lundi 7 février 2011

Déclarations synchronisées

Le seul qui n'est pas "demandeur de rien". Le seul qui propose. Même si je ne connais pas réellement ses relations à la population (enfin, le vote en donne quelques indications), même si je pense qu'il est erroné de croire à la viabilité d'une fédération Wallonie-Bruxelles, et surtout risque de conflits terribles, je pense que pour commencer une négociation, il faut mettre, clairement, avec force de persuasions, des demandes sur la table. Critiquer parce qu'il ne pratique pas la langue de bois est un comble alors que des citoyens réclament la transparence, le respect de leurs votes. Dans la logique des choses, des citoyens élisent des représentants. Ceux-ci négocient avec le programme, les promesses qu'ils ont présenté à ces même électeurs. N'est-il pas décent et élémentaire que ces citoyens puissent suivre sans occultation, les débats pour pourvoir juger de la détermination de leurs représentants à défendre leurs promesses.

Sans cela, il n'est pas possible d'avoir de vote sanction, de mesurer l'adéquation entre le vote et les résolutions prises. Dans le cas contraire, il s'agit ni plus, ni moins, d'un viol même de la démocratie. Or, que voyons-nous depuis longtemps. L'impossibilité de décoder le travail de nos politiciens, de pouvoir sanctionner les dérives. Je dénonce un déni de démocratie. Notre système démocratique n'est pas parfait. Il pourrait-être amélioré pour forcer les alternances. Le royaume à même cette vertu de garantir une certaine vue à long terme. Ici, tout est galvaudé. C'est pour cette raison qu'un rattachement à la France devrait permettre de rejoindre un peu le paysage de la démocratie et permettre de choisir une certaine stabilité.

Bruxelles, de par sa fonction, serait le fleuron de l'Europe des régions et la Flandre, soucieuse de ses habitants et afin d'éviter les affres d'une réinsertion dans l'Europe garderait le statut Belgique. Une négociation c'est aussi permettre à l'autre de s'épanouir, de se réaliser. Plutôt que de laisser l'initiative aux prévaricateurs de tout poils, soyons déterminés à proposer. Ne laissons pas la médiocrité d'une solution qui reviendra dans 1, 2, 5 ou 10 ans nous pourrir la vie et ne laissons pas des groupes choisir à notre place.  Ces déclarations synchronisées avec la mission de Mr Reunders ne sont pas anodines. Soit qu'il s'agit d'une méthode concertée au sein du MR, soit il y a ici l'expression d'un bipolarité, signe de divergences de vues.  Je penche plutôt vers la première proposition permettant d'apporter au débat, enfin une contrepartie aux revendications. Changement de méthode ? Séparons-nous et nous redeviendrons amis.

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