lundi 7 février 2011

Gouvernement en affaires courantes

En partant du principe (puisque seul le scénario Plan A a été objectivé) que la seule solution est celle proposée par Van de Lanotte, le contenu étant fourni, il faut encore lui apporter les éléments objectivés par la BNP et le bureau du plan et les commentaires des experts pour avoir un peu de perspective. Alors, à ce moment, un effort pédagogique sera indispensable pour mettre sur la table les véritables enjeux. Il eu été plus simple au lieu de perdre 7 mois sans avoir informé les citoyens, d'utiliser cette période pour faire connaître la note et les implications qui en résultent. De plus, ces 7 mois aboutissent à rendre un gouvernement en affaires courantes (vous savez, un gouvernenement qui a démissionné) identique à un gouvernement de plein exercice. Séparons-nous pour simplifier, décanter et redevenir amis.

C'est bien une situation à la Belge qui cependant n'est absolument pas anodine. Quel rôle et sens donner à un gouvernement qui, quelque soit son état, gouverne toujours sans décision politique. Il s'agit ni plus, ni moins d'un déni démocratique. Alors dans la même veine, pourquoi prendre en compte le vote des citoyens? Où sont les normes, les règles. Alors pourquoi avoir autant de réticences sur l'organisation d'un référendum soit disant non constitutionnel? Pour cetaines choses, cela ne dérange pas la classe politique mais pour d'autres, qui peuvent les mettre en danger, là, il faut prendre toutes les précautions. Il y a quelques semaine, il était d'ailleurs interdit de parler de référendum. Et aujourd'hui ! De plans 'B' il est toujours strictement inconstitutionnel d'en parler. Non pas parceque la règle l'interdit mais surtout parceque cela met en péril un système de noyautage qui est bien au dessus des lois.

Ils n'attendent même plus d'avoir l'aval d'un gouvernement choisi et légitime pour prendre des décisions. La nuance, pourtant importante, entre un gouvernement en affaires courantes et de plein exercice a disparu. Pourquoi avez-vous alors été voter le 13 juin ? La situation est grave alors ce n'est pas grave de jouer avec la démocratie. D'un côté, tous les partis se soucient (relisez lors de la manifestation) de l'expression du peuple et de l'autre sa négation (relisez les actions que va prendre le gouvernement). Le conseil des 10 sages qui ont planché sur l'AIP veulent que le gouvernement entérinne cet accord. Bientôt, les communes seront saignées pour renflouer le gouvernement. Et finalement, quoi…  Et pourquoi pas se séparer pour simplifier, édulcorer, décanter et redevenir amis. La Wallonie avec la France, Bruxelles Européenne et la Flandre garde les fonctions régaliennes et autres déjà sous sa coupe. Au moins, cela sera clair, non ?

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