendrait cette négociation ou même scission un peu plus difficile ou moins équilibrée. D'autant qu'elle serait idéalement située entre la Flandre et l'Allemagne et qu'elle rendrait l'accès à la Hollande aussi plus difficile. Cela n'a certainement pas manqué d'attirer l'attention des stratèges Flamands. La sonnette d'alarme de la région germanophone a fait réfléchir au Nord. Les intérêts assez bien liés entre les germanophones et Wallons seraient ainsi ébréchés en vue, par exemple, de négociations sur BHV. Il serait naïf de croire, comme cela a été mené depuis 50 ans, que nos éminences du Nord n'ont pas une vision de plusieurs coups en avance. Il faut pouvoir juger à charge et à décharge et de toute façon proposer des solutions. 


Par exemple, vu que le centre opérationnel et les dividendes des 268 millions de BNP-Fortis sont essentiellement profitables à la France comme d'ailleurs pour Tractebel, Electrabel, SPE, et j'en passe, n'hésitons pas à rejoindre la France pour au moins profiter de ces fleurons bradés et de cette rente nucléaire, entre autres. Pour les fonctions régaliennes et industrielles du pays (la plupart des ministères, la SNCB, Belgacom, armée, etc...) sont déjà mises essentiellement au service de la Flandre, il n'y a plus guère d'hésitations. En revenant sur les 268 millions d'euros venant de l'ex-Fortis. Si cette banque dont seuls les actifs saints ont été livrés à la BNP peut rapporter autant en dividendes, dont une partie reste en impôts (en France) et une autre en frais de gestions (en partie aussi en France), il eut été plus judicieux d'en garder la maîtrise, l'ISOC, et autres frais opérationnels. Le revenu aurait été différent et certainement plus avantageux pour les Belges (mais peut-être pas pour les dirigeants...). D'autant qu'une part importante des actifs nocifs, issus des subprimes furent gardés et pèsent à contrario sur le budget. Là, nul ne donne les coûts qui devraient venir en malus de ces dividendes. Il suffit déjà de prendre le coût de l'intérêt sur les quelques milliards prêtés par l'état et venant un sus de la dette. Il y avait peut-être d'autres solutions mais il fallait, dans la masse financière, garder disponible des liquidités pour pouvoir sauver la KBC. 


Il ne s'agit pas uniquement d'une tactique Flamande mais aussi et surtout d'une incurie Wallone où tous sont parties prenantes. Le pire étant ceux qui s'affichent de prétendus protecteurs des démunis. Ils volent deux fois leurs électeurs. Une première en les trompant sur leurs bien être mais le pire une deuxième fois sur l'idée.


Avant de devenir ennemis, séparons-nous.

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