jeudi 27 octobre 2011

Schyzophrénie Belgo-Belge

La pugnacité qu'apportent nos élus à garantir la pérennité des activités et des fleurons Belges montrent-elle l'évidente volonté de maintenir la souveraineté des citoyens Belges sur leur destin? Il semble que certains veulent continuer à se cantonner à n'être que des faire valoirs d'une particratie prédatrice. A choisir entre participer à un projet national au lieu de l'illusion de faire partie d'un projet Belge où ma voie n'a plus aucune importance au Nord, je préfère au moins celle qui me donne une chance d'agir sur mon futur. Rejoindre la France c'est au moins avoir un peu à dire en France que rien ici. Déjà que la plupart des fonctions régaliennes sont phagocytées par la Flandre, le reste est contrôlé par la France quand ce n'est pas par des prédateurs bien cyniques et indifférents à nos besoins sociaux.

DR se doit de réagir. Trop tard, cependant. Revisitez les communications des années passées avec la construction démagogique, pourtant dénoncée sur ces pages, d'un poids politique à l'aulne d'une communication omniprésente faisant de Reynders, bien lent à réagi par exemple sur les QFIE, un homme d'état. Pourquoi bataille, jeu de dupes, pour des profiteurs qui vident de sa substance ce pays, pour des strapontins. Tout ce qui est à prendre est bon à prendre. Il faut aussi rappeler qu'il est accompagné, comme pour les notionnels par le PS et les autres qui se retrouvent aux négociations pour former un gouvernement. Rejoindre la France c'est nous défendre mais aussi assainir notre démocratie.C

Certains ont voté par un vote sanction pour un parti, dont les thèses sont plus que douteuses mais qui n'a rien à perdre concernant les strapontins, ni le besoin d'entretenir une armée de taupes. Message envoyé au politique qui pourtant bricole une pseudo réforme destinée à faire croire qu'ils ont compris le besoin immense d'une population à retrouver un minimum d'éthique et de justice. Où sont les signaux forts montrant qu'ils se mettent à la merci des citoyens. L'impunité (regardez Dexia), l'absence de pas de côtés (tant prônés par EDR), les paroles données (MR, CDH, Ecolo). Ils préfèrent nier leurs responsabilités passées et de s'asseoir sur les fondements de la démocratie. Un gouvernement en affaires courantes qui ne pourrait pas prendre des décisions mais qui pourtant part en guerre. Pour avoir si bien manoeuvré, oui nous n'avons pas d'alternative au Sud. En France, tout n'est pas rose mais l'alternance est possible.

On ne demande pas au Politique d'être des techniciens mais de respecter le mandat qu'ils ont présentés lors des élections. L'administration est là pour épauler le politique. Toutefois, l'administration est mise de côté au profit de consultants honteusement payés. Comment voulez-vous que les fonctionnaires soient encore motivés. La politique n'est pas soumission à l'économie. Malheureusement, la sanction souveraine des citoyens est détournée par des artifices qui aboutissent à une totale défiance. La traitrise, le parjure, le reniement deviennent alors valeurs. Inversions qui permettent à des sinistres d'oser annoncer que 100 millions de déficit budgétaire ne serait qu'un jeu d'écriture. Face à cette impossibilité constitutionnalisée de sanction, la France est une voie qui comporte pragmatiquement un intérêt qu'il faut au moins évaluer. Ce que se défendent évidemment nos prévaricateurs. Même si cela fait mal à notre belgitude, aller aux moindres résistances est un signe de santé.

Plutôt que de continuer à entretenir une schizophrénie mortifaire, allons de l'avant, là où nous pourrons encore agir. Nous n'avons plus la possibilité de faire valoir notre souveraine sanction au Nord qui a depuis des décennies phagocyté les fonctions régaliennes et pas mal de grandes sociétés et nous avons déjà pas mal de nos intérêts au mains de la France. POur la sanction électorale au Sud, ils ont débarqués ceux qui génaient, rendant impossible toute alternative. Peut-être par leurs incuries, nos prévaricateurs seront remerciés d'avoir préparé une union où nous aurons le droit d'utiliser l'alternance, le référendum et peut-être infléchir des tendances brunes qui s'y dessinent. Même si, véritable séisme, nos familles politiques faisaient des gestes forts, avons-nous encore le temps de renouer avec la confiance érodée depuis des décennies. Ils sont nombreux ceux qui se sont levés et aussitôt récupérés.

Lorsque ceux qui sont aux négociations expriment qu'eux, partis démocratiques (laissant croire que les autres ne le sont pas ou pire que les élections sont truquées:-) travaillent pour le citoyen, ils nient justement ce message fort du désir d'un part substantielle des citoyens à de l'éthique et de la justice. La systématique de cette communication, tactique des glissements sémantiques, vise à nier leurs responsabilités dans ce que nous constatons aujourd'hui. Incapables de remises en questions, l'instinct de survie est très vivace chez nos prédateurs. Certaines famille sont des preuves vivantes même sous perfusions alcooliques :-)

Les nationalismes sont critiqués par nos politiciens, avec force et détermination. Pourquoi sinon pour occulter qu'ils ne respectent pas leurs propres électeurs, laissant croire que c'est la faute des autres? Pensez-vous que les élus en France ne travaillent pas pour le bien être de la France et des Français, ce pour quoi d'ailleurs ils furent élus. On a beau critiquer le nationalisme, il reste un moteur de cohésion. Nous pourrions reprocher aux Français un manque de fairplay mais certainement pas d'assurer le bien être de leurs électeurs. Par contre, les réformes grenouilles qui se veulent boeuf sont de véritables offenses à la souveraineté du peuple. Oui, le compromis montre une société équilibrée. Cependant déguiser une capitulation est bien pire. La démocratie n'est pas négociable.

Juste un barrage préventif à la NVA. Allons plus loin...pourquoi déjà cet empressement? Certes les choses sont pliées mais il reste, que cela a été possible uniquement par l'omniprésence de la NVA. Sans la NVA, l’empereur de Mons n'aurait pas pu faire peur à tous ceux qui espèrent un strapontin et de continuer à alimenter les copains. Le risque d'un éclatement du pays a amené les francophones a oublier qu'ils méritent mieux et les néerlandophones qu'ils ne sont pas écoutés. Où voyez-vous que la 6eme réforme consacre un retour à une politique respectueuse des électeurs, éthique et juste? Une des seules voie de sortie reste de rejoindre la France et pour Bruxelles, l'Europe. Certains trouvent que la démocratie n'est pas négociable et risquent leur peau. D'autres n'hésitent pas à la fouler et par traitrise, s'imaginer parcequ'ils sont fils de, de continuer la dynastie.

Comprenez-vous l'annonce de Demotte d'un milliard d'économies depuis 2009 et l'annonce voilà quelques jours d'un budget dépassé de plus de 200 millions. Et pour 2010 et 2009, les dépassements de budgets sont aussi à l'avenant. Il doit s'être trompé : Il s'agit de pertes ou mieux, comme dirait Antoine, un jeu d'écritures. Jolies manipulations. Pour faire simple , au départ j'ai 1000 que je partage en 3. Je promet aux deux régions 300 et il me reste donc 400. Malheureusement, entretemps, je n'ai plus que 800 car TOUS ont perdu 200 par appât du gain trop facile et en étant trop "naïf". J'ai promis 300 aux régions et il me reste donc 200, la moitié pour financer des fonctions essentielles. Il ne faudrait quand même pas que le strapontin d'EDR soit mis en péril.

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