jeudi 3 février 2011

La Belgique et l'Europe

Comment envisager l'évolution de la Belgique au sein de l'Europe? Les difficultés de l'Europe, ne trouvent-elle pas leurs origines dans cette montée des nationalismes, dans ces anachronismes liés à une conception basée sur un découpage souvent artificiel que l'on voudrait nous faire croire comme immuable? Construire l'Europe, c'est  oser la redessiner et trouver de nouveaux équilibres. Tous ces efforts d'ouvertures (espace shengen), d'harmonisations de l'Europe sont et seront-ils vidés de leurs sens? Il est important d'avoir une vue à plus long terme, où l'appartenance est celle qui est choisie et non pas imposée uniquement par l'histoire, la langue ou les intérêts économiques. Osons proposer d'autres solutions que celles qui nous enferment dans une vision manichéenne. Nous le valons bien :-) Et osons évaluer les séparations pour redevenir de bons amis.Nous avons des choix. Seuls certains sont évoqués. D'autres sont éludés par intérêts. L'incurie est tellement incrustée qu'il faudrait des dizaines d'années pour nettoyer le pays.

La seule négociation étant de donner à Bruxelles une sphère suffisante élargie en prenant des territoires à la Wallonie (droit du sol) et des communes francophones (droit des habitants) afin de permettre de faire de la Capitale de l'Europe une réelle capitale et entité Européenne et assurant tant à la Flandre qu'à la Wallonie une propsérité qui ne peut qu'être bénéfique aux deux régions. Personne ne perd, et tous gagnent. Tous gagnent aussi en simplicité, sans subordination des uns sur les autres, sans prise de pouvoir. Les structures de l'état Belge, déjà fort Flamandisé, reprises par la Flandre donc sans création de pays et la Wallonie obligée de se débarasser de ses prévaricateurs en s'attachant à la France (pas de création de pays) ou dans ses forces vives (avec une masse critique insuffisante face aux défits et pressions). Séparons-nous pour redevenir amis.

Les centres de décisions sont de plus en plus en France (par ex :Electrabel, SPE, Fortis,...). La Flandre a déjà SNCB, Belgacom, Armée, Ministères...). Les connexions routières, trains, etc... sont particulièrement intégrées. Les synergies sont de plus en plus importantes. Le courage c'est d'oser constater sans état d'âme et l'autre courage c'est d'oser faire un choix, délibéré, analysé. S'arrêter à l'heure de l'Europe à de fausses considérations me semble indécent. Au lieu de ressasser l'histoire qui montre ces successions de crises qui ne vont pas s'arrêter et continuer à compliquer la vie sociale, adminsitrative et économique, il est peut-être temps d'avancer. La France n'est pas le paradis. Une des causes reste l'incurie des politiciens ayant instauré un système où le citoyen est écarté de la gestion publique. Le rattachement peut forcer un nettoyage qui prendrait des dizaines d'années.

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