lundi 24 octobre 2011

Participation des régions et commuanutés

Nous sommes dans un pays qui doit faire l'économie de 10 milliards. Cette somme sert à tous, y compris aux entités fédérées d'autant plus qu'elles sont refinancées (et normalement responsables). Mais revenons aux 10 milliards, ils sont bien destinés à quelqu'un si ce n'est essentiellement pour refinancer aussi les entités fédérées. Alors, pourquoi ces dernières ne pourraient-elles pas en partie assumer la charge. Par ailleurs, les responsables de cette situation, sont-ils seulement ceux qui siègent au fédéral? N'est-ce pas un peu facile de se décharger de toute responsabilité tant au fédéral qu'aux régions? Comme si ceux qui se trouvent au fédéral ne participaient ou n'échangaient pas avec le régional alors qu'ils sont des mêmes staffs. Cela ne préfigure-t-il pas une extraordinaire manoeuvre visant à totalement dissocier le fédéral du régional puisqu'il n'y a plus de vote sanction possible du Nord au Sud et inversement. La Flandre va se réveiller sur des conséquences funestes.

IL ne faut pas être trop naïf et s'imaginer que le niveau fédéral est entièrement dissoscié du régional. Les staffs sont les mêmes, les arrangements entre copains aussi (d'autant plus avec la synchronisation des élections). A partir du moment où le Nord ne peut apporter de sanction au Sud et vice versa, où les justiciables ne sont plus égaux de Ostende à Arlon, en fonction de l’appartenance au sol, .. Depuis longtemps, il aurait été possible d'apporter des effets d'échelles, des grandes économies, cela semble assez élémentaire et pourtant rien... ou parfois même une complication, une lisibilité rendue  impossible pour mieux tromper ou embrouiller le citoyen. Pourquoi sinon pour entretenir un système qui n'est absolument plus en phase avec les programmes des partis car aussitôt élus, ils modifient les règles pour s'assurer de ne pas être mis en difficultés.

Lorsque les fondements de la démocratie sont à ce point galvaudsé, il faut sortir du système. La réuunion à la France est une option qui apporte bien plus de bénéfices que de désagréments et dont ils ne veulent sourtout pas qu'elle soit même évaluée. Même ceux qui portaient certains espoirs visant à mettre un minimum d'éthique et de déontologie se sont fait rouler. Exemple parmis tant d'autres,  le cumul des mandats...édulcoré. Les tentatives ne manquent pas et pourtant les résultats sont à l'opposé comme nous le montre ces accords qui ne permettent même plus, depuis longtemps, aux citoyens de mesurer l'adéquation des programmes politiques (pour lesquels nous votons) et le détermination de nos élus à les défendre. Faut-il encore avoir de la tolérance ou de l'espoir dans ceux qui ne font même plus l'effort de se mettre en danger pour leurs électeurs?

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