vendredi 11 février 2011

Quelques précisions... sur l'actualité

L'histoire de la grenouille qui meurt parce qu'elle est cuite doucement. Il est assez intéressant de constater que les parties en présence ne s'interroge sur la constitutionnalité de l'exécution d'un AIP. ALors que pour le référendum, l'argument d'inconstitutionnalité est directement mis en avant. Pour la constitution du budget 2011, c'est pareil avec déjà une hausse de température. La technique c'est de poser le problème pour le referendum (refusé), ensuite le budget (acceptée avec l'aide de constitutionnalistes fort orienté qui valident avec leurs titres). Ensuite l'AIP est présenté et comme le budget a été validé, l'AIP passe sans aucune question. Ensuite… tous les scénarios sont possibles. Suite à la pression sur la Belgique, le non-gouvernement prend la décision de relever certaines taxes, etc.. Notre démocratie glisse de plus en plus au gré d'intérêts financiers et des partis, c'est prévaricateurs systémisés.

Il me semble, dans une démocratie qu'il est important que le dernier mot soit donné au Politique. Il me semble aussi qu'il est important que les organes administratifs puissent donner en toute transparence, leurs avis et recommandations. Nous les payons, finalement. Est-ce fait ? Il me semble aussi, que les décisions des hommes politiques doivent-être montrées, argumentées devant les citoyens, gages du respect des citoyens. Est-ce fait ? Enfin, et la se situe le problème majeur, les décisions ainsi rendues publiques devraient amener à la sanction électorale. Or cette sanction n'est plus possible vu l'opacité maintenue des décisions, la complexité de plus en plus importantes des dossiers, maintenue par calcul. L'institutionnel tend à devenir ingérable de par sa complexité alors que les choses simples s'énoncent clairement...

Comment peut-on imaginer que la Belgique puisse fonctionner correctement alors que depuis des dizaines d'années, le fonctionnement institutionnel se complexifie au point de devenir incompréhensible aux citoyens et souvent à ceux qui sont censés gérer. N'oublions pas qu'un chose essentielle, c'est que le citoyen puisse comprendre un minimum. C'est pourtant élémentaire ! S'il ne peut plus appréhender, son impression d'injustice se développe, ses frustration sont laissées libres de se développer. Ici, des transferts, des scissions, des politiques différenciées, etc... Il n'est pas possible que cette situation continue car elle s'oppose radicalement à une caractéristique de l'être humain, d'autant  plus, si le système politique n'est plus au service des citoyens (la simple preuve étant la situation aujourd'hui). Ma proposition de s'associer à la France vise, entre autres, à simplifier, édulcorer, diminuer les prébendes.

Il s'agit d'avoir une vision à nettement à plus long terme et plus radicale. Nous n'avons plus le luxe de trouver des solutions qui vont appaiser seulement quelques temps et finalement revenir pourrir et bloquer le fonctionnement de tout un pays. Cependant, ne nous arrêtons pas en chemin. Les négociations menées depuis de dizaines d'années ne feront qu'accentuer les frustrations. Il faut à Bruxelles un élargissement plus radical et surtout une indépendance non seulement linguistico-ethnique réelle mais aussi socio-économique. En effet, garder des parties essentielles hors du champs de son autosuffisance est la porte ouverte, d'ici quelques années à un retour aux conflits. La masse critique suffisante doit permettre à cette région de garder, au moins, une chance de fonctionner.

Dans toute négociation, il est nécessaire d'apporter des éléments qui vont permettre à l'autre communauté d'être respectée, il n'y a pas d'autre solution que de rendre Bruxelles indépendante et la voie la plus efficace est de créer une région Européenne. Nous n'avons plus le luxe de continuer à nous quereller. Dans le contexte constitutionnel actuel, il n'est plus envisageable de faire un changement garantissant aux communautés de maintenir un peu de bien être. La seule solution étant de s'associer à la France. L'autre étant de revenir à une Belgique Unie. Cependant, est-il possible, assez rapidement (20 ans), en restant dans un contexte constitutionnel (détourné par les partis et lobbies financiers), de faire changer même un peu les pratiques et noyautages? Impossible! D'où, il faut pragmatiquement se tourner vers la France.

Quelles sont les mesures à prendre contre les nationalismes sinon de mettre les citoyens face à leurs responsabilités. C'est le moyen le plus efficace qui balaie le terreau même des bruns de toutes espèces. Pour ce faire, il faut briser un cercle vicieux et d'éviter la tentation toujours grande de revenir vers le mirage brun. L'Europe, par sa dimension, par le poids qu'elle représente, constitue une force qui peut nous permettre d'oser séparer pour responsabiliser. Autant le peuple Flamand que le peuple Wallons se retrouveront devant le miroir qu'ils se sont construit. Au Sud, l'incurie et le noyautage seront amoindri et dans un contexte expurgé des crises incessantes, la Wallonie sera obligée de se retrouver face à ses profiteurs et inversement et devant l'obligation choisie d'avancer.

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