dimanche 23 octobre 2011

DEXIA Holding et Négociations

La confusion entre la politique et l'économie commence à porter malheureusement ses effets. La population est maintenue dans l'ignorance ou dans une illisibilité entretenue, permettant toutes les forfaitures y compris celle de galvauder les fondements de la démocratie. Tous diront qu'il ne faut pas revenir sur le passé car cela ne fait pas avancer la société. Certes, il est tellement encombré d'affaires, d'impunités, de manques d'éthiquse, de programmes politiques non respectés si pas retournés et de traitrises que cela peut se comprendre. Ils tentent par tous les moyens de faire oublier leurs frasques et ils semblent y arriver. Même les faits récents sont occultés ou transformés pour, disent-ils, notre bien à tous. Nier avec autant de cynisme n'aboutit qu'à répéter les erreurs du passé. Lorsqu'ils prônent la rigueur budgétaire, elle s'applique aux autres. Lorsqu'ils imposent l'austérité, elle touche ceux qui ne peuvent se défendre, victimes faciles. Mais regardez ces prédateurs!

Le vote sanction des Flamands qui n'ont plus trouvé que la NVA pour essayer de s'affranchir d'un système politique qui ne tolère pas d'alternative, de référendum, de démocratie directe, n'est même pas entenud, encore moins écouté. Non, ils préfèrent faire comme si de rien n'était et continuer à garantir leurs prébendes. Qui sont ceux qui ont permis ce qui arrive si ce n'est ceux qui sont aux négociations. Voulons-nous continuer ainsi. Or, même avec des signaux aussi forts, ils ne peuvent   se remettre en question même jusqu'à envisager leusr disparitions. Preuve d'un mimétisme des plus pathogène. Que pouvons nous faire sinon subir. Se révolter? Une voie, face à l'urgence est de partir vers la France. Toute autre proposition étant, comme le montre la cécité de ces prévaricateurs face aux messages des citoyens, vouée à être transformée et finalement récupérée dans l'intérêt de pérèniser leurs intérêts.

Rappelez-vous les études commandées (avec l'imprimature universitaire) juste après les élections. La BNB et le BP étaient à la manoeuvre. Certes, ils sont politisés et noyautés par ces partis qui sont à la cause de la situation actuelle. C'est patent et pourtant ils s'en défendent, rejetant la faute sur la situation difficile, les pressions extérieures. Mais alors pourquoi sont-ils là, alors si ce n'est pour défendre la souveraineté d'un peuple qui les a élu pour faire ce travail. Même si, à l'époque, les scénarios commandités étaient là aussi pour éviter que d'autres scénarios fussent évoqués, ils ont l'habitude et sont aussi à la source des informations sur l'état du pays. Alors pourquoi demander à des bureau d'études de partis, encore plus politisés, non contrôlés sont ils les références si ce n'est qu'ils sont soumis aux partis. Et puis, n'est-ce pas la preuve d'une soumission bien coupable des politiciens à la toute puissance de l'économie.

[4] fustigator dit le 22/10/2011, 23:31 concernant la liquidation de Dexia Holding
La seule différence entre la liquidation et la faillite est que dans le cas de la faillite les administrateurs risquent d'être poursuivis si l'on découvre des fates graves de gestion . Et il y en a. La thèse de Demotte est un leurre à l'usage des imbéciles: Un curateur mettrait tout aussi bien en liquidation. Mais il y a pire: on a fait appel au fonds Bruxellois du logement et Ethias. Comment les CA de ces deux institutions peuvent-ils approuver ces décisions, alors qu'ils sont eux-mêmes exsangues ? Cette opération est une scandaleuse opération de maquillage de l'incompétence et des fautes des décideurs politiques. Aujourd'hui, Dexia nous a déjà coûté 8 milliards (3 milliards en 2008, 4 milliards il y a dix jours, 1 milliard aujourd'hui. La suite avec Arco, dans quelques mois ! Et on ne sait toujours pas de quels actifs Dexia BAnque Belgique a hérité.


Deux question élémentaires :
1) L'argent a disparu. Où est-il maintenant?
2) Cet argent ayant disparu, qui va payer ce qu'ils appellent avec un cynisme froid, un atterissage en douceur?

Ce qui encore remarquable c'est la dialectique utilisée. Alors que les 13% étaient  proposés comme "bonne affaire" (dans un contexte dépressionnaire, c'est un comble), autant le fédéral que les entités fédérées sont coupables de défaut de prévoyance. Or gouverner c'est prévoir. Les responsabilités sont évidemment partagées. Nier celles-ci montre qu'ils ne peuvent non seulement accepter leurs erreurs mais de plus qu'ils persistent. Or ce sont ceux qui participent aux négociations. Sont-elles alors menées pour le bien être des citoyens? Je n'en doute plus.

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