lundi 24 octobre 2011

La France

Elle est étrange cette démocratie où l'impunité du représentant qui utilise la confiance donnée par les électeurs pour accumuler des profits, rendre les citoyens plus pauvres et puisse vendre des pans entiers de notre économie et ne subir aucune sanction suite à des actes ou même simplement des erreurs. Ces prédateurs y sont même élevés comme Homme d'Etat et leurs parjures, définit comme valeurs  et actions démocratiques.
Etrange démocratie où on fait un procès vis-à-vis de personnes qui profitent de leur pouvoir pour abuser d'enfants et où par contre les représentants qui se disent au services des petits et des faibles ne sont, ni inquiétés mais au contraire, plébiscités.
Comment s'étonner alors que les messages distillés subtilement n'ont pour but que de détourner l'attention des citoyens des frasques de ceux qui, il faudra tôt ou tard le reconnaître, sont à l'origine de la situation après des décennies de galvaudage de notre démocratie.

Loin de faire l'apologie de la NVA, il faut toutefois comprendre qu'une frange importante de Flamands a, comme dernier ressort, essayé de secouer la démocratie, en votant pour un parti qui n'est pas tenu par ces décennies de graduelles mains-mises et noyautages. Les loups ne se mangeant pas entre eux et ils ont réussi à éviter d'être jugés sur leurs actions, réussissant à détourner les regards vers les "victimes" les plus faciles. Constatant l'impossibilité de changer un fonctionnement détournant les fondements de la démocratie, d'un amalgame entre la politique et l'économie rendant la première soumise à la seconde, il n'y a même pas d'opportunité pour les habitants du Sud pour le  changement, obligés à choisir entre la peste ou le choléra et condamnés à revivre les mêmes errements.

Pourquoi faudrait-il éviter d'envisager la scission? Peut-être pour des raisons émotionnelles mais en tous cas pas, a priori, pour des raisons économiques ou démocratiques. Il faut croire qu'ils arrivent si bien à plier la réalité qu'ils arrivent à faire croire à l'indispensable nécessité de garder leurs ressources électorales et financières : Les citoyens. Même si cela fait mal à notre Belgitude, la démocratie à trop longtemps supporté ces prévaricateurs et elle n'est pas négociable. Il s'agit peut-être d'oser  le changement qui redonnera un sens à la souveraineté des citoyens et permettra, peut-être au moins d'être acteur, décideur sans être incessamment récupéré par une conception bien particulière de la démocratie. Rejoignons la France.

et en réponse à  ERIC123456 sur le Vif :  Qui se sent morveux se mouche. Mais je vous remercie cependant de votre réaction qui me permet un peu d'approfondir. Vous avez raison, la France n'a pas une politique exemplaire, mais elle en a déjà une. Les affaires y passent au moins devant l'un des piliers de la démocratie. Au contraire de la Belgique où même en trébuchant sur les preuves de fraudes fiscales ou sociales, il n'est pas possible d'avoir une justice qui n'est pas à la merci d'une politique qui défend ses intérêts. Vous pensez, bien sûr, qu'il n'y a pas en France d'activité politique, de débat. Il faudrait être lobotomisé pour ne pas y voire une vie politique intense (les primaires socialistes, même si c'est aussi de la manipulation, montrent une mobilisation avec des tensions, des débats mais la conscience que la vie politique est l'affaire de tous. Essayez en Belgique). L'alternative, le référendum ne sont pour vous que des symboles. Je peux alors comprendre votre réaction et aux lecteurs de juger de la pertinence de votre opinion mais par contre les raccourcis que vous tentez d'apporter montrent l'intention de nuire. Je préfère avoir au moins un peu l'occasion d'infléchir la débilité de Sarkosy ou des autres que d'être écarté complètement ici en Belgique. Cela s'appelle l'impuissance. Enfin, cela vous arrange peut-être bien. Pour ma part, quel serait mon intérêt à  proposez à  mes concitoyens de partir vers la France s'il n'y avait l'espoir d'un mieux, à long terme. Cela semble assez élémentaire.

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